dimanche 21 juillet 2013

Pornichet = Detroit ?



La mise en faillite de la ville américaine de Detroit illustre le fait que les communes sont financièrement mortelles. La dégradation continue des finances de Pornichet et la vente de ses actifs laissent augurer des jours sombres.

Comparaison n'est pas raison mais tout de même. L'administrateur en charge de Detroit évoque les éléments majeurs de la glissade mortelle de Motor City. Ils méritent d'être analysés sous le prisme de notre commune :

> mauvaise gestion financière

A Pornichet, tout le monde, sauf le maire et ses thuriféraires les plus fanatiques, s'accorde sur la mauvaise gestion des finances communales depuis l'arrivée aux affaires de Robert Belliot. L'association Contribuables associés décerne même la note de 0/20 concernant les dépenses de Pornichet et le Journal du Net met en évidence l'explosion de la dette.
Entre clientélisme, absence de vision stratégique, incapacité à mobiliser les financements intercommunaux, départementaux et régionaux, politique fiscale incohérente, explosion d'effectifs dans des services municipaux non prioritaires (police municipale, communication, démocratie participative...), déficits récurrents des satellites municipaux comblés par des chèques de la commune (SEM de l'Hippodrome, Office du Tourisme...), multiplication des lignes de trésorerie pour boucler les fins de mois, multiplication des emprunts pour financer des investissements aussi dispendieux qu'inutiles... tous les éléments sont là pour caractériser une gestion financière défaillante.
Plus grave encore, les errements de la gestion Belliot seront longs à éponger.

> population en baisse

Entre l'arrivée aux affaires de Jean-Claude Empereur (1983) et le départ de Jacques Lambert (2008), la commune de Pornichet a gagné environ 3.000 habitants soit un rythme moyen de +125 habitants. Cette dynamique, génératrice de ressources supplémentaires pour la commune s’est brusquement inversée avec l’arrivée de Robert Belliot.
Les projections démographiques laissent craindre une perte nette d’environ 400 habitants sur la durée du mandat du maire UMP.
Il faut dire que depuis son arrivée à l'Hôtel de Ville, Robert Belliot a multiplié les initiatives pour bloquer le développement de la commune notamment avec son Plan Local d’Urbanisme. Le PLU multiplie les obstacles à la construction de logements individuels comme collectifs. Seul l'avenue de Saint-Sébastien est laissée à la spéculation foncière, sans vision d’ensemble ni cohérence urbaine. Résultat, on voit fleurir une masse de T2/T3 à 4.000 €/m², inadaptés pour les familles.
Parallèlement, Robert Belliot n'a pas ouvert à l'urbanisation le coteau d'Ermur et d'autres secteurs prévus au PLU pour accueillir de l'habitat à proximité du cœur de ville. Il a également limité drastiquement la construction de logements sociaux pour la population active de la commune et a sanctuarisé des quartiers réservés à de riches vieilles familles de propriétaires. D'une ville dynamisée démographiquement par des familles, Robert Belliot agit pour faire de Pornichet une commune de retraités avec les immanquables impacts démographiques.

> érosion de la base fiscale

Pornichet dispose de 3 sources fiscales majeures. Avec la politique de Robert Belliot les 3 sont en péril.

        Les impôts locaux et fonciers supposent une dynamique démographique et une population présentant des ressources significatives. Mieux vaut une famille avec des revenus même modestes issus du travail qu'un couple de seniors avec des retraites moyennes mais un gros patrimoine non taxé. C'est pourtant la tendance en cours à Pornichet.
            La taxe sur les jeux. A Pornichet, le casino était historiquement un gros contribuable. Mais entre crise du secteur, développement du jeu en ligne et incapacité spatiale du casino de Pornichet à évoluer, la jolie recette fiscale ne peut que continuer sa forte décroissance. Facteur aggravant, Robert Belliot a rendu impossible le projet d'implantation du Casino à l'hippodrome, seule chance d’une nouvelle dynamique pour cet établissement.
            La taxe sur les ventes immobilières, appelée taxe sur les droits de mutation, a subi de plein fouet l'effondrement du marché immobilier depuis 2008. Même si, à Pornichet, l'augmentation continue des prix limite les dégâts côté recettes fiscales, il y a fort à parier que cette recette historiquement dynamique ne croitra plus de manière très significative et fragilisera la solvabilisation des besoins futurs des habitants.

A Pornichet, un quatrième facteur ne peut qu'inquiéter : la braderie des actifs municipaux.
Foncier des serres municipales, foncier et bâtiment de la maison de retraite, foncier d'une partie des tennis, cession programmée du stade Louis Mahé. Robert Belliot, pour combler des finances dans le rouge, vend des actifs stratégiques situés aux endroits les plus chers de Pornichet. Une fois ces fonciers vendus, la commune n'aura plus les moyens d’en acquérir de nouveaux dans ces secteurs et peu à peu la présence et la capacité d’intervention de la puissance publique s'éloignera du cœur de ville.

En France, la faillite ne menace pas les communes mais une gestion calamiteuse impacte le quotidien des habitants pendant plusieurs décennies. Dès son arrivée à l’Hôtel de Ville au printemps prochain, la nouvelle majorité municipale devra établir un audit des finances et actifs de la commune pour définir ses marges de manœuvre. Mais une chose est déjà certaine, tous les Pornichétins devront assumer le funeste héritage.

lundi 1 juillet 2013

Thalasso, merci qui ?


Ces prochains jours, Pornichet va s'enorgueillir de disposer d'une thalasso supplémentaire, d'une centaine de nouvelles chambres d'hôtel haut de gamme et de 80/90 emplois nouveaux. La réussite d'une dynamique publique/privé pertinente mais pas grace à celui qui coupera le ruban.

Robert Belliot excelle pour inaugurer des équipements imaginés, élaborés et réalisés par d'autres : centre de loisirs, bulles hivernales du Ninon, club-house du kayak etc etc. Ces prochains jours, nous allons avoir droit à la photo d'un Belliot tout sourire inaugurant le Relais Thalasso Baie de La Baule, à Pornichet. Nous auront probablement droit à un plaidoyer pro domo sur son action sans laquelle cet équipement n'aurait jamais vu le jour. Sauf que la réalité est bien différente.

Flash back

A la fin du XXème siècle, la Caisse des Ecoles de la Mairie du XIIème arrondissement de Paris ne sait plus que faire de sa colonie de vacances des Tourelles. Entre évolution de la demande des familles qui ne choisit plus la colonie comme mode de vacances des enfants, explosion des normes en tout genre nécessitant une série de travaux onéreux et obsolescence d'un complexe d'hébergement, l'avenir des Tourelles est sombre. Le plancher du castel menace ruine et des risques d'incendie ou de squat alarment propriétaires, municipalité et amoureux du patrimoine balnéaire. La situation est telle que les enfants encore présents l'été sur le site dorment dans des marabouts et pas dans les bâtiments en dur.

Naturellement, nombre de promoteurs sont à l'affut de ce site. Même si une kyrielle de réglementations rend difficile son évolution, le parc des Tourelles offre de belles possibilités. Très tôt, la municipalité Lambert met les choses au point en déclarant que ce site, historiquement dédié au tourisme, restera à vocation touristique. Elle précise même que les Tourelles doivent permettre à Pornichet de passer un nouveau cap en terme d'économie touristique pour relayer le resort des Océanes avec son trio Ibis / Maéva / Daniel Jouvance.

Le fruit d'une vision stratégique

 Alors que des dossiers de maisons de retraire se multiplient, Jacques Lambert et son équipe décident de classer au PLU le site des Tourelles comme étant à vocation uniquement touristique intégrant de l'hébergement. Parallèlement, des échanges nourris s'amorcent avec la mairie du XIIème arrondissement de Paris pour convenir ensemble de la vocation du site et naturellement du coût de la cession.

Jacques Lambert mobilise les équipes qui travaillent sur Hippocampe (commune, DDRN, Carene, bureaux d'études...). Au fur et à mesure de la réflexion, et en lien avec le projet Hippocampe, Pornichet arrête sa position : l'avenir des Tourelles sera organisé avec hébergement touristique et thalasso. Jacques Lambert convainc la mairie de Paris d'accepter un projet moins rentable financièrement pour elle mais cohérent avec l'histoire du site.

A l'issue d'un appel à projet, deux équipes, celle du Relais Thalasso de la famille Phélippeau et celle des Thermes marins de Saint-Malo, présentent un projet séduisant et générateur d'emplois pérennes. A l'issue d'une ultime réunion, Jacques Lambert et Jean-Jacques Hazan, alotrs directeur de la Caisse des Ecoles du XIIème arrondissement, et, encore récemment Président national de la fédération de parents d'élèves FCPE, choisissent de soutenir le projet baulois.

Entre ce choix entériné par la Mairie de Paris et l'ouverture de l'établissement, 6 longues années se sont écoulées marquées par deux crises financières majeures qui ont singulièrement compliqué le montage économique du projet. L'ouverture prochaine de ce bel équipement touristique sera pour tous ceux qui l'ont rendu possible un moment de grande satisfaction.

C'est un socialiste qui a fait le pari de faciliter la mutation d'un site de tourisme social en un lieu dédié au tourisme haut de gamme en phase avec son époque. C'est un libéral qui a municipalisé l'hippodrome et demande au contribuable de financer son déficit structurel. C'est surtout la différence entre deux hommes, l'un qui restera dans les mémoires comme un développeur avisé et l'autre dont des générations paieront la note d'une gestion défaillante.

mercredi 29 mai 2013

Plage de pub

A peine sortie de la Sailtica qui présentait plus de calicots publicitaires que de participants, voilà maintenant Pornichet noyée sous les pubs pour l'inauguration du parc budgétivore et pour la promotion des lourdingues Stars 80. Et dire que la mairie prétend vouloir limiter la publicité.

Le Conseil municipal a lancé le 6 mai dernier le processus de révision du règlement local de publicité. Le site Internet de la commune explique suavement que cette « démarche soucieuse de l'environnement s'inscrit pleinement dans le cadre de l'Agenda 21 ».

Belliot défigure Pornichet

Cette communication publicitaire n'est rien de moins qu'une imposture, certes moindre que le pitoyable et dévoyé Agenda 21, mais une imposture tout de même. Il suffit de constater année après année l'usage de l'espace public fait par la municipalité Belliot. Installation à grands frais de panneaux vidéos aussi inutiles que dangereusement placés, multiplication de panneaux 4x3 m vantant les projets de la municipalité Belliot, floraison de panneaux pour les quasiment toujours vides navettes estivales, pavoisement généralisé pour les évènements voulus par le Séguéla local (Sailtica, Chants de marins, inaugurations pompeuses, concerts payants...)... Ce n'est plus une ville mais un dépliant publicitaire.

Rien n'est trop moche pour promouvoir les lubies municipales et le mobilier urbain offre un joli terrain de jeu aux afficheurs municipaux. La floraison actuellement d'affiches XXL sur le domaine public pour inciter, 3 mois durant, le citoyen-client à acheter son billet de concert pour des chanteurs has been aux ambitions plus mercantiles qu'artistiques, frise l'indécence. Elle prouve en tout cas l'incapacité de cette municipalité à comprendre que la qualité de l'espace public est essentiel et qu'il ne faut pas le confondre avec une page de pub.

Quelle entrée !

La communication municipale explique pourtant que la révision du règlement local de publicité a pour « objectif d'aménager les entrées de villes, premiers secteurs de la perception de la commune influant sur le développement touristique et donc économique de la Ville ».

Il n'y a pire borgne que celui qui ne veut pas voir. Il suffit d'arriver sur Pornichet depuis la Route Bleue pour comprendre l'incurie et le double jeu de l'actuelle municipalité.

A partir du panneau d'entrée dans Pornichet, vous entrez en effet dans une jungle de panneaux et d'affichage divers. Vous aviez déjà en prélude la laideur du nouvel Intermaché avec ses enseignes hideuses, ensuite c'est l'apothéose :

  • un panonceau vous indiquant les règles locales de stationnement,
  • un panonceau de bienvenue vous indiquant qu'à Pornichet vous êtes filmés lorsque vous déambulez dans l'espace public,
  • un double panneau d'entrée de ville indiquant Pornichet et son néologisme Pornizhan,
  • cinq flèches directionnelles pour des établisssements touristiques,
  • un panneau de 3 m² conviant le bon peuple à inaugurer le parc des mille caprices,
  • un mobilier urbain publicitaire Abri-services de 2 m²,
  • huit panneaux du code de la Route ou directionnels liés au giratoire,
  • un panneau publicitaire de 2 m² annonçant la billetterie pour le spectacle guimauve des Stars 80,
  • et bien sur le trop fameux panneaux vidéos XXL vantant la politique municipale.

Vérifiez sur place mais, avec 20 dispositifs divers en 150 m, nul doute que Pornichet a sa place, après le club autoproclamé des plus belles baies de l'univers, dans le club très fermé des entrées de villes les plus agressives visuellement. Encore une réussite à mettre à l'actif de notre grand maire.

Entre forêts de panneaux réglementaires, de pré-enseignes en tous genres, de dispositifs divers de promotion de l'action municipale, Pornichet étouffe sous la pub. Si le maire n'a jamais de difficulté pour faire afficher ses envies sur l'espace public, les associations locales, elles attendent toujours les panneaux d'affichage qui leur permettraient de promouvoir leurs évènements. Boulimie pour les puissants et régime sec pour les humbles, ainsi va Pornichet.


mercredi 8 mai 2013

Mal de mer


Entre l'échec de la Sailtica et l'abandon du port d'échouage, Robert Belliot et son équipage prennent l'eau.

Combien de marins, combien de capitaines ?

Les Sables d'Olonne ont le Vendée Globe, Pornichet a la Sailtica... On a les ambitions que l'on peut ! Et pourtant, Pornichet avait une manifestation nautique conviviale, presque populaire, elle s'appelait La Barquera. Chaque année, autour de l'Ascension, environ 350 marins aguerris ou néophytes traversaient dans un aller-retour parfois chaotique le malfamé Golfe de Gascogne. Pour moins de 15.000 € de subventions municipales, Pornichet avait une course nautique grand public qui faisait vivre le port à plein régime deux week-ends durant.

Victime de l'ingérence municipale dès l'arrivée à la barre de Cap'tain Bobby, cette compétition, qui avait besoin d'un coup de jeune, s'est rapidement délitée. En fait, Cap'tain Bobby voulait enterrer La Barquera pour s'offrir une course qui lui rappelait ses vacances, entre la côte cantabrique avec San Vicente de la Barquera (4.000 habitants) et No Way, pardon Fowey, en Cornouailles britannique (2.000 habitants). Avec deux villes partenaires de ce gabarit, on perçoit tout de suite le fort potentiel de l'affaire.

Cap'tain Bobby fait valser les euros pour soutenir son bébé. La réussite est totale (sic) : 16 bateaux en 2013, 20 au départ de Pornichet en 2013 et 10 à l'arrivée en Angleterre en 2013. Avec une subvention municipale de 58.000 € pour 20 bateaux au départ en 2013, cela fait 2.900 € d'argent public par bateau offert par le contribuable pour permettre à des propriétaires de traverser la Manche... et aux chalets de Noël abandonnés dans les ateliers municipaux de prendre l'air. Cette mascarade, qui coûte, en réalité bien plus cher (dizaines d'heures de services municipaux, réceptions XXL, bateaux pour les officiels...) illustre la politique incohérente développée à Pornichet par Cap'tain Bobby.

On est rapidement passé de la « celtique attitude » prônée par le dossier de presse de la course à la sceptique attitude.

A vot'bon cœur !

Le dossier du devenir du port d'échouage offre un cinglant résumé de la gestion Belliot.
Été 2008, Total paiera. Été 2009, Total va payer. Été 2010, Total pourrait payer. Été 2011, Total pourrait payer un peu. Été 2012, Total aurait pu payer. Été 2013, contribuables et usagers paieront.

Au terme de deux ans à dénigrer l'association de gestion du port d'échouage, pourtant très largement reconnue pour ses compétences et le respect scrupuleux du cahier des charges contracté avec la commune, Robert Belliot vient d'offrir le vieux port de Pornichet à la Chambre de Commerce.

Comme la mariée était peu reluisante après 5 années de répudiation, la mairie vient de lancer, comme par miracle, des travaux conséquents (remplacement des chaines-filles et des bouées de balisage). Autre miracle, il n'y aurait plus de pétrole envasé ni de nouvelle digue en lieu et place de la jetée abattue.

Après les serres municipales, le stade Louis Mahé, la maison de retraite, une partie des tennis... place au port d'échouage. Robert Belliot cherche en fait à vendre les bijoux de famille pour renflouer un budget municipal exsangue. On ne peut pas mener une politique incohérente sans que les habitants en paient les pots cassés.

En cédant le vieux port à la CCI, Robert Belliot, sans le sou, veut éviter de payer les 2 M€ de dévasage et le coût d'une zone de carénage. Tant pis si l'usager, souvent modeste, de ce port d'échouage verra sa facture bondir de 50% minimum durant le temps de la concession accordée à la CCI.

Il est des choix politiques qui valent tous les discours. Robert Belliot ne veut plus mettre un centime dans le port municipal mais offre, durant ses 6 années de mandat, 373.000 € à l'aérodrome de La Baule. Voilà qui a le mérite de la clarté !

Plus qu'un mal de mer, Pornichet a un maire au plus mal.


dimanche 14 avril 2013

La cour !



Depuis 4 ans qu'il trône à l'Hôtel de Ville, Robert Ier règne en offrant ses largesses à ses courtisans les plus zélés. A ces derniers, les moyens du royaume sont offerts. Naturellement toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes à Pornichet ne saurait être que fortuite.

Cachées au cœur de la seigneurie de Camille Flammarion, des données personnelles sommeillent. Parmi elles, le nouveau Graal du marketing, les adresses mail des responsables associatifs de la cité royale. Ces données n'ont naturellement pas vocation à être utilisées autrement que pour les besoins des services royaux.

Sauf qu'à Pornichet, rien n'est comme ailleurs. Les boîtes mail de nombreux Pornichétins impliqués dans la vie associative ont reçu rien de moins qu'une publicité en l'honneur d'un écrivaillon mondain baulo-parisien. Ce dernier semble du reste être l'émetteur du mail puisqu'il est signé de transparentes initiales D. L. Il indique se contenter de nous signaler qu'il ne fait que « transmettre une invitation » émanant de « Jean-Yves Le Vacon et d'amis pornichétins ».

Ces personnes invitent donc leurs amis courtisans à une honorable conférence (le vendredi 19 avril) assurée par le brillant plumitif dans le cadre de la campagne publicitaire qui participe au lancement de son dernier libelle. Nul doute que « M. Le Vacon et ses amis pornichétins » honoreront les milliers d''euros que l'Intendant général ne manquera pas de solliciter au titre de la location des salons de l'hippodrome royal.

Mais qui est donc ce sieur Le Vacon. En auscultant les registres royaux, on ne trouve nulle trace de ce personnage dans une assemblée délibérante. Par contre, il présente d'intéressants états de service auprès de Robert Ier. Il a tout d'abord œuvrer avec diligence pour multiplier les signatures sur un parchemin demandant le départ de notre beau royaume de cet empire de gueux qu'est la repoussante CARENE. Ce même homme a une autre grande qualité, celle de présider une gentille amicale des amis de Robert Ier, appelée Ensemble pour notre Royaume, qui a dorénavant ses habitudes dans les grands salons de l'hippodrome royal.

Dans cet étrange royaume, les choses deviennent donc très simples :
1°- le Roi fait voter par son Assemblée une subvention pour qu'un ami politique assumé,, qui vit de sa plume, organise des conférences en invitant le tout Paris médiatico-mondain et soit donc rétribué de sa peine.
2° - Ce même plumitif récupère le fichier de la vie associative locale géré pour assurer la publicité de ses conférences subventionnées par les contribuables du royaume.
3° - L'écrivaillon transmet via ce même fichier une invitation émanant du Président de l'Association des amis du Roi pour une conférence qu'il assure lui-même dans le cadre de la promotion de son dernier ouvrage.

Si après cela, on trouve normal ce qui se passe dans ce royaume, c'est à désespérer !



jeudi 4 avril 2013

Surendettés


Dès 2008, l’opposition municipale a mis en garde les Pornichétins sur la dérive des finances publiques. Comme c’est son habitude, le maire a balayé dans un borborygme inaudible et d’un revers de main les assertions de ses opposants. Mais aujourd’hui, le Roi est nu !

Entre un hippodrome offert au PMU, un jardin des plantes dispendieux et hors de proportion pour la commune, des méthodes  clientélistes financées par l’argent public, des dépenses inutiles pour une sur-sécurisation hydraulique, des acquisitions foncières dispendieuses et dénuées de toute approche stratégique… la catastrophe était annoncée.

Divers effets d’annonce heureusement restés au rang de promesses sans lendemain évitèrent à Pornichet de sombrer tel le Concordia : complexe sportif à Ermur ou dans la coupure verte, nouvelle jetée au port d’échouage, base nautique au vieux port, maison du patrimoine à Ermur, 3 ou 4 maisons de quartier etc etc.

Dette de "Je"

Depuis peu, le Modem et son avatar local, l’association PAP, la presse locale, des sites Internet et même des UMP dissidents s’émeuvent de l’état des finances communales. Mais, insubmersible, le Maire, devant son Conseil municipal, joue le refrain bien connu du « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien ».

Sauf que les faits sont têtus. Le directeur des études de l’association Contribuables Associés fait part de son inquiétude dans les colonnes de Presse-Océan (3/04/2013) en évoquant la situation financière de la commune de Pornichet. 

Il indique en observant le montant des investissements que « dans le cas de Pornichet, les estivants ne justifient pas tout. Cette commune a une dette élevée, en augmentation de près de 30 % par an, on approche le ratio de surendettement, et les capacités d’investissement sont menacées ».

L’argus des communes développé par cette association, qui est tout sauf une émanation d’un mouvement gauchiste, s’il donne une note de 10 sur 20 à la Ville de Nantes pour sa politique de dépenses publiques,  décerne à Pornichet un infamant 0/20 ! Pour en savoir plus, cliquez ICI !

On dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu, à Pornichet c’est déjà un brasier.

samedi 16 mars 2013

Ethylotest

A Pornichet, la mairie repousse - certainement pour le bien des enfants - la modification des rythmes scolaires à 2014. Par contre, elle est précoce dans l'éducation alcoolique. Elle vient de saupoudrer les menus des cantines scolaires d'alcool.

Mieux que le cheval dans les lasagnes de boeuf, la Ville de Pornichet invente l'alcool dans les repas des 3/12 ans. Comme à Pornichet, la plainte en diffamation est un mode de gestion, chaque lecteur est invité à cliquer ici pour lire la page Internet du site municipal présentant les menus scolaires de la semaine du 11 au 15 mars car dans Le Poulpe tout est vrai !

Au nord y'avait les ch'tis canons

La restauration scolaire a décidé cette semaine de choisir une jolie thématique en offrant aux papilles des enfants des écoles pornichétines des menus 100% Ch'Nord. Naturellement, on évite pas les raccourcis dignes d'un mauvais remake des Ch'tis, mais l'intention pouvait être sympathique.

Seul problème, la mairie a visiblement mis en vacances la diététicienne en charge des repas pour la remplacer par un oenologue conseil :
  •  lundi : repas super équilibré et diététique avec du poisson gratiné au Maroilles (le fameux fromage du Nord) et sa potée de choux vert suivi de fromage (ben quoi le Maroilles on l'aime sans compter) et de fort digestes profiterolles à la chicorée.
  • mardi : encore du choux en entrée (pas drôle la vie dans le Nord...) puis des carottes à la flamande (avec du sucre si on suit la recette) et son incroyable sauté de veau à la bière blanche (Blanche de Wissant ou Blanche de Cambrai : aucun enfant n'a été en mesure de nous l'indiquer...) et un dessert toujours diététique avec du flan à la chicorée (encore de la chicorée !) et aux spéculos. Pour ceux en dénutrition, l'accueil périscolaire proposait pain+Nutella.
  • mercredi : à vous dissuader d'aller au centre de loisirs avec une entrée de légumes au Maroilles, du choux (encore !) rouge et du pain perdu parce que c'est bien connu dans le Ch'Nord c'est pas tous les jours la fête.
  • jeudi : on cherche à calmer le jeu avec une soupe à l'oignon (en l'honneur du mariage Gay ?), une improbable "ch'tillette" pour ceux qui n'ont pas eu le plaisir d'une légère tartiflette lors de leurs vacances d'hiver, un peu de salade (l'estomac vous dit merci).
  • vendredi : c'est Carnaval sans les Géants du Nord. On démarre tout en légèreté avec un cake au lard suivi d'une digeste choucroute de volaille avant un somptueux dessert de poires pochées au vin rouge. Si les mômes ont pu travailler l'après-midi, on ne peut que féliciter les instits.

Vivement la Bourgogne

Après cette diversification alimentaire, nul doute que les enfants attendent une nouvelle thématique du genre semaine bourguigonne.

Imaginez des escargots de Bourgogne au Chablis, du lièvre à la dijonnaise avec sa dose de marc de Bourgogne, des petits fours de Bourgogne, du boeuf bourguignon au Pommard, une pêlée bourguignonne revenue dans un aligoté, un sandre poché au Gevrey-Chambertin, un raisiné de Bourgogne accompagné d'un Crapiaux du Morvan pour le plein de calories.

On passe sur la Normandie, le Bordelais ou l'Armagnac sinon les alcooliques anonymes vont devoir demander l'hippodrome pour la réunion des moins de 18 ans. En tout cas, si le maire veut réduire les horaires d'ouverture des bars pornichétins, il prépare la relève des clients...

Heureusement, à Pornichet, on ne rigole pas avec l'alcool au... guidon. Cette semaine placée sous le signe de Bacchus a été positionnée une semaine avant la participation des écoles de Pornichet au stage de Prévention routière prévu sur le site du parc paysager de Saint-Nazaire. Ouf ! Imaginons une question d'un policier de la prévention routière sur ce que le gamin a mangé le midi à la cantine, et l'élève de Pornichet de répondre : du "veau à la bière blanche"...

vendredi 1 février 2013

Gadoue



L’incapacité de la municipalité Belliot de gérer correctement Pornichet est encore criante ces jours-ci. Qui a tenté de prendre l’avenue de Saint-Sébastien pourra en témoigner !

La gadoue, la gadoue,
Du mois de septembre au mois d’août,
Faudrait des bottes en caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue…

Inutile de convoquer Serge Gainsbourg, Petula Clark ou Jane Birkin pour constater l’affligeante situation d’une voie majeure de Pornichet, l’avenue de Saint-Sébastien, abandonnée par la municipalité Belliot au bon vouloir des promoteurs.

Danger

On savait déjà que Little Bobby ne comprenait rien à l’urbanisme, il suffit de voir la tournure que prend l’avenue de Saint-Sébastien. On sait aussi que Little Bobby défouraille l’arme de la diffamation dès qu’il est fait allusion à sa bienveillance à l’égard des magnats locaux de l’immobilier. C’est donc probablement le hasard si les sens interdits valsent et les routes sont coupées au gré des besoins des toupies à béton et des grues de chantier.

On découvre à présent que Little Bobby se moque totalement de la sécurité de ses habitants en laissant les promoteurs transformer impunément l’avenue de Saint-Sébastien en gigantesque bourbier. Ce mercredi, un intrépide – pour ne pas écrire un irresponsable – sexagénaire a eu l’idée – saugrenue, forcément saugrenue – d’emprunter à bicyclette l’avenue de Saint-Sébastien. L’inconséquent osa freiner, résultat : une jolie chute et le soulagement de l’automobiliste roulant derrière lui qui l’a miraculeusement évité.

Clin d’œil de ce fait « d’hiver », la chute eut lieu juste devant le domicile de l’adjoint à la sécurité qui devient un spécialiste de l’insécurité routière en ayant autorisé, toujours sur l’avenue de Saint-Sébastien, la sortie en pleine courbe du parking du dernier né d’Ataraxia… le promoteur du Crédit Mutuel.

Avec la suite des travaux des immeubles Lamotte et Ataraxia, le démarrage des immeubles Kaufman & Broad et Bouygues, les camions ont fait de l’avenue de Saint-Sébastien leur ligne droite des Hunaudières rivalisant de leurs roues gigantesques pour déposer leur gangue de terre humide sur la voie publique.

Osez pauvre citoyen toucher à votre clôture ou à la couleur de votre enduit sans être passé par la case mairie et vous aurez derechef la visite des pandores municipaux. Par contre, si vous êtes un gros promoteur immobilier vous pouvez en toute tranquillité déverser votre boue collante sur les avenues pornichétines. Selon que vous serez puissant ou misérable…  air connu à Pornichet.

Chantier propre

L’incurie de la gestion de Little Bobby est symbolisée actuellement par l’état de la voirie municipale abandonnée à des chantiers organisés en dépit du bon sens sur le plan de la circulation automobile et à des travaux immobiliers sans contrôle. Pornichet part à vau-l’eau.

Pourtant si prompt à vilipender Saint-Nazaire et la Carene, Little Bobby ferait bien de s’en inspirer en terme de gestion de chantier. Dans les ZAC de la Carene, les promoteurs immobiliers ne jouent pas un remake du Dakar. Ils doivent respecter les principes d’un chantier propre avec notamment un nettoyage des véhicules de chantier en sortie de zone boueuse.

La Ville de Pornichet, elle-même, avait du temps de Jacques Lambert l’habitude d’imposer les exigences d’un chantier propre. Ainsi lors des lourds travaux du groupe scolaire du Pouligou ou de Quai des Arts, les camions devaient passer leurs roues au jet d’eau avant de sortir de la zone de chantier pour le plus grand bonheur des usagers de la voirie municipale.

A la différence de Little Bobby, Jacques Lambert a toujours considéré Pornichet comme une ville globale ne différenciant pas les quartiers aisés des quartiers plus populaires. D’ailleurs, comme s’interrogeait un riverain de l’avenue de Saint-Sébastien, qui imaginerait que la situation vécue par les usagers de l’avenue de Saint-Sébastien serait tolérée du côté de l’avenue de Mazy ou du Littoral ? Peut-être qu’après tout, les habitants du quartier de Saint-Sébastien ont un grand tort, ils votent peu pour Little Bobby et ses comparses.

Dans 14 mois, espérons que les électeurs s’inspireront du dernier refrain de l’opus gainsbarrien pour l’adapter à la situation locale :
L’année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue