jeudi 25 décembre 2008

Lettre au Père Noël - n°5

Voilà Noël et son improbable trêve des confiseurs. Souhaitons à Pornichet que son maire respecte les traditions, cela ferait des vacances à tout le monde et surtout au portefeuille des contribuables pornichétins. En effet, Robert Belliot multiplie les effets d'annonce tel un enfant mal élevé passant des commandes totalement démesurées au Père Noël. Aujourd'hui, 5ème et dernier cadeau demandé par le maire de Pornichet : un hippodrome tout neuf.

Depuis plusieurs années, la commune de Pornichet bataillait pour trouver un financement faisant reposer la charge du nouvel hippodrome sur le monde des courses, voire des jeux, et pas sur le contribuable pornichétin. D'un trait de plume, Bob le Généreux (avec l'argent des autres) sort le chéquier pour offrir des sous à ce malheureux PMU, qui a juste dégagé 700 millions d'euros de profit en 2007.

Une ardoise historique


Autant le dire clairement, ce projet d'hippodrome à la sauce Belliot à tout de la catastrophe budgétaire pour Pornichet. Jamais dans l'histoire de notre commune, un maire, soutenu par l'assourdissant silence de ses colistiers, n'a joué à la roulette russe de la sorte avec les finances de la commune. En effet, au-delà des effets d'annonce sur un coût de tribune à 4,5 M€ HT à la charge de la commune, cette opération induit de nombreux investissements qui vont alourdir une note déjà bien salée, d'autant que les aides publiques espérées risquent d'être bien limitées en ces temps de rigueur budgétaire.

Pour permettre la réalisation de ce projet, la Ville de Pornichet va devoir aider la société des courses à financer les 8 M€ (source : Presse-Océan du 24/12/08) que coûteront les nouvelles pistes, reconfigurer le boulevard de Saint-Nazaire, dimensionner les pompes de refoulement des eaux pluviales pour assurer une sécurité absolue de la piste en sable fibré, trouver un exploitant pour le restaurant panoramique et les salles de réception, sans parler du parc paysager pour occuper l'espace...

Fin de partie

Dans sa volonté farouche de ne rien retenir de la cohérence du projet Hippocampe, Robert Belliot n'hésite pas à insulter l'avenir de Pornichet en retenant la solution de positionner la tribune côté Saint-Sébastien. En effet, derrière ce choix se cache le fait que le centre-ville sera bloqué par le positionnement des pistes à tout jamais. Avec la solution Belliot, c'est Pornichet qui paie le monde des courses et qui s'interdit la possibilité, à l'horizon 2015, d'installer dans ce secteur un casino de nouvelle génération et donc de générer un attracteur de flux de clientèle pour le centre-ville et des recettes indispensables pour la commune.

Un maire doit avoir l'humilité de penser qu'il n'est que de passage et que parmi ses obligations morales, il y a celle de laisser des espaces de développement et d'évolution aux générations futures. Robert Belliot ne semble pas capable d'avoir ce type de réflexion. A 365 jours par an d'animations en centre-ville et de recettes fiscales pour la commune, il a préféré se contenter de 22 soirées hippiques. Encore une fois, comprenne qui pourra...

Panier percé

En conservant (cf. articles précédents) le Quai des Arts comme unité de compte, la fibre hippique de Robert Belliot va mettre Pornichet sur la paille, jugez plutôt :

  • Construction de la nouvelle tribune : 1,3 Quai des Arts
  • Participation à la réalisation des pistes : 0,5 Quai des Arts
  • Restructuration de la voirie : 0,5 Quai des Arts
  • Dimensionnement adapté des pompes de l'hippodrome : 1 Quai des Arts

Ainsi, au bas mot, Pornichet va payer plus de 3 fois l'équivalent de Quai des Arts tout en bloquant le développement de son centre-ville pour des décennies. Quel talent ce Bobby !


En ce jour de Noël, les contribuables de Pornichet, comme dans beaucoup de familles, vont pouvoir faire la note. La commande au Père Noël de leur "cher" maire devrait s'élever à 47 millions d'euros, l'équivalent astronomique de 12 Quai des Arts. Et, pour éviter de charger la barque, nous n'intégrons pas d'autres annonces (maisons de quartier, crèche, boulevard de la République, parking avenue de Bonne-Source...). Autant dire que l'avenir de Pornichet est très inquiétant.


Comme beaucoup, l'équipe du Poulpe va profiter de la période des Fêtes pour prendre le large. Elle vous donne rendez-vous en janvier avec plein de sujets passionnants. Meilleurs vœux à tous et surtout à Pornichet, qui va en avoir bien besoin.


mercredi 24 décembre 2008

Letre au Père Noël - n°4

Après 10 mois aux commandes de Pornichet, Robert Belliot ne semble toujours pas avoir compris que campagne électorale permanente et gestion des deniers publics ne font pas bon ménage. Tel un enfant, le maire de Pornichet fait sa liste de cadeaux sans se soucier, qu'au final, les Pornichétins paieront et paieront très chers. 5 jours pour 5 cadeaux... Aujourd'hui : le parc paysager.

On allait voir ce que l'on allait voir. Durant la campagne électorale, Bob le Démago promettait hippodrome neuf, parc paysager et même lac en cœur de pistes. Rien n'y faisait, celui qui n'était encore que le futur maire de Pornichet était persuadé de pouvoir marcher sur l'eau de l'hippodrome. Évidemment, les faits étant têtus, il perd pied et le lac disparaît en catimini. Par contre, obstiné pour ne pas dire borné, il maintient vaille que vaille son parc paysager, quitte à plomber les finances communales. "Après moi, le déluge" se dit le nouveau maire en décidant de placer son mandat sous les auspices de cette expression.

Dîtes-le avec des fleurs...

Même pas peur, Robert Belliot lorsqu'il affiche un coût d'investissement de 4,2 M€ TTC, l'équivalent de Quai des Arts, pour réaliser la toute petite première tranche de son projet de parc paysager. Pour ce prix, le paysagiste ne cache même pas dans sa réponse qu'il n'y aura pas grand chose. Pour que cela commence à ressembler à quelque chose, il faudrait ajouter un bon million d'euros HT supplémentaire et compter en supplément sur des mécènes (Total au hasard). Le paysagiste, pudique, évoque "des interventions suggérées pouvant arriver plus tard" et le fait que "d'autres viendront compléter le grand tableau du parc".

3,5 M€ HT, et pour ce prix là, vous n'aurez même pas le droit de faire le tour de l'hippodrome, car le cheminement prévu commence... nulle part (un espace improbable entre voie express, profond fossé d'eau pluviale et voirie d'accès à l'hippodrome) pour s'achever.. tout aussi nulle part (en face d'Intermarché). Pardon, vous pourrez tout de même aller au cœur des pistes pour approcher la douve centrale, émotion garantie évidemment, avant de... faire demi-tour pour retourner vers le nulle part du sud-est ou le nulle part du nord-ouest.

En contrepartie, vous aurez droit à des "stations écologiques", à un "parc des eaux calmes et des jardins flottants", à "une ligne souple menant du levant au couchant", à "explorer l'étendu" (sic), à un "jardin des bateaux ivres"... Euh, ce sont les bateaux qui sont ivres ?

Plus merveilleux encore, tout le projet repose sur une relation aux "eaux dormantes", sauf que les élus ont annoncé un vaste plan d'investissement (5 M€ au minimum) pour faire disparaître l'eau de l'hippodrome. Deux hypothèses alors, soit les pompes et autres techniques de maitrise des eaux fonctionnent parfaitement et alors nous avons droit au "jardin des eaux absentes" , soit le contribuable paie très cher des pompes qui doivent surtout ne pas évacuer l'eau de l'hippodrome. Comprenne qui pourra !

Et puis, dans la série "plus c'est gros, plus çà passe", le même paysagiste a confirmé, avec force opinement de tête du maire, qu'un seul agent des espaces verts sera nécessaire pour entretenir les 20 hectares de ce parc paysager. Dis donc Robert, faut appeler toute suite Delanoë et lui dire qu'il se fait avoir avec son bataillon de jardiniers et ses 11 M€ de budget annuel pour entretenir les 22 hectares du jardin du Luxembourg. Vraiment, il ferait bien de venir en stage à Pornichet, parce qu'ici, foi de DRH d'une usine aéronautique, la productivité, on connait !

Le roi de la dépense

En conservant (cf. articles précédents) le Quai des Arts comme unité de compte, la main verte de Robert Belliot a un prix lourd, très lourd, même s'il est probablement très inférieur à la dure réalité des faits. Son projet de base du "parc des eaux calmes et des jardins flottants" coûtera un peu plus cher que Quai des Arts... pas mal pour quelques plantations.


Pour sa quatrième commande au Père Noël, Robert Belliot demande donc un chèque de plus de 4 M€ aux contribuables pornichétins. En plus, il grève durablement et en toute impunité le budget de fonctionnement de la commune car, sauf à transformer en quelques années ce parc en un espace médiocre, il va falloir injecter en permanence de jolis moyens pour maintenir un bon niveau de qualité.

mardi 23 décembre 2008

Lettre au Père Noël - n°3

Après 10 mois aux manettes de Pornichet, Robert Belliot ne semble toujours pas avoir compris que campagne électorale permanente et gestion des deniers publics ne font pas bon ménage. Tel un enfant, le maire de Pornichet fait sa liste de cadeaux sans se soucier, qu'au final, les Pornichétins paieront et paieront très cher. 5 jours pour 5 cadeaux... Aujourd'hui : l'école publique Gambetta.

Exiguë, éclatée aux quatre coins d'une cour enclavée, vieillissante et peu évolutive, l'école publique Gambetta est une centenaire un peu essoufflée. Le projet Hippocampe s'était penché sur son cas : déplacement du côté de Quai des Arts ou extension vers l'hippodrome en intégrant l'école des Ramiers ? L'équipe Lambert penchait pour cette dernière solution. N'écoutant que sa bonne parole, Robert Belliot choisit unilatéralement la solution, diagnostiqueé, en 2006, comme la pire par tous les experts, celle d'implanter un groupe scolaire à partir de l'école des Ramiers.

Un maximum de surcoûts

Le déplacement de l'école Gambetta, plus grande actuellement que l'école des Ramiers, impose de reconstruire au moins 6 classes, 1 restaurant scolaire (les enfants des Ramiers prennent actuellement leurs repas à Gambetta), divers espaces complémentaires (bureaux, salles de motricité...) et une nouvelle cour. Et, comme l'addition n'est pas suffisante, il faut aussi créer de nouveaux espaces pour l'accueil périscolaire. Pas mal !

Le fait de déplacer l'école Gambetta pour y implanter des équipements associatifs induit la transformation des salles de classes en salles associatives dans le respect naturellement des normes en vigueur. Au final, environ 1.000 m² seront entièrement à réaménager et chacun sait qu'un changement d'usage dans des bâtiments anciens réserve rarement de bonnes surprises en terme de coût.

Une absence de recettes

En choisissant le secteur enclavé de l'ilot Victor Hugo pour accueillir environ 200 élèves (bonjour les conditions d'accès matin et soir !), Bob le Bafouilleur prive Pornichet de recettes potentielles. En effet, il ne valorisera pas un foncier onéreux, acquis progressivement par la commune pour proposer une offre de logement social et libre à proximité immédiate du centre-ville.

Le calcul économique est d'autant plus aberrant que les écoles constituent l'un des équipements publics les moins subventionnés, la commune assumant près de 90% des coûts.

Les Pornichétins paient l'addition

En conservant (cf. articles précédents) le Quai des Arts comme unité de compte, le génie de Robert Belliot a un prix lourd, très lourd :

  • Reconstruction de l'école Gambetta et de ses annexes = 0,8 Quai des Arts
  • Transformation de l'école Gambetta en locaux associatifs = 0,3 Quai des Arts
  • Manque à gagner par absence de cession foncière = 0,5 Quai des Arts


Pour sa troisième commande au Père Noël, Robert Belliot demande un chèque d'environ 6 M€, soit deux années de capacité d'autofinancement de la commune. Un gouffre ! En ayant comme politique de systématiquement jeter l'argent du contribuable pornichétin par les fenêtres, Robert Belliot n'aura pas trop d'effort à faire pour baptiser ce futur groupe scolaire.Il hésitera entre groupe scolaire Madoff ou école Kerviel...



lundi 22 décembre 2008

Lettre au Père Noël - n°2

Après 10 mois aux manettes de Pornichet, Robert Belliot ne semble toujours pas avoir compris que campagne électorale permanente et gestion des deniers publics ne font pas bon ménage. Tel un enfant, le maire de Pornichet fait sa liste de cadeaux sans se soucier, qu'au final, les Pornichétins paieront et paieront très cher. 5 jours pour 5 cadeaux... Aujourd'hui : la place du 8 mai.

Pour aider nos lecteurs à mesurer la folie des grandeurs qui frappe l'édile pornichétin, nous prendrons le Quai des Arts comme unité de compte. Pour mémoire, cet équipement culturel a couté 4 M€ à la commune et, en 14 ans, l'équipe Lambert a consacré l'équivalent de 7 Quai des Arts pour financer l'ensemble des investissements exceptionnels et récurrents engagés par la commune. Au regard de l'état très satisfaisant des finances communales début 2008, Robert Belliot devrait pouvoir investir 8 Quai des Arts sur une décennie. Qu'on se le dise !

La voiture reine

Partout, la place de la voiture dans les centres-villes est remise en cause. Partout, la qualité de vie suppose un partage de l'espace public offrant à la voiture sa place mais rien que sa place. Partout, on mène des politiques de maitrise du stationnement. Partout, on sait que plus on crée des places de stationnement plus la circulation augmente et congestionne les villes. Partout, sauf à Pornichet où Belliotix, le chef de village, a décidé de résister à la remise en cause de la voiture-reine.

Pendant sa campagne électorale, et pensait-on, de manière démagogique, Robert Belliot annonçait un parking à étage en centre-ville. Pour le malheur de Pornichet, le nouveau maire confirme son engagement électoral car il est persuadé que l'avenir de Pornichet passe par toujours plus de voiture en centre-ville et sur les boulevards qui pourtant entourent son projet de parc paysager.

Lors de la réunion portant sur la révision du Plan Local d'Urbanisme, Bob le Bafouilleur a confirmé son intention de construire un parking à étage sur la place du 8 mai. Et dans la série, toujours plus fort, notre ineffable maire a décidé, sans aucune étude évidemment, que ce parking ferait 600 places, l'équivalent de celui du Ruban Bleu à Saint-Nazaire...

A Pornichet, la commune achète pour plus de 3 M€ de foncier afin de faire vivre des habitants en centre-ville, avant de rayer d'un coup cette ambition pour construire un hideux parking à étages. Et, comme à Pornichet, nous sommes évidemment plus malins qu'ailleurs, on se paie le luxe de construire un tel parking uniquement pour répondre à la pression d'une trentaine de matinées par an. En effet, ce parking est trop loin des plages pour répondre à ce type de besoin et trop éloigné de la future tribune de l'hippodrome (500 m) pour servir véritablement aux soirées hippiques.

Un hôtel payé par les Pornichétins

Le maire de Pornichet, en adepte forcené du fait du prince, a également annoncé l'implantation d'un hôtel, sur cette même place du 8 mai, avec vue sur... parking. C'est très fort. En fait, Robert Belliot semble vivre sous l'ombre pesante d'Hippocampe et il pense qu'en prenant les ingrédients de ce projet global il parviendra à un résultat. Il a raison, il y aura un résultat et il sera désastreux pour Pornichet.

L'implantation d'un hôtel répond à des contraintes diverses rendant très complexe ce type d'opération. Au-delà de la qualité intrinsèque du site, il faut un coût de foncier très faible. Donc, pour faire oublier la vue sur parking, Bob le Bafouilleur devra offrir le foncier pour espérer l'arrivée d'un hôtel. Et oui, ce n'est pas parce que Bob veut que Bob peut.

Une note encore très salée

Le coût du cadeau n°2 (parking de 600 places + hôtel) demandé par Robert Belliot au Père Noël : 3 Quai des Arts :

  • Construction d'un parking en ouvrage de 600 places = 2 Quai des Arts
  • Manque à gagner par absence de cessions foncières pour des programmes d'habitat = 1 Quai des Arts


Pour sa deuxième commande au Père Noël, Robert Belliot demande un chèque de 12 M€ aux Pornichétins pour rendre inhabitable un quartier à 150 m de la place du Marché. Qui a dit qu'un maire devait préparer l'avenir ?


dimanche 21 décembre 2008

Lettre au Père Noël - n°1

Après 10 mois aux manettes de Pornichet, Robert Belliot ne semble toujours pas avoir compris que campagne électorale permanente et gestion des deniers publics ne font pas bon ménage. Tel un enfant, le maire de Pornichet fait sa liste de cadeaux sans se soucier, qu'au final, les Pornichétins paieront et paieront très cher. 5 jours pour 5 cadeaux... Aujourd'hui : les équipements sportifs.

Pour aider nos lecteurs à mesurer la folie des grandeurs qui frappe l'édile pornichétin, nous prendrons le Quai des Arts comme unité de compte. Pour mémoire, cet équipement culturel a couté 4 M€ à la commune et, en 14 ans, l'équipe Lambert a consacré l'équivalent de 7 Quai des Arts pour financer l'ensemble des investissements exceptionnels et récurrents engagés par la commune. Au regard de l'état très satisfaisant des finances communales début 2008, Robert Belliot devrait pouvoir investir 8 Quai des Arts sur une décennie. Qu'on se le dise !

La grosse artillerie

  • Prenez un complexe multisports qui n'a pas 20 ans, qui a bénéficié, il y a une décennie, d'importants travaux acoustiques et qui fait l'objet d'un gros entretien très régulier,
  • Ajoutez-y une salle de basket entièrement refaite, vestiaires et sols sportifs compris, en 2005,
  • Ajoutez-y une réalisation de bureaux et de vestiaires en 2006,
  • Complétez enfin par 3 terrains de football, dont un éclairé, qui mériteraient de faire l'objet d'une prochaine modernisation,
  • Et vous obtenez : la destruction de tous ces équipements communaux par Robert Belliot.

Pendant sa campagne électorale, et pour faire plaisir à des riverains, Bob le Bafouilleur avait promis de déménager les équipements sportifs. Devant la polémique, il avait nuancé ses propos. Mais, 10 mois plus tard, c'est reparti et c'est officialisé lors d'une réunion du PLU.

Incohérences

A l'origine, ces nouveaux équipements devaient trouver place dans la coupure d'urbanisation entre Pornichet et Saint-Nazaire. Finalement, ils iront sur les hauteurs d'Ermur. Au moins, Robert Belliot a une constante : il construit des équipements pour la population là ou cette même population ne vit pas ! On doit appeler cela le développement durable.

Cette nouvelle idée fixe de Bob le Bafouilleur pose de nombreuses questions :
  • Pourquoi détruire des équipements récents et bien situés au cœur des quartiers d'habitat ?
  • Pourquoi implanter ces équipements sur les hauteurs d'Ermur loin de tout habitant ?
  • Combien va couter l'acheminement des réseaux (eau, assainissement, voirie...) pour desservir ces équipements ?
  • Comment les enfants, voire les parents, pourront-ils accéder à pied ou en vélo à ces équipements cernés par des voiries à fort trafic et des giratoires toujours dangereux pour les cycles ?
  • Les footballeurs ont-ils pu expliquer qu'un site implanté sur un point haut et ouvert aux vents d'ouest n'était pas à proprement parler un lieu idéal pour y installer des terrains de foot ?
  • L'architecte du PLU mesure-t-il l'effet esthétique en entrée de ville des façades aveugles et très hautes des salles de sport ?
  • Pourquoi imperméabiliser les sols sur plusieurs hectares (équipements + parkings) directement au-dessus du secteur le plus sensible de Pornichet en terme d'inondations ?
Une note très salée

Le coût du cadeau n°1 s'élève à 4 Quai des Arts... mais que fait le Père Fouettard ?
  • Démolition des équipements + VRD (réseaux) = 1 Quai des Arts
  • Construction des salles de sports + stationnement = 1,5 Quai des Arts
  • Construction de 3 terrains de football = 1,5 Quai des Arts
Pour sa première commande au Père Noël, Robert Belliot demande un chèque de presque 25 M€ aux Pornichétins pour remplacer des équipements en très bon état. On doit appeler cela de la "bonne gestion de père de famille" pour reprendre les termes du maire de Pornichet.

vendredi 19 décembre 2008

Sacrée soirée

Mercredi soir, une grosse centaine de personnes a assisté à la présentation des orientations politiques de la municipalité Belliot en terme d'aménagement. Cette étape obligatoire de la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) a confirmé la vacuité et l'incohérence du projet de l'équipe Belliot. L'avenir est bien sombre à Pornichet.

La présentation du Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) a obligé Robert Belliot a dévoilé ses batteries. Disons pour être exact, qu'il a demandé, sous la dictée, à un architecte complaisant de présenter l'ambition de la municipalité. Lors des échanges qui ont suivi avec le public, les interventions du maire ont été tellement pitoyables et si peu compréhensibles que son adjoint Goût est presque passé pour un expert de talent...

L'architecte en mission commandée a cependant été conduit, à plusieurs reprises, à décerner de bons points au PLU de l'ère Lambert/Allaire, à minorer les changements envisagés, avant de concéder que ce nouveau PLU "ne sera pas une révolution". Sauf que les changements sont notoirement aberrants et fruit des idées fixes d'une équipe municipale visiblement dépassée par les évènements.

Incompétence ou cynisme ?

Dire tout et son contraire semble être un style érigé en art par l'équipe Belliot. Morceaux choisis :

  • "ce PLU va préserver les zones humides et réduire le risque d'inondation"... mais "les nouvelles zones à urbaniser se trouvent dans le quartier Renardeaux / Gruche / Clos Roux / Fontaine de la Nue", justement le secteur le plus délicat en terme d'inondations.

  • "nous allons passer en 2x1 voies le boulevard de Saint-Nazaire pour apaiser la circulation et permettre des constructions sur ses bords", mais "nous ne créerons pas de nouvelles voiries pour desservir les nouveaux quartiers prévus au nord de ce boulevard car tout le monde devra l'emprunter, c'est une voirie majeure", bref pas de diffusion des flux mais bien une concentration sur ce boulevard et donc sur le rond-point de l'hippodrome, vive les riverains et les bouchons !

  • "nous allons assurer grâce à la politique de l'arbre une mise en valeur des entrées de ville" en "repositionnant le long du boulevard et à la place de son parking actuel le nouvel Intermarché". C'est vrai que la grande distribution est bien connue pour apporter de la qualité aux entrées de ville.

  • "nous voulons favoriser les circulations douces" avant d'ajouter "en développant un millier de places de parkings supplémentaires en centre-ville et le long des plages". C'est vrai, cela donne tout de suite envie de pédaler au milieu des 4x4.

  • "il faut répondre aux besoins des familles"... en supprimant l'espace de sport en libre service au bout du stade Louis Mahé pour "construire une maison de retraite". Vivement que les jeunes deviennent vieux !

Les exemples pourraient être multipliés au point que beaucoup se demandaient si l'absence de ligne directrice résultait de l'incompétence affichée à de nombreuses reprises du duo Belliot/Goût ou si de manière machiavélique ces compères cherchaient à noyer le poisson en cherchant à coller aux exigences réglementaires (loi SRU, Schéma de secteur de la CARENE, Lois post Grenelle de l'Environnement...) tout en sachant pertinemment qu'ils n'arriveraient pas réaliser 10% de ce qu'ils annonçaient.

Canada dry

A la surprise des aficionados de Bob le Bafouilleur, une forte odeur d'Hippocampe imprégnait les travées clairsemées de Quai des Arts. Nous aurons l'occasion d'y revenir mais, en fait, Robert Belliot semble incapable de réfléchir au devenir de Pornichet en s'extrayant d'Hippocampe. Seulement, comme il ne veut pas perdre la face, il cherche à marquer sa différence quitte à multiplier les incohérences, les gabegies financières et les injures à l'avenir de Pornichet.

Le PADD de Mister Belliot çà à la couleur d'Hippocampe, çà a la l'allure d'Hippocampe, mais ce n'est pas Hippocampe car çà n'a pas la cohérence d'Hippocampe, çà n'a pas l'équilibre financier d'Hippocampe, çà n'a pas les ambitions sociales, économiques et environnementales d'Hippocampe et c'est toute la différence !

L'époque étant aux commandes au Père Noël, Bob le Bafouilleur a fait présenter dans le PADD du PLU ses ambitions en terme d'investissement public. Mêmes les lutins n'en sont pas revenus ! Aussi, ces prochains jours, les rédacteurs du Poulpe vous distribueront au quotidien, les cadeaux de Noël espérés par Bobby avec, comme unité de compte, non pas l'Euro, mais le Quai des Arts, chacun pourra ainsi aisément mesurer la note pour le contribuable...


D'ici là, le Poulpe tient un scoop : pour le malheur de Pornichet, Bob le Bafouilleur semble avoir été privé de Monopoly pendant son enfance et il se venge sur la commune et ses habitants. Merci de vous mobiliser auprès du kitschissime Hameau de Noël de la place du marché pour lui offrir un Monopoly version de luxe (on est à Pornichet tout de même), un vrai, et qu'il ne considère plus Pornichet comme son jouet !


dimanche 14 décembre 2008

Belli'Eau

Grosses pluies ce samedi sur Pornichet et... pas d'inondations. N'en déplaise à Robert Belliot, les investissements menés par l'ancien maire de Pornichet, Jacques Lambert, portent leurs fruits. Un argument démagogique de plus qui tombe... à l'eau.

30 mm de pluies qui arrosent des sols déjà gorgés d'eau par deux mois de précipitations soutenues, un vent moyen de sud-ouest dépassant les 50 km/h, une mer grosse et un coefficient de marée de 97, tous les ingrédients étaient réunis pour un joli débordement de la cuvette de l'hippodrome, ce samedi 13 décembre. Mais les multiples mesures prises ces dernières années par la municipalité Lambert ont porté leurs fruits.

Le travail reconnu ?

Doublement de la canalisation souterraine de rejet des eaux pluviales reliant l'hippodrome à la mer, séparation du réseau d'eau pluviale du quartier du marché avec celui provenant de l'hippodrome, réalisation de bassins de rétention télégérés, augmentation de la capacité de refoulement des pompes de l'hippodrome... près de 6 M€ ont été investis ces dernières années pour assurer la quiétude aux riverains du quartier de l'hippodrome.

A l'issue du dernier mandat de Jacques Lambert, la mise en œuvre de pompes de refoulement encore plus puissantes était programmée et les négociations avec La Baule avançaient pour réaliser en contrebas du Guézy deux nouveaux bassins de rétention. En fait, la réalisation fin 2007 d'une digue de rétention en aval de Pont-Saillant (photo ci-dessus) a constitué un ouvrage majeur de sécurisation de l'hippodrome. Malheureusement, sa réalisation a longtemps été retardée par... la ville de La Baule, dont une partie du territoire (5 ha) composé de landes incultes était – en situation de crise - inondée par l'effet de retenu du nouvel ouvrage.

En son temps, l'équipe Lambert s'est entouré de spécialistes (Sogreah puis Egis Eau) pour organiser un plan de gestion des eaux pluviales cohérent avec les contraintes géographiques de Pornichet et les enjeux d'urbanisation des entrées de ville. Une fois, la démagogie remisée au placard, le nouveau maire, Robert Belliot semble du reste prendre peu à peu conscience de la cohérence globale de cette politique.

Du sérieux

Sur le plateau de Télé Nantes, dans la presse locale, dans ses tracts, Robert Belliot, avant les municipales, a surfé avec une jolie dose de démagogie sur les eaux pluviales pour chercher à masquer ses propres insuffisances. Une fois élu, il a continué dans le même registre, avant qu'un fonctionnaire municipal excédé ne finisse par lui remettre en mains propres l'ensemble des éléments travaillé par l'équipe Lambert.

Maintenant qu'il se trouve au pied du mur, Robert Belliot montre la réalité de son inconstance. Il exige ici ou là une rétention des eaux pluviales à la parcelle mais il imperméabilise plusieurs milliers de m² le long de l'hippodrome pour stationner quelques camionnettes dix fois par an. Il communique sur un nouvel hippodrome sans engager les procédures prévues par la Loi sur l'eau. Par pur souci de produire un effet d'annonce, il brule les étapes et lance la maîtrise d'œuvre de nouvelles pompes en entrée de ville, début juillet, en oubliant l'étape indispensable des études préalables. Du reste, il faut – une fois encore - lire les annonces légales de la presse locale pour découvrir le lancement, mi-décembre, d'études géotechniques, qui, normalement, auraient du se dérouler avant le marché de maîtrise d'œuvre.

Mais (et nous l'espérons ardemment), Robert Belliot va conduire avec efficacité (euh ???) la fin des opérations de mise en œuvre du plan communal de gestion des eaux pluviales, élaboré en 2001 et adapté en 2007/08. Ainsi, vers 2010/12, la cuvette de l'hippodrome devrait être sécurisée par une gestion en amont des eaux pluviales.

Le moment sera alors venu d'engager une urbanisation raisonnée des rives de l'hippodrome pour enfin offrir à Pornichet une entrée de ville de qualité. Nul doute que le prochain PLU made in Belliot saura être cohérent avec tous ces investissements publics et permettra au plus grand nombre de vivre à proximité du centre-ville et de ses services.

mercredi 10 décembre 2008

Déconcertation

"Instaurer un dialogue authentique entre municipalité et citoyens" promettait Robert Belliot dans sa propagande électorale, mais le citoyen a intérêt à bien lire les pages d'annonces légales de son quotidien préféré pour connaître les véritables intentions du maire de Pornichet. Les promesses n'engagent naturellement que ceux qui les écoutent...

Vous avez aimé les promesses électorales ? Vous avez cru au rôle des conseils de quartier ? Vous aviez la certitude que les questions d'aménagement de la commune étaient étudiées en commission d'urbanisme ? Vous avez pensé que les affaires de la commune se discutaient au Conseil municipal ? Vous avez tout faux ! Avec Robert Belliot, la concertation n'est qu'un effet d'annonce. Circulez, il n'y a rien à voir sauf dans les pages d'annonces légales de la presse locale !

Dans une mairie normalement gérée...

Dans une mairie normalement gérée, une équipe municipale présente à l'occasion des discussions budgétaires ses orientations pour l'année suivante. A Pornichet, ce n'est pas le cas puisque le maire n'a pas encore jugé utile d'évoquer en conseil municipal son projet politique.

Dans une mairie normalement gérée, une équipe municipale, qui souhaite permettre la création d'un nouveau quartier, présente en Conseil municipal une délibération pour retenir un concepteur, en général un urbaniste. Ce fut le cas pour le secteur du Pouligou, mais ce fut fait par la municipalité précédente.

Dans une mairie normalement gérée, le concepteur propose un principe d'aménagement répondant aux orientations des élus. A Pornichet, personne ne connaît les orientations des élus pour le secteur du Pouligou sauf, mais nous n'en sommes pas certains, l'urbaniste qui travaille sur ce projet.

Dans une mairie normalement gérée, la population est invitée à débattre du projet. Le concepteur et les élus argumentant alors leurs choix. A Pornichet, aucune réunion, ni même conseil de quartier ne s'est intéressé au projet de lotissement du Pouligou.

Dans une mairie normalement gérée, la création d'un lotissement fait l'objet d'un permis d'aménager, débattu en premier lieu au sein de la commission d'urbanisme, mais à Pornichet faudrait-il que l'adjoint à l'urbanisme perçoive la nuance entre permis de construire et permis d'aménager.

Dans une mairie normalement gérée et très attentive aux questions de gestion des eaux pluviales, le projet d'aménagement retenu fait l'objet d'une enquête publique au titre de la Loi sur l'eau. A Pornichet, la question hydraulique semble se limiter à des déclarations de principe et à l'installation de pompes de refoulement supplémentaires.

Dans une mairie normalement gérée, il devrait y avoir un affichage sur le site du projet informant la population. A Pornichet, il est tellement discret que personne ne l'a encore vu.

Dans une mairie normalement gérée, on peut s'inspirer de l'article L300-2 du code l'urbanisme pour conduire une procédure de concertation avec la population dans les règles de l'art. A Pornichet, le fait du prince vaut concertation.

Dans une mairie normalement gérée, le citoyen est clairement informé du coût de l'opération pour les finances communales, du type d'habitat prévu dans le projet, des mesures prévues pour compenser l'imperméabilisation des sols, des mesures prises pour répondre à la loi SRU portant sur la mixité sociale et aux exigences issues du Grenelle de l'environnement... A Pornichet, l'information du citoyen n'est qu'un argument électoraliste.

Dans une mairie normalement gérée, on ne découvre pas dans les pages d'annonces légales d'un quotidien régional que la commune lance un marché public portant sur la réalisation de voiries, d'espaces publics, de réseaux et d'espaces verts pour un lotissement. A Pornichet, c'est possible au point "d'oublier" de le faire figurer à la rubrique "marchés publics" du site municipal...

Dans une mairie normalement gérée, on ne découvre pas que la commune engage 2 millions d'euros pour ce type de travaux au détour des pages d'annonces légales d'un quotidien régional. A Pornichet, cela n'intéresse aucun élu de la majorité municipale.

Dans une mairie normalement gérée, le citoyen connaît le plan de financement d'un projet d'aménagement qui engage 60% de la capacité annuelle d'autofinancement de la commune. A Pornichet, la nouvelle devise est "paie tes impôts et dors bien profondément".

Dans une mairie normalement gérée, le maire ne confond pas au détour d'une réunion portant sur la révision du Plan Local d'Urbanisme le locatif social avec l'accession encadrée à la propriété,

Dans une mairie normalement gérée, la municipalité profite d'une réserve foncière constituée à un prix relativement bas pour rattraper son retard en matière de locatif social. A Pornichet, c'est l'inverse qui se passe, on creuse allègrement le déficit de logement social.

Dans une mairie normalement gérée, la municipalité s'applique les principes popularisées par le Grenelle de l'Environnement en conciliant mixité sociale réelle, consommation mesurée du foncier et insertion urbaine et paysagère appropriée.

Mais Pornichet n'est plus une commune normalement gérée !

mercredi 3 décembre 2008

Flagrant délit démagogique

Durant sa campagne électorale, Robert Belliot a eu recours aux armes de la démagogie la plus outrancière. Il s'est vanté de vouloir répondre aux demandes individuelles quitte à promettre monts et merveilles. Et aujourd'hui, il trace son sillon en mettant à mal les règles de bonne gestion d'une collectivité locale et la loi républicaine.

Quel maire de Pornichet n'a pas eu à faire face à la demande insistante d'habitants du bord de mer exigeant de voir déguerpir d'une place de stationnement un camping-car ou une camionnette pour leur permettre de conserver la jouissance absolue de leur vue mer si chèrement acquise ? Avec Bob le Démago, rien n'est trop beau pour faire plaisir à son électorat, quitte à placer sa commune dans l'illégalité.

Dura lex sed lex

Si l'automne voit tomber les feuilles mortes, à Pornichet, les interdictions, elles, fleurissent comme des champignons. Après les bars, les campings-cars sont les nouveaux fauteurs de trouble de la maison de retraite que devient Pornichet.

La circulaire interministérielle numéroté NOR INTD0400127C du 19 octobre 2004 précise pourtant le cadre dans lequel le maire peut interdire le stationnement "d'autocaravanes" pour reprendre la terminologie en vigueur. La jurisprudence constante rappelle que le camping-car est un véhicule de moins de 3,5 tonnes, et classé en catégorie M1, de type camionnette. Il est donc autorisé à stationner là où une voiture particulière le peut.

Le maire peut édicter un arrêté municipal d'interdiction de stationnement, mais celui-ci doit être motivé (Art. L2213.2 du Code général des collectivités locales) par des troubles prouvés. La liberté est la règle et l'interdiction l'exception. L'interdiction des campings-cars dans un lieu donné doit donc être fondée sur la "nécessité" et, contrairement à l'exiguïté d'une voie par exemple, le maintien d'une vue sur mer d'un riverain ne peut constituer une "nécessité" au sens juridique du terme.

Cette éventuelle interdiction concerne en outre tous les véhicules de même gabarit, même poids et même masse, notamment les véhicules utilitaires. Ainsi, les camionnettes des marchands forains du marché présents régulièrement sur ces places ou celles d'adeptes du kayak de mer devraient être verbalisés.

Fous le camp, sale camping-car !

Auréolé de ses 62% des voix, super Bobby se croit au-dessus des lois de la République et se permet de poser, en toute illégalité, boulevard du port, deux jolis panneaux interdisant le stationnement des campings-cars et caravanes.

Et, comme à Pornichet, depuis quelques mois rien n'est normal, super Bobby fait bricoler par ses services techniques un panneau de signalisation qui n'a rien, mais vraiment rien, de réglementaire.

Désolé cher Bob, mais le Code de la Route s'applique même au maire de Pornichet. La nomenclature française des panneaux de signalisation routière ne prévoit rien pour les campings-cars. De manière fort cohérente, seul le panneau B8 interdisant la présence de véhicules utilitaires pourrait être posé sur le domaine public mais cela ne réglerait l'absence de "nécessité" que constitue le délit d'entrave à la vue sur mer.

Illégalité sur la forme, illégalité sur le fond, super Bobby fait coup double. Il reste à souhaiter qu'un camping-cariste ou une association de campings-caristes saisissent les tribunaux pour simplement rappeler à Robert Belliot qu'un maire est soumis lui aussi aux lois de la République et aux exigences de responsabilité incombant à sa charge. Au fait, le plus simple ne serait-il pas de supprimer purement et simplement ces places de stationnement ? Mais cela n'est peut-être pas électoralement correct.