vendredi 4 juillet 2008

Bobby le magnifique

A Pornichet, prédire le devenir du casino est aussi hasardeux que de confier ses économies à un "bandit-manchot". Entre promesses de campagne, incapacité à se faire une opinion, crainte de déplaire au monde des courses local ou aux associations de quartier, Robert Belliot multiplie les annonces intempestives et contradictoires.

Dernière annonce en date, lundi dernier, 30 juin, sous la pression de l'opposition lui demandant ses intentions concernant le casino, Robert Belliot répond sybillin : "le casino ne bouge pas".

Pornichet perd la boule

Nouveau revirement d'une saga inquiétante lorsque l'on sait que le casino assure à la commune des recettes correspondant à sa capacité d'autofinancement et en constitue le premier employeur. Retour sur les prises de position d'un maire qui perd la boule... de la roulette évidemment...

Durant la campagne électorale, Robert Belliot explique à qui veut l'entendre son refus du projet d'hippodrome-casino comme le souligne encore Presse-Océan dans son édition du 28 avril.

Dans l'Echo de la Presqu'ile du 4 avril 2008, Robert Belliot répond à une interview et précise qu'il "réfléchit au déplacement du casino sur le site de l'hippodrome" mais qu'il "ne veut pas que l'hippodrome devienne Las Vegas".

Toujours dans l'Echo de la Presqu'île, mais dans l'édition du 25 avril, le même Robert Belliot explique que "le projet actuellement en révision maintient la construction d'une nouvelle tribune pour abriter le casino et un restaurant panoramique".

Ouest-France du 28 avril 2008 indique que Robert Belliot a écrit au Président de la Fédération régionale des courses et lui a indiqué que "le concept d'un espace intégré tribunes-casino me semble une réponse au devenir du casino du boulevard des Océanides". C'était avant le revirement du dernier conseil municipal.

Des emplois en péril

Robert Belliot oublie que derrière les murs Belle Epoque du Casino se cache une véritable industrie qui nécessite plan stratégique, investissements... Un maire ne peut pas jouer avec 3 M€ et plus d'une centaine de salariés sauf à être irresponsable.

En fait, Robert Belliot semble avoir décidé de rebaptiser la devise de la commune en reprenant le superbe aphorisme de l'ancien Président du Conseil, Edgar Faure, "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un pas en avant, un pas en arrière.
Attention, Mr Belliot vous avez été élu pour ne pas faire "Hippocampe" !
Un casino sur l'hippodrome, cela veut dire des parkings supplémentaires qui ne soient pas les "roues" dans l'eau, et des aménagements de l'infra-structure routière, donc un grand morceau d'Hippocampe.En plus de trahir votre parole, vous ajouteriez le plagia? Et qui va payer?