Certains ont théorisé le laid, Robert Belliot lui le fait. Entre inculture architecturale et soumission aux intérêts des puissants, le maire de Pornichet s’affirme déjà comme le maire du moche, du très moche.
Ses premiers pas à l’Hôtel de Ville avaient donné la tendance : Robert Belliot ne connait rien à l’architecture, à l’urbanisme, au paysage, mais il s’en fout, il est maire et tout doit plier devant ses certitudes. Le PLU écrit sous la dictée des lubies désuètes de Robert Belliot enserre la ville dans un modèle architectural qui est celui du pavillon des Trente Glorieuses, il nie la diversité architecturale propre à toute cité balnéaire, il ignore les rapports d’échelle en donnant les mêmes droits à construire dans une allée de la Villès-Liron (au hasard l’impasse des Elfes…) que face à l’hippodrome avec ses 800 mètres d’espaces dégagés. Pour le plus grand drame de ses habitants, le lotissement du Pouligou illustre l’incurie de la pensée urbaine de Robert Belliot : on impose des murs en pierre mais on positionne des logements sans gestion des mitoyennetés ni respect des intimités.
Vide sidérant
Pornichet a bénéficié d’un urbaniste français de référence pour préparer son avenir, François Grether, plusieurs fois cité au Grand-Prix national des Urbanistes, le Goncourt de la profession. Que croyez-vous que fit Robert Belliot en arrivant à l’Hôtel de Ville ? Il jeta au feu deux ans de réflexion et pire encore n’ouvrit même pas l’imposant travail laissé par ses prédécesseurs. Qu’il n’adhère pas à tout, soit, mais qu’il ne prenne même pas la peine de comprendre les principes est beaucoup plus affligeant.
En fait Robert Belliot voit la ville à la Pompidou avec le refrain de l’époque : tout pour la bagnole ! Pornichet manque de logement pour ses employés, ses anciens ou ses jeunes, pas grave, Robert Belliot veut des parkings utilisés une cinquantaine de demi-journées par an. Depuis son élection, il évoque un projet pour l’entrée de ville. Mais que voit-on ? Des pompes XXXL sous le rond-point de l’hippodrome qui grèvent toute évolution du secteur, des herses métalliques pour "parcmètriser" le boulevard de la République, des barrières forestières pour privatiser une partie du boulevard de Saint-Nazaire au profit du monde des courses, un chantier qui n’en finit plus de finir sur le plus laid des bâtiments communaux de Pornichet, du gazon derrière des barrières, un giratoire en bordures-route- collées inaugurées à la mode Point de Vue Images du Monde… voilà l’entrée d’une ville de 10.000 habitants, quelle classe !
Avec notre Monsieur + du laid, on peut craindre le pire. Le putatif hôtel-résidence qui viendrait sur le site de l’ancienne station Shell et de certains courts de tennis couronnerait l’entrée de ville d’une passerelle de béton reliant cet équipement privé au très public hippodrome. Comme c’est beau une passerelle autoroutière en entrée de ville, en quelques années, çà dégouline de rouille, ça sent la pisse, çà prend une couleur hideuse, quel bonheur !
En fait, la pensée urbaine de Robert Belliot est aussi vide que les étendues de gazon qu’il plante avec les deniers publics en entrée de ville. Depuis Athènes, la ville c’est le plein, le maire de Pornichet lui invente la ville vide, quel homme !
Only Pornichet
Parmi les horreurs urbaines que lèguera Robert Belliot, il est sans conteste que l’Intermarché restera comme un zénith de son œuvre. Voilà l’exemple même des insuffisances d’un édile local.
Ce dossier était bien avancé à la fin du mandat Lambert. Au terme de rencontres parfois tendues, l’ensemble des parties (propriétaires fonciers, Intermarché, commune…) arrivaient à un accord sur le devenir de ce site. Un architecte-urbaniste avait du reste travaillé avec les acteurs pour aboutir à un résultat de qualité qui satisfaisait tout le monde même s’il demandait un effort financier aux professionnels de la grande distribution.
L’approché était simplissime : minorer l’impact visuel de l’Intermarché tout en lui assurant une qualité de fonctionnement et une esthétique contemporaine, organiser le quartier en privilégiant un urbanisme de couture entre les pavillons des petites impasses et les grands espaces de l’hippodrome, gérer l’enjeu hydraulique collectivement à l’échelle de tout le secteur…
Evidemment, pour aboutir à une telle approche, il faut du temps, de l’énergie, des convictions et un sens de l’intérêt général tant du côté des acteurs privés que publics. Autant d’éléments incompréhensibles pour Robert Belliot. Pour lui, les choses sont simples : c’est du Lambert, c’est donc à jeter. Et il a jeté…
Résultat, Pornichet se retrouve avec sans doute le supermarché le plus hideux qui ait été construit depuis des années dans la région. Mur aveugle en bardage de couleur douteuse, place de l’automobile amplifiée, zones techniques bruyantes et dangereuses au contact des logements riverains, taillis sacrifiés, accès depuis l’avenue Flammarion encore plus accidentogène… C’est un pur festival.
Comment blâmer les propriétaires de cet établissement ? Naturellement, ils auraient pu avoir plaisir à élaborer un supermarché de nouvelle génération qui ne se contente pas de quelques taches de vert pour brandir l’étendard commode du développement durable. Mais, si la mairie elle-même a tiré le projet vers le bas, ils ont eu beau jeu d’en faire le moins possible, quitte à se dire, que dans la prochaine décennie, ils devront revoir leur copie.
Visiblement Robert Belliot n’a pas cherché à voir ce qu’il était possible de faire en matière d’intégration même minimale de ce type d’équipement. Il aurait pu aller au Croisic voir l'Intermarché, ou regarder le Super U de Montoir-de-Bretagne ou d’Herbignac, peut-être même pousser jusqu’au Super U de Nantes-Dalby ou de Rennes-Saint-Jacques voire jusqu’à Thonon-les-Bains découvrir le nouvel Intermarché… Partout, la boite d’acier a laissé place à un élément urbain, partout… sauf à Pornichet.
Être maire c’est savoir gérer efficacement les finances de la commune. Robert Belliot est bien en peine. Être maire c’est savoir préparer sa ville pour l’avenir tout en embellissant le présent. Robert Belliot en est incapable. Vivement 2014 !
17 commentaires:
Decidement, Pornichet n'a pas de chance avec ses maires au mauvais gout.
Empereur avait fait les sinistres Oceanes, Lambert des immeubles immondes(comme celui en face du sud bretagne) et Belliot continue...
Vous oubliez la rénovation de Camille Flamarion, hideuse facade couleur rouille.
Le petit peuple UMP s'agite
Pour exister, le conseiller général Gatien Meunier a constitué autour de lui un rassemblement de militants qu'il l'ont spontanément choisi. Par manque d'arguments pour organiser une véritable politique locale, ils en sont réduits à reprendre les tracts de Belliot et à en modifier simplement, la date et la signature.
Voilà une posture bien mal aisée entre le refus de cautionner belliot et l'apaisement souhaité dans les instances dites supérieures de l'UMP. Bref, plus personne à l'UMP ne sait quelle position prendre et Gatien Meunier en est réduit à exécuter une danse du ventre dont on ne sait dans quel sens, il devra se tourner.
Mon commentaire à propos de l'article précédent peut se lire aussi à propos de la Mochitude ambiante !
C'est effectivement d'une tristesse et d'une banalité consternante.
Dire que des associations comme APEP ou ACDVPO n'ont rien dit lors du dépot de permis de construire de ce qu'il faut bien appeler un élément déterminant de l'image de Pornichet.
Et quid de la zone en friche à coté?
Hélas son pouvoir de destruction et de malfaisance est grand
couche fait de la désinformation, caractéristique de la psychose qui règne dans le clan Belliot.
Qu'il nous montre le tract en question!!!!
on s'en fout de l'ump ou du ps , ce qui intéresse les Pornichétins c'est : une entrée de ville digne de ce nom , un port qui arrête de s'envaser , des projets qui démarrent ( château des Tourelles ? ), des logements à la place d'espaces verts qui ne servent à rien etc .. le prochain maire aura du travail mais qu'importe qu'il soit de droite ou de gauche pourvu qu'il pense d'abord à sa commune et à ses administrés c'est tout ce que nous demandons
Oui, exactement, c'est tout ce que nous lui demandons ; c'est-à-dire de gérer les affaires de la Commune en "bon père de famille" et d'arrêter de diviser la population !
Aux anonymes du 13/10
C'est bien un problème droite gauche, et pas de chance on est tombé sur l'archétype de la droite conservatrice et réactionnaire . C'est pourquoi , faute de pouvoirS , il ne nous reste à gauche que la vigilance et la communication des faits qui dévoilent cette droite. Manquerait plus qu' on la laisse faire sans réagir sous seul prétexte qu'elle a , elle , tous les pouvoirs.
Si le centre , ne fait pas la même chose, c'est qu' il doit faire attention à ne pas ...se diviser. A tout le temps vouloir marcher sur un fil , on finit par se casser la g...
Jeudi 13 octobre dernier, le groupe Synergie société d'interim organisait à l'hippodrome international, euh pardon, mondial d'intérêt interplanétaire de Pornichet, un salon destiné à rapprocher les demandeurs d'emploi des entrepreneurs.
D'ores et déjà, 24 personnes se sont inscrites afin de retrouver dès 2014, un emploi.
Leurs noms n'a pas été divulgué mais on dit que leurs candidatures n'auraient retenu que l'attention d'un patron d'une société de nettoyage industriel.
Mais cette soirée a été quand même couronnée de succès car le champagne si décrié par Belliot, a néanmoins coulé à flot. N'oublions pas les petits fours. Merci Papa Belliot d'avoir invité la population, du moins celle qui a vraiment besoin de travailler !
Ne soyons pas dupes, tout le monde devrait savoir que le secrétaire général du Groupe Synergie, qui, lui n'a jamais connu le Pôle Emploi, est aussi Président de l'UMP départementale et fils à papa de l'influent député UMP du Château de Versailles. Tout ce tient dans ce milieu...
Comment ne pas voir là, une opération de séduction destinée à redonner à Belliot le goût de la grande famille.
En passant, n'oublions pas que cette opération devrait rendre le sourire au Maire de Pornichet qui voit ainsi des sous tomber dans l'escarcelle de la société d'économie mixte de l'hippodrome qu'il préside.
Il n'y a pas de petits profits.
Il serait bien ingrat de ne pas revenir partager la même litière que l'UMP.
Au secours, Belliot revient !
Tempête dans un verre d'eau
Lu sur un blog, la démission de l'adjoint à la démocratie de proximité, au dialogue inconsistant, spécialiste du lien social, au lien intergénérationnel inexistant, mais aux ambitions démesurées.
"le fils spirituel de Belliot", porte parole de n'importe quelle idée pourvu qu'elle émane de son idole et donneur de leçons de morale politique dérisoire de la majorité à l'occasion, au conseil municipal, vient de jeter l'éponge.
Après avoir été pressé comme un citron lors de la campagne municipale de 2008, lancé comme un yoyo dans les cantonales de mars 2011, il vient de comprendre maintenant le vide sidéral de son action.
Sans doute est-ce la peur de devenir la baudruche à belliot, qu'il l'a détermniné à devenir enfin intelligent.
Mais regardons le maintenant, agiter ses petits bras musclés en disant à qui veut bien l'entendre : "je suis à vendre. Qui voudrait bien m'acheter? Je ne vaut pas cher !"
info de dernière minute:
AVIS aux conseillers municipaux de Pornichet : Joël GUERRIAU vous invite ce mercredi 19 à Audencia pour la venue d'Hervè MORIN (nouveaux centre) dépéchez vous !!!
Hervé MORIN sera à Nantes Mercredi 19 octobre prochain où ce grand visionnaire donnera une conférence sur l'Europe au carrefour des chemins, thème à la mode et présentant la particularité de pouvoir dire n'importe quoi, n'importe comment et n'importe quand.
c'est bien là, le style de péroraison d'un centriste mouvant. A l'occasion de sa venue, il a souhaité rencontrer les parlementaires de la région.
Ce qui permet de dire que tous ceux qui ont été touchés par la grâce, se précipiteront vers cette source de culture.
Nulle doute que les routes seront encombrées notamment entre Pornichet, Nantes et Saint Sébastien sur Loire où tous ces beaux messieurs et belles dames s'abreuveront à la source et s'empresseront d'oublier demain, ce qu'ils auront appris la veille. Aussi, Essayez d'éviter le convoi Belliot-Carnac-Douchin-Delcamp de par sa tenue de route!
Encore un cour d'épée dans l'eau ou dans le champagne que le futur illustre sénateur-maire de Saint Sébastien fera couler généreusement à tous ceux qui l'ont soutenu durant les sénatoriales et que l'on retrouvera dans une association de courtisans.
In vino veritas, Souhaitons que le vin leur apporte l'esprit.fin
Au fait, en parlant d'emploi,il serait intéressant de connaître le nombre de pornichétins et de baulois au chômage, ayant retrouvé un emploi grâce à l'intervention divine du Maire de Pornichet depuis son élection?
Après les centaines de promesses d'emplois exprimées par le candidat Belliot durant ses campagnes électorales des municipales de mars 2008 puis des cantonales de mars 2011, je serais étonné que les chiffres excèdent le nombre de doigts d'seule une main.
De plus, il semble bien que le nombre de doléances criantes n'ait été traité par le Maire, uniquement comme des promesses lors des campagnes électorales, et vite oubliées depuis...
Pour "Couche-couche 2 a dit, bien vu, bien pensé,c'est bien le sieur PINTE le responsable secteur, qui a comme patron Daniel AUGEREAU ancien bras droit de Monsieur OLIVIER GUICHARD quant celui ci était au CR PDL.Actuellement trés proche de Francois FILLON.c'est un nid de l'UMP des PDL.
REMUE MENAGE AU CONSEIL MUNICIPAL
On entend dire que Monsieur MORAND aurait quitté sa fonction !
Heureusement, en brave citoyen, comme certains de ses collègues, il se contente de descendre les marches pour que le suivant prenne sa place ...
Et qui est le suivant ? M. ROBIN qui depuis quelques mois a fait une ascension extraordinaire, en prenant la place de l'un puis de l'autre. Peut-être, ira t'il jusqu'à la place du maire en personne ?
Heureusement que ces chers élus qui ne sont plus unanimes avec leur chef de fille, se contentent de rétrogader et non pas de démissionner, sinon nous serions probablement obligés de procéder à des élections anticipés ...
Mais, au fait, au point où on en est, cela ne serait peut-être pas plus mal. Qu'en pense le poulpe et ses lecteurs ?
A Anonyme de 20 h 29
Pas bête, mais quand même, vous faites fort : M. BELLIOT n'est pas un "chef de fille" ... C'est un lapsus ou du sexisme ?
Avez-vous vu l'argumentaire de AEP pour sortir de la CARENE ?
Ils ont trouvé un os à rongé avec la TEOM. C'est vrai qu'elle fait du bruit en ce moment au niveau national. Pas seulement celle de la Carène mais entre autres.
Maintenant, si on doit quitter la CARENE sur cette seule base qu'est l'augmentation de la TEOM, c'est franchement que AEP est bien dépourvu d'arguments autrement plus percutants.
Le Poulpe a-t-il l'intention de contre-attaquer avec un arguement un peu plus consistant pour celles et ceux qui veulent rester dans La Carene ?
A mon avis cela vaut bien un article.
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