jeudi 28 juillet 2011

Web-tu là ?

Enfin, Robert Belliot ne va pas ouvrir son ordinateur en se demandant quelle turpitude de sa gestion municipale, les citoyens engagés de Pornichet le Poulpe vont encore dénoncer.

Comme chaque été, le Poulpe déplie ses tentacules acérées à d'autres latitudes, dans une eau beaucoup plus claire que celle qui dégouline de l'Hôtel de Ville de Pornichet.

Mais Bobby et ses sbires devraient tout de même se méfier, le Poulpe à tout plein d'amis prêts à nourrir le Web, même en août, si la bande de l'Hôtel de Ville commettaient ses errements hebdomadaires.

Si Happy Pornichet vous laisse sur votre faim, ce que l'on peut comprendre, lisez donc le dernier opus de la saga du Poulpe, écrit par le polardeux Pierre Cherruau et le journaliste Renaud Dély. Il s'intitule la vacance du Petit Nicolas (éditions Baleine), et cela s'annonce corrosif à souhait et idéal pour revenir en septembre, remonté comme une pendule, pour mener la lutte contre les valeurs et les méthodes des occupants temporaires de l'Hôtel de Ville.

Bon été.

samedi 23 juillet 2011

L’être et le Guéant


Devant le scepticisme général de la population à l’égard du bien-fondé de dépenser plus de 15 M€ d’argent communal dans un hippodrome, Robert Belliot ressort son arme fatale : la sécurité. Manque de chance, le dernier rapport local sur la délinquance démontre que la méthode Belliot c’est du pipeau !

Ah ! l’été à Pornichet, ce ciel bleu (parfois) et ses rues bleues aux couleurs des forces de l’ordre, cela fait kiffer un max Super Belliot. CRS, Police nationale, Police municipale, officine privée, à pied, à vélo, en tricycle (si, si, on les a vus), en voiture, en camion, dans les avenues, sur les places, sur les plages, le jour, la nuit, on n’y voit que du bleu... Enfin, le maire de Pornichet voudrait nous le faire croire.

Place Beauvau

Menton martial, pose virile, Robert Belliot a sollicité tout ce qui incarne la sécurité pour un joli coup de com articulé autour d’une seule idée : “prévention et sécurité : des effectifs supplémentaires à Pornichet”, sous-entendu c’est grace à Bobby. Sauf que communication et information, ce n’est pas la même chose.

Pourtant le pieux journal Ouest-France va devoir partir à confesse. En effet, comme trop souvent (ah les compte-rendus des conseils municipaux glorifiant l’action du Grand Leader et coupant toute analyse de l’opposition avec une efficacité que ne renieraient pas les services syriens de ce brave Assad), le quotidien catho, dans son édition du 19 juillet, a repris sans une once d’analyse critique la logorrhée municipale. Ce n’est pourtant pas la chaleur estivale qui pourrait justifier un assoupissement de la vigilance journalistique du rédac-chef local.

Le titre du communiqué de presse municipal est repris tel quel par l’article de Ouest-France. La photo d’illustration est la même que celle qui figure sur le site Internet municipal. Plusieurs paragraphes sont même des copier-coller du dit communiqué municipal. Mieux encore, par un raccourci que même Super Bobby n’aurait pas osé faire, l’article du localier indique que “Pornichet double les équipes de renfort”.

L’urgence quotidienne ne devrait tout de même pas empêcher de réfléchir deux minutes sur les assertions de l’ex-UMP pornichétin. Dans les faits, jamais les plages n’ont compté aussi peu de policiers. Les coupes sombres gouvernementales sont passées par là et le CRS body-buildé dans son Tshirt moulant jumelles aux yeux tient plus du souvenir que de la réalité. Et, ce ne sont pas 2 policiers sur des tricycles dignes des Playmobil qui changeront grand chose à l’affaire.

En outre, les moyens de police nationale, principalement des CRS, ne sont pas uniquement affectés à Pornichet mais couvrent Le Pouliguen, La Baule et Pornichet, ce n'est pas tout à fait la même chose...

Enfin, il est intéressant de noter que rien n'est dit sur la vidéo-surveillance, l'alpha et l'oméga de la politique sécuritaire de Super Bobby. La mairie serait-elle gênée aux entournures avec ce dispendieux dispositif qui n'apporte pas de résultat mesurable ? Serait-elle gênée par une incapacité à gérer effectivement ce dispositif ? Serait-elle gênée par les 60.000 € d'argent public bientôt dépensés en vidéo-surveillance sur l'hippodrome ? Serait-elle gênée par le dernier rapport de la Cour des Comptes qui dénonce ces dispositifs au regard des « risques de dérives dans l'utilisation notamment en terme de respect de la vie privée » ?

Passe ton Bachelier d'abord

En fait, on peut penser que la dérive droite sécuritaire de Robert Belliot est surtout un contre-feu au rapport annuel de l'Agence de Développement Durable de la Région Nazairienne sur la délinquance dans la CARENE et dans CAP Atlantique. Cette structure para-publique, dont le maire de Pornichet est un administrateur, n'a pas pour habitude de rédiger des brulots.
Aussi, lorsqu'elle écrit que Pornichet présente « un taux de criminalité » de 67 ‰ (contre 87 ‰ à Saint-Nazaire, 73 ‰ à La Baule et 47 ‰ au Pouliguen), il n'a pas de quoi fanfaronner. D'autant que cette même analyse précise que la hausse des actes de délinquance « résulte principalement d'un plus grand nombre de faits enregistrés à Pornichet ». 
 
Ces chiffres présentés aux élus locaux et aux représentants de l'État ont déclenché une violente saillie du Monsieur Sécurité de Pornichet, Daniel Bachelier. Devant un parterre d'élus et de fonctionnaires médusés, il a nié les évidences et – en tout petit Guéant qu'il est – a dénoncé cette étude et les statistiques qui l'alimentent.

Incapable de comprendre la méthodologie de cette étude récurrente depuis de nombreuses années ni l'origine policière des chiffres, il a voulu casser le thermomètre pour endiguer la fièvre. Visiblement, le sieur Bachelier est comme son maire, incapable de bosser ses dossiers pour les maîtriser et tout aussi incapable de regarder la réalité en face.

A jouer avec la sécurité, beaucoup d'élus de droite et d'extrême-droite se sont brûlés, y compris Sarkozy avec sa honteuse sortie grenobloise de l'été 2010. Visiblement, cela n'empêche pas Robert Belliot et ses affidés de poursuivre dans cette veine sécuritaire quitte à dépenser des centaines de milliers d'euros inefficaces. En fait, si insécurité massive il y a à Pornichet, c'est plutôt celle de la gestion des deniers publics...



dimanche 17 juillet 2011

Grande Braderie

Si les caisses du PMU sont pleines, celles de Pornichet sont vides. 15 jours après un Conseil municipal surréaliste de fatuité, Robert Belliot, le roi de la dépense, fait les fonds de tiroir en vendant les bijoux de famille. Dernier exemple en date : l'Office du Tourisme.
Chaque semaine une nouvelle plus consternante que la précédente met à nu la gestion calamiteuse de l'équipe Belliot. Cette semaine, au détour des annonces légales, le lecteur assidu découvre que Robert Belliot vend les locaux de l'Office du Tourisme. Dans une municipalité qui a le communiqué de presse facile, on aurait pu s'attendre à quelques informations par exemple sur un des dispendieux panneaux vidéos avec une annonce du genre : “collectivité locale vend patrimoine communal, urgent cause faillite”.
Les caisses sont vides
N'en déplaise à Robert Belliot, la situation financière de la commune est alarmante. Incapables de l'expliquer, le maire et son adjoint-petit comptable ont délégué le secrétaire de mairie pour expliquer lors du conseil municipal de juin l'état des finances. L'emphase allant souvent de pair avec la suffisance, le fonctionnaire envoyé en mission politique devait convaincre que si des – (moins) apparaissent dans le compte administratif 2010 de la commune (l'équivalent du bilan comptable), il fallait les comprendre comme des éléments positifs. Pas simple et pas crédible.
Les finances communales sont en crise pour au moins 4 raisons :
  • Robert Belliot n'assume pas sa politique dispendieuse. Il masque le train de vie pharaonique de la commune en recourant discrètement à l'emprunt, tellement moins visible que l'impôt. En plus, l'essentiel de la charge de la dette pèsera sur le prochain maire, alors se dit Bobby, pourquoi s'en faire ?
  • Robert Belliot n'a toujours pas pris conscience des exigences des finances publiques. Il dépense à tout va sans stratégie financière, il ne gère pas son stock de dettes transformant des emprunts longtemps à taux faibles en bombes à retardement et il n'augmente pas les recettes fiscales de la commune pour ne pas déplaire à sa clientèle de retraités aisés.
  • Robert Belliot est incapable de mobiliser le privé pour conduire sa politique d'investissement. L'hippodrome, les pompes, le parc paysager, les espaces publics autour d'opérations immobilières, les (possibles) panneaux photovoltaiques, les panneaux vidéo... tout est financé par l'argent public.
  • Robert Belliot conduit une politique dépensière par une gestion clientéliste de la commune. Réceptions à tout va, subventions XXL à quelques associations en vue à l'Hôtel de Ville, sponsoring sportif très très ciblé, travaux de voirie sélectifs... Et comme l'absence de vision stratégique et la volonté de napalmiser Pornichet sous les parkings entrainent des acquisitions foncières onéreuses et désordonnées, le navire prend l'eau.
Chez ma tante
Depuis quelques mois, Robert Belliot semble un peu géné aux entournures sur l'état des finances communales et cherche à masquer ses passages réguliers au Mont-de-Piété.
Conscient qu'il ne pourra pas toujours dire que tout est de la faute de l'affreuse municipalité socialiste qui a eu l'outrecuidance de multiplier les services à une population, qui dans la psychée belliotiste, ne demanderait que de la police et de la propreté, Bobby la Dépense vend à l'encan le patrimoine communal. Il oublie juste qu'en agissant ainsi, il appauvrit Pornichet, mais est-ce vraiement un problème pour lui ?
Pour écoper, l'équipe Belliot avait en toute discrétion spolié le CCAS en l'obligeant à céder à la commune pour 1 euro symbolique le site des anciennes serres municipales à la Pointe du Bec pour la revendre sans concurrence un million d'euros.
Quelques semaines, plus tard, il faut se pencher sur la rubrique des petites annonces de la presse locale pour voir de nouveaux biens immobiliers communaux situés avenue Outtier être cédés. Quelques semaines encore après, le CCAS est encore mis à contribution pour céder du côté d'Ermur un foncier pourtant stratégique afin d'organiser à terme une voirie convenable entre la Villès-Davaud et le centre de Pornichet.
Ce coup-ci, ce sont les locaux de la Direction de l'Office du Tourisme et de la Direction de Quai des Arts qui sont mis en vente, dans le cadre, une fois n'est pas coutume, d'une véritable procédure. Les 280 m², situé au-dessus de la Biscuiterie des Marais, avaient été âprement négociés du temps de la munipalité Lambert dans le cadre de la cession de l'assiette foncière des anciennes halles. L'Office du Tourisme n'avait plus de directeur, maintenant, il n'a plus de locaux et sans doute plus beaucoup d'ambition. Navrant !
Symbole de l'indécence à l'oeuvre en ce moment, les salariés eux-mêmes (et leur Présidente ?) ont appris la nouvelle... en lisant la presse. Quelle élégance !
D'un côté des dépenses somptuaires et des acquisitions immobilières incohérentes (locaux pour les adjoints avenue des Petites Orphelines par exemple), de l'autre une négation de la réalité financière. La petite musique que joue les derniers grognards du belliotisme ressemble à s'y méprendre à celle de l'orchestre du Titanic s'enfoncant inexorablement vers les abysses.

jeudi 7 juillet 2011

Après l'heure...

Même en République la ponctualité demeure la politesse des Rois. Au-delà de ses retards maladifs à chaque réunion, le monarque pornichétin démontre en permanence son incapacité à anticiper les évènements… même les plus prévisibles. Une nouvelle illustration de l’extrême difficulté pour Robert Belliot de prendre l’exacte mesure de sa fonction.

Lorsqu’on discute avec divers agents municipaux de Pornichet, nombreux sont ceux qui se plaignent du fonctionnement interne marqué par un bricolage permanent et des décisions budgétaires à l’emporte-pièce qui nuisent à l’efficacité du service public. Monomaniaque avec l’hippodrome, Robert Belliot a fait preuve de grandes légèretés dans la gestion de la commune ces derniers mois.
Zone de travaux
A Pornichet, depuis des lustres, tout est fait pour éviter les travaux intempestifs durant les vacances. Robert Belliot avait mis à mal cette pratique en 2009 en fermant pour travaux anticipés le giratoire de l’hippodrome en plein 15 août.
Alors que juillet est bien entamé, la rotonde du port d’échouage et le boulevard des Océanides sont assaillis de véhicules et de matériel de chantier pour mener à bien la remise en état du local communal de la Rotonde, en l’espèce l'ex restaurant Parfum de Plage. Ce dernier a changé de locataire, le propriétaire, en l’occurrence la Ville de Pornichet, a donc lancé… mais trop tard, la procédure nécessaire à la sélection d’un nouveau gestionnaire. Résultat, ce restaurant, important dans l’offre et l’image de Pornichet, a été fermé tout le printemps, malgré une météo radieuse, et le sera encore une bonne partie de juillet. Cet amateurisme municipal nuit à l’image touristique de Pornichet et pénalise la dizaine de salariés qui aurait trouvé matière à emploi. Mais le maire avait sans doute mieux à faire en congédiant de facto son adjointe au commerce.
Du côté de Bonne-Source, la pression de nombreux Pornichétins a conduit le maire à lancer des travaux de confortement d’un tronçon du chemin côtier. Alors que familles, poussettes, personnes à mobilité réduite, adeptes du footing… veulent profiter de ce chemin côtier payé par la CARENE, le maire de Pornichet en livre une partie à un chantier de travaux publics. Une étrange manière de saluer les juilletistes.
Tant pis pour eux
Depuis le début des années 2000, la Ville de Pornichet a confié la gestion du mini-golf municipal à l’Office du Tourisme. Préférant visiblement voir le personnel de cette association mettre en ligne textes et images de ses dispendieux panneaux vidéos de propagande plutôt que de gérer le mini-golf, Robert Belliot a décidé ex abrupto de changer de gestionnaire.
Sauf qu’une fois encore le maire a agi par réaction et non par anticipation. Résultat, la procédure de sélection est lancée très tardivement, début mai, et les nouveaux gestionnaires choisis ont eu les clés après la Pentecôte. Quand on sait que cette activité a besoin d’une belle météo pour atteindre son point d’équilibre financier, les nouveaux exploitants doivent amèrement regretter d’avoir perdu le chiffre d’affaires conséquent que l’exceptionnelle météo du printemps leur aurait assuré. En laissant fermé cet équipement municipal notamment lors des vacances de Pâques et des ponts de mai/juin, Robert Belliot aura donné une image tristounette de Pornichet aux touristes du printemps.
Dans la même veine, le bar à huitres a eu le droit de tirer ses rideaux en plein début de la période estivale. Une fois encore, la procédure de succession du précédent gestionnaire n’a pas été anticipée. Pourtant, lorsqu’on connait les relations pour le moins proches entre le maire et l’ancien exploitant.... Il a fallu attendre la fin juin pour voir une commission des marchés être réunie à la hâte pour décider du nouveau gestionnaire.
La question intéressait visiblement le maire puisqu’il a daigné, une fois n’est pas commune, honorer de sa présence cette commission. Au terme d’une séance qui sentait l’entourloupe, au point que le représentant des commerçants non sédentaires n’a pas voulu ratifier la décision de la commission, tenue d'une main ferme par le maire, ses élus et ses affidés, un nouvel exploitant a été désigné. Tout à sa joie, il a embrassé un adjoint au maire, probablement pour le remercier de sa neutralité... bienveillante. In fine, l’exploitant est désigné, mal désigné et désigné trop tard. Quelle réussite !
Toujours dans la série, trop tard, toujours trop tard, de nouveau la question du marché. En urgence absolue, dérogeant aux règles de convocation des commissions municipales, Minimum Belliot convoque une cession pour... reculer de 30 minutes la fin du marché estival. Pour faire plaisir à qui ? Avec quelles conséquences en terme de stationnement pour la plage et de nettoyage du quartier ? Pourquoi avec une telle précipitation ? Décidémment, Robert Belliot ne trouve pas le bon tempo !
Il serait fastidieux de multiplier les exemples mais à travers ces quelques dysfonctionnements apparait clairement une gestion approximative de la commune faute d’une anticipation des mesures de bonne administration. Avec la gestion à la mode à papa, ce n'est pas happy Pornichet mais Papy Pornichet.