Les archers du béton, armés par les sommités de l’Hôtel de Ville ont décidé de sacrifier l’avenue de Saint-Sébastien sous une gangue immobilière aussi soudaine que dénuée de toute réflexion urbaine. Un nouveau gâchis à porter au débit du roi des bricolos, Robert Belliot.
Nous allions voir ce que nous allions voir. Avec Robert Belliot, les immeubles seront rares et bas, la qualité de vie dans les quartiers préservée et l’agenda 21 sera le phare de la pensée. Pour voir on voit… L’avenue de Saint-Sébastien a longtemps assuré la fonction d’entrée de ville sur l’axe Saint-Nazaire – Pornichet avant que la 4 voies ne soulage cette avenue. Alors qu’une réflexion était engagée pour la requalifier et la sécuriser, Robert Belliot a décidé, comme pour le reste, de jeter les bonnes idées et simplement d’acheter des pots de peinture blanche. Zébras, pointillés, panneaux… toute la panoplie (auto)routière a été sortie pour rendre la situation… ubuesque et anxiogène pour les usagers et riverains.
Solde des années Sarko
Les amis du Fouquet’s le savent mieux que quiconque. Quoi qu’il arrive en mai prochain, les amis de Sarko ont trop siphonné le budget de la Nation pour que les dispositions fiscales ultra-avantageuses accordées aux Français les plus aisés ne soient pas rabotées. Résultat, c’est la course à l’échalote ou plutôt à l’oseille. Lamotte, Ataraxia, Bouygues, Eiffage… sortent en urgence des programmes immobiliers qui sommeillaient dans leurs cartons. Objectif : vendre un maximum d’appartements aux peu regardants investisseurs en faisant miroiter les derniers feux de la loi Scellier.
Entre un PLU ni fait ni à faire, la privatisation à l’année de la moitié du boulevard de l’hippodrome pour 20 réunions hippiques par an et une absence de schéma directeur d’urbanisme pour toute l’épaisseur allant de l’avenue de Saint-Sébastien à la rive de la voie express côté hippodrome / cimetière, les riverains de l’avenue de Saint-Sébastien vont être sévèrement touchés.
Encore une fois, le sectarisme et/ou l’incompétence de Robert Belliot et de ses affidés va se payer au prix fort. En arrivant à l’Hôtel de Ville, ils disposaient d’un schéma d’urbanisme prêt à l’emploi pour tout ce quartier. Les questions de circulation avaient été étudiées finement et des solutions préparées avec l'évolution de la voie express en boulevard urbain soulageant du trafic de transit interquartiers l’avenue de Saint-Sébastien et organisation de sorties d’immeubles directement sur ce boulevard. L'urbanisme avait lui aussi fait l'objet de réflexion avec une volumétrie des constructions allant crescendo de l'avenue de Saint-Sébastien aux rives de l'hippodrome tout en préservant des coeurs d'ilots verts.
Bref tout était à disposition pour embellir l’entrée de ville, proposer une offre variée de logements pour tous les publics et offrir une nouvelle qualité de vie aux riverains de l’avenue de Saint-Sébastien.
C’était évidemment trop cohérent pour un adepte du bricolage à courte vue comme Robert Belliot. Il a tout jeté au feu et a laissé le marché faire son œuvre avec ses tares habituelles : aveuglement, égoïsme, absence de vision de long terme… Le plus grave est sans doute dans le fait que les incohérences du mandat Belliot pour tout ce secteur empêcheront pour des décennies une évolution cohérente et qualitative du quartier. Dramatique !
Quatre cents
400, c’est le nombre de logements annoncés à court terme le long de l’avenue de Sébastien, depuis les sites de l’ex garage Gouessant et de l’ex station Shell jusqu’à l’angle de l’avenue des Ecoles. Il se murmure que ce chiffre astronomique en l’absence d’une vision globale pourrait croître encore davantage avec l’urbanisation du site de l’actuel camping de Saint-Sébastien, propriété de l’Evêché. Aujourd’hui, environ 300 à 350 logements bordent l’avenue de Saint-Sébastien. Demain, ce sera plus du double et Robert Belliot s’en lave les mains.
Son inénarrable zélote à la sécurité, M. Bachelier, pourtant riverain de cette même avenue et proclamé référent en urbanisme du secteur (les services de la commune donnent son contact pour toute information sur les projets en cours), use de propos dilatoires, y compris devant les questions de l’opposition en séance du Conseil municipal. Ce dernier semble en fait un adepte de la valse à trois temps.
Premier temps, il cherche à entrainer les riverains dans sa danse sur l’air de tout ira bien vous verrez, on demandera aux promoteurs de payer un peu et aux contribuables pornichétins beaucoup pour réaliser quelques aménagements (souvent incohérents voire dangereux) sur l’avenue de Saint-Sébastien.
Deuxième temps, ses pas de danse s’accélèrent comme s’il était pris de panique et il multiplie les promesses à tout va à la cadence d'un derviche-tourneur.
Troisième temps, il ne tient pas ses promesses et la vie des riverains de Saint-Sébastien et des usagers de cette voie va se jouer à la loterie. A titre d'exemple,l'équipe Belliot autorise 100 logements au cœur du bourg de Saint-Sébastien mais sans projet de refonte de cette partie de l’avenue. Elle autorise aussi une grosse opération d’Ataraxia sur l’impasse des Elfes, en pleine courbe, et l’ancien administrateur de la caisse locale du Crédit Mutuel (dont Ataraxia est la filiale immobilière), le sieur Bachelier, promet avec sa casquette d'élu un trottoir de sécurité aux riverains de l’impasse et un traitement efficace du carrefour. Pourtant rien n'apparaît dans le permis de construire et d’aménager du promoteur. Des promesses, des promesses et au final, l’angoisse pour les riverains.
Gérer une mairie à fort potentiel ne se résume pas à naviguer à vue, au gré de ses intérêts ou de ceux de ses amis. Cela exige d’avoir un cap, de recourir à des compétences pour définir des stratégies, des orientations, des exigences. Dans cette triste période où la France n’est plus qu’une « Ripoublique » du sarkozysme agonisant, Pornichet ne relève pas le niveau. Les mauvaises langues expliquent que la vente en cours d’une partie des ouvrages de la Médiathèque devrait suffisamment renflouer les caisses pour offrir aux élus de la majorité la nouvelle édition de Gérer une mairie pour les nuls ! Il est temps…
14 commentaires:
Belliot, il ne te reste que 2 ans, 2 mois, 28 jours, 18 heures, 54 minutes
Depuis le mois de juin, beaucoup de pornichétins bien renseignés, s'interrogent sur les difficultés de trésorerie auxquelles serait confrontée la Mairie, pour boucler les fins de mois et surtout, pour payer les salaires des agents municipaux.
En se reportant au très limité compte rendu du dernier conseil municipal que l'on peut lire sur le site web de la Mairie, on relève que le Maire de Pornichet vient de signer un nouvel arrêté municipal l'autorisant à contracter un nouvel emprunt auprès de la société Générale. (Tiens, ce n'est plus le Crédit mut ?).
Ce nouvel emprunt est d'un montant de 1,5 millions d'€uros disponibles par tranche de tirage de 100 000 €uros.
Les modalités retenues pour l'utilisation de ce nouvel emprunt, semblent bien concourir à guérir les comptes financiers municipaux de cette nouvelle infection devenue chronique depuis 2009, à savoir éviter de racler à chaque fin de chaque mois, les fonds de tiroirs à sous de l'hôtel de ville...
A cette allure, avec cet énième emprunt contracté par le Maire depuis qu'il est arrivé aux manettes en 2008, le club des créanciers de la municipalité s'agrandit...Le bouton rouge préfectoral est-il encore loin?
Etrange, il semblerait aussi que le Conseil Municipal vient de voter l'augmentation des émoluments du Maire, de ses adjoints et de son conseil municipal.
Il se dit également que les élus de l'opposition ont refusé depuis le début du mandat de M. BELLIOT de toucher leur propre émolument respectif qui serait d'environ 50 € chacun ?
Le poulpe peut-il nous éclairer à ce sujet ?
Les temps sont durs ! le personnel de la Commune a tenté de négocier son régime indemnitaire ...
Les élus charitables auraient décidé de leur octroyer 5 € brut par mois, autrement dit : l'aumone !
Par contre, pour ce qui les concerne,ces mêmes élus auraient débattus de leurs propres indemnités pour "services rendus à la population", lesquels quant à eux sont nettement plus confortables et acceptés par tous de bonne grâce !
(pas comme ces "planqués" d'employés de la ville qui eux ne se réjouissent pas d'être pris pour des mendiants !)
Qui serait en mesure de nous renseigner à cet effet ?
C'est vrai les élus d'opposition ont refusé les sous. Du coup les élus de la majorité se les sont répartis. Dix euros de plus chacun.
Quelle honte !
Moi je suis certaine qu'ils touchent chacun bien trop d'argent. On m'a dit plus de 1500 euros par personne ! Tous pourris.
Bonne nouvelle : des logements sociaux à St Sébastien (Marina)
Et devinez, Belliot à voté ok en bureau de la Carène !
D'ailleurs les dernières délibs concernant le logement social, dans la Carène ont été adoptées à l'unanimité (Incroyable Belliot à voté pour).
Est-ce que le vent serait en train de tourner? A-t-il prévenu ses affidés ?
Ne boudons pas notre plaisir, et remercions la Carène et le Préfet pour leur action commune.
Avez-vous lu ou entendu une moindre réaction de Prosimar et de son pseudo collectif d'association suite à la mise sous tutelle du Maire de Pornichet, pour le droit de préemption des permis de construire sur la commune? Etonnant, Non?
Eh bien, non, les esprits concernés sont bien encore ailleurs après les bonnes affaires estivales de l'organisation de l'exposition sur les Becquerel logée partiellement chez le président de Prosimar, propriétaire actuel de la villa d'Ar Bann, avec le soutien financier des contribuables pornichétins de plusieurs dizaine de milliers d'€uros. Euh, disons plutôt une subvention financière versée par la Mairie, en bonne et due forme à qui de droit signée par Monsieur votre serviteur, Monsieur le Maire!
Tous ces résidents secondaires de Sainte Marguerite sont bel et bien repartis dans leurs résidences principales, soit en région parisienne à Conflans Ste Honorine, chère à Monsieur le Premier Ministre Michel Rocard, soit en la région nantaise.
Rappelons quand même que le Président de Prosimar et son vice-président accompagné de ce pseudo collectif d'association, n'ont pas hésité à élaborer et à distribuer un tract durant les municipales de mars 2008 appelant à voter contre la liste à Lambert et son projet hippocampe (trop de projets de logements!). En clair, Prosimar and Co appelaient à voter soit pour Gallerneau soit pour Belliot!
Retour de politesse, s'il vous plait ?
serait il possible d'adopter une taille de police plus grande ? sinon d'ici 2014 nous serons tous atteints de conjonctivite !
En réponse au villageois, si le Maire réduit la voilure, c'est parce que son bâteau risque de sombrer.
L'équipage est de plus en plus réduit et bien souvent, les conseils municipaux ont frôlé le manque de quorum.
A trop charger la barque, à coups de prêts bancaires, c'est l'ensemble de la commune qui risque de boire la tasse.
Mais ça n'empêche pas Belliot de faire voter 800 000 €uros de charges dites exceptionnelles sans répondre à cette simple question de bonne gestion : chaque recette correspond à une dépense. Où est la dépense si ce n'était par exemple, que l'énorme charge que constitue le gouffre de 3 jours de fêtes inaugurales de l'hippodrome sur lequel Belliot avait pourtant promis de faire la plus grande transparence?
Contrairement à ses dires, c'est la plus grande opacité qui règne à la Mairie, comme toujours.
Heureusement, son opposition politique de gauche et de droite confondue, laisse devant Belliot, une mer d'huile mais ne nous y trompons pas, bien des concitoyens si humbles soient-ils, se rappelleront des extravagances de Belliot et fourbissent déjà leurs armes. Rien ne sera oublié.
Le quarteron d'élus qui règnent à la mairie ne pourront pas toujours ériger leurs incompétences en bon mode de gestion, en se cachant derrière une fonctionnaire territoriale déjà déroutée par la chanson qu'elle a du interpréter.
Beaucoup à Pornichet souhaiteraient utiliser à l'encontre de ces élus indélicats, les bonnes méthodes révolutionnaires et définitives.
Villageois, s'il faut attendre le vendredi pour élever une protestation au bistrot des halles, nous ne sommes pas prêts d'élever le débat. Mais bien sûr, il y a des gens trop fatigués pour s'indigner chaque jour.
Petits potins pour rire
L'ancienne cravache d'or Yves Saint Martin est venu à prix d'or, participer au lancement de la saison automnale des courses de Pornichet
Cette gloire des courses a pu s'apercevoir que seul un rond point était dédié à l'aïeul du chef de cabinet du Maire, un comte de ses amis,
Monsieur Léopold xavier des Moulins de Rochefort. Si cet aïeul prestigieux a donné son nom à un rond point, gageons que le Roi Belliot réservera
à l'un de ses descendants, une petite impasse.
Tout Ensemple pour Pornichet était présent avec champagne et petits fours à volonté comme un peuple de grenouilles applaudissant leur roi, aurait dit la Fontaine.
Si l'affaire ne se terminait que là, la farce ne serait pas bien grande.
Mais selon certains bruits, il serait prévu l'année prochaine, de célébrer le 40ème anniversaire de la disparition de Maurice Chevalier et d'y associer
d'autres gloires sans doute à tort, oubliés maitenant. On parle de Marcel Hamon.
A quand le retour de Rina Keti?
Après ce clin d'oeil du maire fantoche de Pornichet, s'il n'y a pas de quoi rire vraiment, on voit bien l'intention de Belliot de se rappeler
aux électeurs restés amoureux de l'ambiance de l'entre deux guerres.
Rappelons que notre commune compte un grand nombre de jeunes qui seraient heureux que Pornichet rentre enfin dans le 21ème siècle autrement que par des promesses non tenues.
Pornichétins, continuez à plébisciter cette folie des grandeurs mais rappelez-vous que pour solde de tout compte, après 3 ans de mandat, Belliot
ne propose que 30 logements sociaux à des prix qui n'ont rien d'accessibles à des foyers modestes.
Mais Versailles n'était-il pas entouré de taudis?
Au regard des nouvelles contraintes imposées à Bob par la préfecture, est-on en droit d'espérer que cet aménagement ne verra pas le jour, au moins dans sa totalité?
Pour le plan d'aménagement de circulation dans cette zone, heureusement, il sera toujours temps de le revoir une fois Belliot et son accolyte partis en 2014.
Ah! Ca ira, ça ira, ça ira
Les Aristocrates à la lanterne...
France réveille toi en 2012...
Pornichet tu devras attendre 2014, à moins que d'ici là, ce soit le beau au bois dormant.
L'anonyme de 11h46 ne croit pas si bien dire en faisant référence à Versailles. A défaut d'en avoir les jardins, nous allons en avoir l'architecture!!! un permis de construire devrait être octroyé pour la construction d'immeubles sur le terrain acheté par Bouygues-terrain des voitures de collection qui va de l'avenue de St Sébastien au Bd de St Nazaire-. Comme le promoteur veut "rentabiliser" au maximum les combles que le PLU de M. Belliot lui permet de faire au-dessus du 2e étage, la mairie accepte une architecture à la Mansart !!! comme à Versailles. Une architecture bien bien lourde: un énorme toit d'ardoise d'un étage, montant au droit des murs, sur un immeuble qui en compte deux...Sauf qu'à Versailles, ça ne fait pas pareil! Sauf qu'à Versailles les immeubles sont plus hauts et donc les toits paraissent moins écrasants. Sauf qu'à Versailles c'est toute une architecture en accord avec son château. Sauf qu'à Versailles ces immeubles Mansart sont au bord de contre-allées pavées, jouxtant des trottoirs aussi larges qu'une rue et séparés par des avenues XXXL.
Eh bien Pornichet n'est pas Versailles. Pornichet est une ville balnéaire. Quand on pense à tous les refus de permis tels qu'ils sont présentés par les particuliers au prétexte qu'ils ne s'intègrent pas dans l'existant. Les associations si "actives" pendant les mandats précédents, si promptes à crier au scandale pour une architecture originale (comme celle des Halles) sont bien silencieuses sur ces horreurs à venir.
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