mardi 30 juin 2009

Footez moi le camp !

Vous avez aimé les parkings dans les dunes, le PLU version Belliot vous offre à présent la suppression d'un espace vert et d'un terrain de foot pour permettre une vaste opération immobilière. Entre des jeunes qui pratiquent des activités sportives et des retraités aisés qui viennent chercher la vue sur mer, le maire de Pornichet a tranché. Bel exemple pour la jeunesse...

2 hectares à 200 m de la mer, un rêve de promoteurs que Robert Belliot et son acolyte Jean-Pierre Goût se sont empressés d'exaucer, en catimini évidemment, à l'occasion de la révision du Plan Local d'Urbanisme. Pendant que les deux illusionnistes de l'Hôtel de Ville parlent avec des trémolos dans la voix de la politique de l'arbre, de préservation du patrimoine ou de parkings à gogo, le PLU est infesté de mauvais coups portés à Pornichet et aux Pornichétins.

J'aime pas les jeunes

"Plus je vieillis, moins j'aime les jeunes". Cette citation acerbe du dessinateur Georges Wolinski semble devenir la devise de la politique municipale. Après avoir décidé de mettre la jeunesse sous surveillance vidéo, voilà que la municipalité Belliot décide de leur retirer un stade de foot et un espace vert qui faisait le plaisir des petits et des grands pour jouer entre copains au foot, au frisbee, au rugby...

Le site du stade Louis Mahé, le stade historique de Pornichet, était jusqu'à présent préservé de la voracité rarement désintéressée des promoteurs grâce à un zonage en ULb. Un tel classement destinait ce site à des équipements sportifs et de loisirs, en l'occurrence un terrain de football en stabilisé destiné pour l'essentiel aux gamins de l'ESP Foot et au foot-loisir, et un espace vert ouvert librement à des activités physiques diverses. Les seules constructions du site étaient les vestiaires

Il faut croire que la présence de cette jeunesse en short hérisse notre bon maire ou quelques voisins irascibles qui savent se faire entendre d'une mairie qui « veut faire plaisir ». En tout cas, en toute discrétion, le site du stade Louis Mahé passe pour l'essentiel en UBa, en clair en zone constructibles pour de petits immeubles. Histoire de la jouer mesquin, une petite enclave du site reste en ULb, mais au regard de la surface résiduelle, les footeux vont devoir se mettre à la pétanque...

Gated community

L'ouverture à l'urbanisation de ce site aiguise les appétits des promoteurs immobiliers de tout poil. L'un deux n'a pas caché au détour d'un échange informel son ambition de faire de ce site une enclave hyper sécurisée pour retraités aisés.

Il imaginait un ensemble de petites résidences disposant d'une foule de services permettant de passer au mieux du statut de jeune retraité à celui de senior très âgé Quel programme ! L'idée sous-jacente de ce projet est de copier les gated communities américains, ces quartiers privés ultra-sécurisés et destinés aux plus fortunés.


Elu par un électorat majoritairement âgé et/ou disposant d'une résidence secondaire, Robert Belliot fait la politique de son électorat. Il surfe sur les attentes sécuritaires et patrimoniale pour surtout ne rien changer, il diminue les équipements publics destinés à la jeunesse et aux jeunes adultes parce qu'avec sa politique immobilière, ils ne pourront plus venir vivre à Pornichet, et il multiplie les opérations immobilières adaptées à l'attente des retraités aisés. Qui a dit que Robert Belliot n'était pas cohérent ? Certainement pas ceux qui s'effraient de voir Pornichet se transformer en cité dortoir pour retraités aisés en mal d'iode.

mardi 23 juin 2009

Mer de voitures

Pornichet, son patrimoine, ses animations, son littoral et... ses parkings sur la plage. Sécurité et parkings étant les deux mamelles de la pensée belliotiste, le sublime Robert a décidé de bétonner une partie de la dune originelle de la plage de Sainte-Marguerite (cf. photo) pour accueillir des voitures. Transformer un espace naturel sensible en nappe de macadam, seul l'esprit facétieux de not'bon maire pouvait trouver pareille idée.

En venant de Saint-Marc, rares sont, sur la commune de Pornichet, les percées pour voir l'océan. La plus significative se trouve face à la colonie de vacances de la SNCF, juste avant le parking de Congrigoux.


Espace naturel très sensible

Pour mener à bien son entreprise de destruction d'un espace naturel sensible, Robert le Magnifique décide de passer par l'arme de l'emplacement réservé, un outil offert par le Plan Local d'Urbanisme (PLU). Par confusion mentale probablement, le maire de Pornichet s'est dit qu'il pouvait bien étendre un peu le parking de Congrigoux.

Funeste erreur, depuis la nuit des temps, ce qui est, aujourd'hui, un parking remarquablement retraité par la CARENE était le parc à goémon de Sainte-Marguerite. Le sol, pollué par l'acidité saline, n'était plus bon qu'à évoluer en parking ou en construction à l'instar de l'autre parc à goémon de Pornichet, sur lequel a été bâti dans les années 1930 l'actuelle Poste, près de la place du marché.

Le site visé par le grand défenseur de l'environnement qu'est Robert Belliot est lui d'une toute autre qualité environnementale. D'ailleurs, le Maire dans son PLU l'a même classé en Ns, comprendre "espaces terrestres et marins, sites et paysages remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral et les milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques ou présentant un intérêt écologique". (p. 140 du PLU arrêté le 30 avril 2009). Quelques lignes plus tard, le PLU made in Belliot enfonce le clou en précisant que "les espaces naturels sensibles de Bonne-Source et Sainte-Marguerite ont été classés en secteur Ns".

Obscurantisme

Étonnamment (?) la toute puissance belliotiste ne baisse pas pavillon et n'hésite pas à affubler l'espace naturel sensible de Sainte-Marguerite d'un emplacement réservé n°30 destiné "à la construction d'un parking". La force de travail légendaire de notre maire ne lui a sans doute pas permis de s'intéresser à l'article L 146-6 du Code l'Urbanisme et à ses corolaires que sont l'article R 146-1 dudit Code et du décret n°85-453 du 23 avril 1985. Ces articles honteusement anti-Belliot précisent que si "les aires de stationnement" peuvent être autorisés, elles doivent présenter un caractère "indispensable à la maîtrise de la fréquentation automobile et à la prévention de la dégradation de ces espaces par la résorption du stationnement irrégulier, sans qu'il en résulte un accroissement des capacités effectives de stationnement". Sauf que personne n'a jamais vu de stationnement sauvage sur cette dune et qu'il s'agit simplement de créer un nouveau parking.

Plutôt que de développer des itinéraires cyclables de qualité pour les familles, Robert Macadam Belliot bitume ses plages pour permettre à quelques polluants propriétaires de 4x4 d'économiser quelques pas. On a déjà vu plus grande hauteur de vue...

Pour faire bonne mesure et bien persuader tout le monde qu'il est d'une autre époque, Jurassic Belliot a décidé de supprimer purement et simplement de son PLU un espace boisé classé du côté du camping de Bel Air pour le transformer en parking (emplacement réservé n°25 et 26) et de bitumer un petit bois d'un demi-hectare situé à proximité de l'impasse des Jaunais toujours pour en faire un parking (emplacement réservé n°23).

Dans les années 1970, Pompidou avec ses voies sur berges à Paris passait déjà pour un esprit attardé sur le plan environnemental. Alors, comment peut-on qualifier le maire de Pornichet qui, en pleine vague post Grenelle de l'Environnement, bitume allègrement son littoral et appelle de ses vœux une invasion des plages par les voitures au plus grand plaisir des piétons et cyclistes qui empruntent ces secteurs.

Cette fragilisation sans précédent du littoral a probablement échappé à la très indépendante et ô combien sourcilleuse association Prosimar. Si prompte à pourfendre les décisions de l'équipe Lambert, même si elle ne concernait pas leur "plage" carrée de Sainte-Marguerite, nul doute que cette association muée par le seul intérêt général montera un collectif des associations de défense de l'environnement pour fustiger cette artificialisation du littoral. Nul doute également qu'elle se précipitera à la prochaine enquête publique du PLU pour exiger du commissaire enquêteur le retrait de ces dispositions réactionnaires. On aimerait y croire...

mardi 16 juin 2009

Lotissement mal loti !

Comment faire de l'accession à la propriété à prix encadré dans un contexte de PLU restreignant drastiquement les droits et hauteurs à construire ? En supprimant les espaces et en imperméabilisant massivement les sols. C'est le choix retenu par l'équipe Belliot pour lancer l'opération du Pouligou ou comment concilier gâchis environnemental et gâchis social.

Il n'y a pas de miracle, même en faisant un règlement spécifique pour le secteur du Pouligou, il est difficile de construire intelligemment lorsque la volonté municipale est de caricaturer les constructions en hauteur, de vouloir imposer un néo-régionalisme pavillonnaire, d'exiger des clôtures haut de gamme...

Social mais pas trop

Robert Belliot a cette capacité incroyable de faire prendre des vessies pour des lanternes. Il est à bien des égards le maire le plus réac que Pornichet ait eu depuis plusieurs décennies, mais il cherche à grand coup de communication à se faire passer pour un élu UMP courant social.

Sous la pression de la CARENE, il a fini de guerre lasse par accepter d'implanter 23 logements sociaux au cœur du nouveau quartier. Mais, probablement vexé, il n'a rien trouvé de mieux que de demander à son urbaniste de dessiner un lotissement dont le plus gros ilot de logements sociaux aura une vocation de... giratoire. Il fallait quand même y penser.

Côté accession à la propriété, qui reste pour Robert Belliot l'alpha et l'oméga de sa modeste pensée, on a droit pour l'essentiel à une conception datant au mieux du début des années 1990 avec des lots libres sur des parcelles plus grandes que celles de lotissements comme le Moulin d'Argent (1975), la Pépinière (1990) ou la Virée des Landes (2002). Par contre, il propose quelques lots de dimension ridicule (100 m²), rendant quasi impossible un projet cohérent pour une famille au regard des contraintes du PLU.

Le site du Pouligou constituait une réserve foncière exceptionnelle dans un quartier de Pornichet où la commune dispose de peu de foncier. La qualité du site permettait d'envisager une opération exemplaire et à caractère pédagogique. Il était possible de réaliser une opération répondant aux enjeux de notre époque tant en terme de forme urbaine, d'architecture, de compacité que de prix. En divisant par 2 le nombre de logements prévus, Robert Belliot prive une trentaine de famille pornichétines d'un toit dans leur commune. Quel échec !

Hérésie environnementale

A une époque où « l'assaut pavillonnaire » dénoncé par l'écrivain ligérien Julien Gracq martyrise nos campagnes dans un territoire toujours plus attractif, la métropole Nantes/Saint-Nazaire, dont Pornichet fait encore partie, a donné comme objectif de changer d'approche. Les nouveaux quartiers devront concilier une consommation économe du foncier (40 à 60 logements à l'hectare au minimum) avec une diversité des formes architecturales et une mixité sociale effective et durable.

A Pornichet, on fait évidemment tout l'inverse avec moins de 30 logements à l'hectare mais une imperméabilisation massive des sols sans aucun dispositif de rétention des eaux pluviales des voiries publiques, des formes architecturales dépassées et un minimum de logement locatif social.

La question des espaces verts est encore plus caricaturale. Il n'y a en effet pas de miracle, avec 30 logements à l'hectare en rez-de-chaussée + combles, on supprime beaucoup plus massivement les espaces verts qu'avec le même objectif conciliant des constructions variant entre plain-pied et 2 étages. Preuve de l'incohérence de l'approche retenue, le PLU made in Belliot comporte toute une batterie de dérogations pour permettre à ce nouveau lotissement de sortir de terre.

La plus symbolique est certainement le fait que partout à Pornichet, la présence de 50% d'espaces verts minimum sur les parcelles constructibles est requis, partout sauf au Pouligou, où le minimum est de seulement 20%, preuve de la bétonisation de ce quartier faute d'accepter toute forme même modeste de verticalité. Avec ce lotissement, Robert Belliot sera le premier maire de Pornichet à ne pas imposer au moins 30% d'espaces verts sur chaque parcelle. Belle performance !

Avec le Pouligou, les Pornichétins pouvaient espérer une opération de qualité, le Poulpe espérait même accorder la moyenne à la copie belliotiste. Malheureusement, en plus du loupé social, de l'hérésie environnementale, ce projet nait sous les auspices de l'opacité. Qui choisira les bénéficiaires des parcelles constructibles ? Quel sera le contrôle démocratique de cette sélection ? Quelles précautions sont-elles prises pour éviter les reventes spéculatives ? Où le déficit de logements sociaux fera-t-il l'objet de compensation ? Comme d'habitude pas de réponses mais des invectives. Triste topique !

jeudi 11 juin 2009

Les plaisirs du Farniente

L'obscurantisme culturel de l'équipe Belliot a contraint à l'exil le Farniente festival pour crime de lèse-qualité. Devant tant d'incompétence et de bêtise, le Poulpe a décidé, une fois n'est pas coutume, de participer à la promotion de ce festival pour rappeler à l'inculture municipale que beaucoup de Pornichétins préfèrent la qualité électronique aux indigestes marinades.

Séduite par une ambition culturelle aussi affirmée qu'iconoclaste, la municipalité Lambert avait décidé de soutenir le développement d'un festival pluridisciplinaire, animé par des Pornichétins de tous les jours et des Pornichétins des beaux jours. Après avoir été victimes de cieux peu cléments lors de leur deux premières éditions les contraignant à redimensionner le festival à Quai des Arts, les bénévoles de ce festival ont eu droit aux vents contraires du poujadisme culturel de la municipalité Belliot, au point de se voir interdits de séjour dans leur propre commune.

Des siestes musicales aux fusées de détresse

Le Farniente Festival avec son ambition affichée d'être un festival « de musiques libres et sentimentales en bord de mer » offre une programmation éclectique et exigeante. L'indigence culturelle qui règne à présent à Pornichet permettra à Monsieur Hulot de profiter des siestes musicales qui devaient faire chalouper les pins maritimes de Congrigoux. Les concerts, projections, œuvres vidéos ne feront plus vibrer un Quai des Arts en passe de s'alanguir dans une programmation typique de" la droite de salon", mais s'égailleront dans le cadre atypique de la base des sous-marins de Saint-Nazaire. Le VIP, scène nazairienne des musiques actuelles, offrira ainsi ses murs et ceux bien costauds des alvéoles aux artistes du Farniente Festival pour une grande soirée créative.

Le départ contraint et forcé du Farniente Festival a ému nombre de citoyens pour lesquels musiques contemporaines, exigence culturelle, originalité, diversité, formes émergentes ne constituent pas des signes de dégénérescence. L'édition locale de Ouest-France, les 22 avril et 10 juin ne s'y est pas trompé en titrant sur l'exil obligé de ce festival qui offre « des rencontres improbables ». Dans la même veine, Estuaire, l'hebdo loisirs gratuit de l'agglomération nazairienne, qualifie ce festival « d'iconoclaste mais pas élitiste . Underground et surtout pas formaté. ». Enthousiaste, il explique même qu'avec « le Farniente Festival, on peut s'attendre à tout, sauf à de la bonne variétoche made in TF1 ». et c'est peut-être ce qui dérange le maire de Pornichet.

Dans une ville où dorénavant « quand on entend le mot culture, on sort son arrêté municipal», pour paraphraser l'innommable réplique d'un innommable auteur, on propose en compensation un déjà légendaire festival de marins. Annoncé depuis des mois, il ne sort pas des abysses au point que le site Internet, pourtant parfaitement actualisé, de l'Office du Tourisme ne l'évoque même pas dans son programme d'animations estivales. Neptune lancera-t-il des fusées de détresse pour sauver ce futur monument culturel pornichétin ?

Soyez curieux, votez Farniente !

Entendre à l'ombre de Monsieur Hulot des ambiances musicales originales de bidouilleurs de sons passionnés, découvrir les peu courantes sonorités de l'improbable duo constitué d'une ex-punkette chinoise et d'un compositeur électo-acoustique, apprécier sur scène les mélanges déroutants et innovants d'artistes talentueux, observer les vidéos de créateurs à part entière, voilà le programme de ce festival qui éveille l'oreille et dynamise l'iris.

Pour tout savoir sur le Farniente Festival, délectez vous de son site Internet, bien dans l'esprit de ce festival qui fait de l'exigence artistique le fondement d'une culture partagée.

Le samedi 13 juin prochain, votez avec vos oreilles en optant pour le Farniente Festival et soutenez par votre présence et votre curiosité les bénévoles qui pensaient que Pornichet, autrefois terre nourricière d'artistes de la Belle Époque, pouvait encore constituer un havre de création.

Certains ont construit une médiathèque, un espace culturel, osé les Renc'Arts et développé une programmation culturelle à l'année, d'autres interdisent un festival dédié à des formes musicales contemporaines. En ces temps sarkozystes où des âmes forcément bien pensantes aimeraient laisser à penser que gauche et droite c'est du pareil au même, à Pornichet au moins, les clivages idéologiques ont encore du sens. C'est finalement réconfortant !


mardi 2 juin 2009

Sportifs dupés

Dans la série promesses à géométrie variable, Robert Belliot a servi un peu ragoutant pot belge aux sportifs pornichétins. Et pour faire bonne mesure, la lecture du futur PLU a ressemblé à une glaciale douche écossaise pour le monde sportif.

Campagne électorale et première année de gestion (?) municipale auront mis à rude épreuve le monde sportif pornichétin. Entre un site illégal en pleine coupure d'urbanisation, une recomposition sur Prieux, un complexe sportif dans le grand vent et les hauteurs lointaines d'Ermur et un nouvel équipement du côté du Pouligou, le dossier Sport ressemble à une patate chaude que le premier édile pornichétin a bien du mal à maîtriser.

Amateurisme

Peu au fait de la question sportive et desservi par un adjoint qui manque singulièrement de vision stratégique, Robert Belliot tire des bords sans jamais trouver le bon cap. Tiraillé entre sa démagogie habituelle et des finances publiques sévèrement fragilisées par une calamiteuse gestion du dossier de l'hippodrome, le maire de Pornichet multiplie les décisions aberrantes.

Premier exemple, son obsession de concevoir des équipements sportifs le plus loin possible des habitants. Après avoir imaginé bétonner la coupure d'urbanisation, notre lanterne rouge de maire propose d'implanter tennis, foot et peut-être salles de sport sur la face nord du coteau d'Ermur. Aux yeux de Robert Belliot, mais de lui seul, ce site est intéressant.

  • Est-il éloigné et difficile d'accès pour les enfants et ados de Pornichet ? Pas pour Super Belliot qui explique que son dispendieux jardins des eaux dormantes servira de piste cyclable à travers l'hippodrome.

  • Ce site remarquablement(re-sic) exposé aux vents dominants est-il adapté à des pratiques sportives qui justement cherchent à s'implanter à l'abri d'Eole ? Pas un problème pour windy Bobby, les sportifs n'auront qu'à se débrouiller en multipliant les bâches de protection tellement esthétiques.
  • Implanter de tels équipements sur un site dépourvu de tout réseau (voirie, assainissement, eau pluviale, énergie...) ne va-t-il pas générer des surcoûts en millions d'euros. Pas problème pour fighting Bobby, on promet d'abord, aux successeurs de payer ensuite.

Second exemple, le million d'euros consacré à construire un terrain de foot en synthétique en lieu et place du stabilisé de Prieux.

  • Pourquoi dépenser autant d'argent pour un terrain voué à disparaître pour migrer vers les hauts d'Ermur ?
  • Pourquoi dépenser un million d'euros pour un terrain qui ne sera pas aux normes officielles et ne pourra donc pas accueillir régulièrement des matchs ?
  • Pourquoi, comme c'était prévu par l'ancienne municipalité ne pas avoir privilégié un synthétique à la place de l'actuel terrain en gazon, histoire d'offrir un stade moderne aux normes et moins onéreux en entretien ?

Sportez vous mal !

Comme Robert Belliot aime faire plaisir à tous ses administrés quelque soit le prix, les sportifs ont mené un lobby acharné pour obtenir la possibilité de développer deux sites pour accueillir des équipements sportifs : Ermur (parce que le maire n'en démordait pas) et surtout un secteur au nord du Pouligou.

Un peu dépassé par les évènements, l'adjoint aux Sports de Robert Belliot, le karatéka Patrice Geay, promettait, à qui voulait bien encore l'écouter ,que le site du Pouligou allait permettre de construire rapidement une nouvelle salle de sports.

Sauf que la lecture du PLU (Plan Local d'Urbanisme) a démontré le peu d'intérêt accordé aux sportifs par la municipalité en place. Pour pourvoir engager rapidement un projet d'aménagement, le PLU doit afficher des zone 1AU. Si par contre, il existe un projet à l'horizon de 10 à 12 ans, il convient d'inscrire un zonage en 2AU. Et comme par hasard, le site d'Ernur comme celui du Pouligou sont classés en 2AU. En clair, sportifs, circulez, il n'y aura rien à voir avant 2020/2025.

Par contre, le nouveau PLU fait un sort au stade Louis Mahé et à l'espace vert en libre accès, situé dans sa continuité. Cet endroit prisé des jeunes pour pratiquer avec des copains divers sports (foot, ultimate, flag foot...) va disparaître pour accueillir... une maison de retraite. Quel symbole bien à l'image de la politique de l'actuelle municipalité. Faisons place en faisant disparaître les jeunes des terrains de sport comme des cafés de la gare pour faire de Pornichet une vaste maison de retraite pour de riches parisiens en manque d'iode.

En ruinant les finances communales avec un hippodrome qui aurait pu être financé par des privés et un terrain de foot en synthétique hors normes, Robert Belliot ne propose aucun avenir à plus de 90% des pratiquants sportifs de Pornichet. Voilà un grand nombre de Pornichétins qui auront une bonne raison de venir noircir la cahier de la concertation dans le cadre de la très officielle enquête publique du PLU qui se déroulera à la fin de l'été. Déjà certains voient comme un avertissement la facile réélection de Claude Bonnet, à la tête de l'Office Municipal des Sports, malgré la campagne hostile menée par la municipalité.