Si les caisses du PMU sont pleines, celles de Pornichet sont vides. 15 jours après un Conseil municipal surréaliste de fatuité, Robert Belliot, le roi de la dépense, fait les fonds de tiroir en vendant les bijoux de famille. Dernier exemple en date : l'Office du Tourisme.
Chaque semaine une nouvelle plus consternante que la précédente met à nu la gestion calamiteuse de l'équipe Belliot. Cette semaine, au détour des annonces légales, le lecteur assidu découvre que Robert Belliot vend les locaux de l'Office du Tourisme. Dans une municipalité qui a le communiqué de presse facile, on aurait pu s'attendre à quelques informations par exemple sur un des dispendieux panneaux vidéos avec une annonce du genre : “collectivité locale vend patrimoine communal, urgent cause faillite”.
Les caisses sont vides
N'en déplaise à Robert Belliot, la situation financière de la commune est alarmante. Incapables de l'expliquer, le maire et son adjoint-petit comptable ont délégué le secrétaire de mairie pour expliquer lors du conseil municipal de juin l'état des finances. L'emphase allant souvent de pair avec la suffisance, le fonctionnaire envoyé en mission politique devait convaincre que si des – (moins) apparaissent dans le compte administratif 2010 de la commune (l'équivalent du bilan comptable), il fallait les comprendre comme des éléments positifs. Pas simple et pas crédible.
Les finances communales sont en crise pour au moins 4 raisons :
- Robert Belliot n'assume pas sa politique dispendieuse. Il masque le train de vie pharaonique de la commune en recourant discrètement à l'emprunt, tellement moins visible que l'impôt. En plus, l'essentiel de la charge de la dette pèsera sur le prochain maire, alors se dit Bobby, pourquoi s'en faire ?
- Robert Belliot n'a toujours pas pris conscience des exigences des finances publiques. Il dépense à tout va sans stratégie financière, il ne gère pas son stock de dettes transformant des emprunts longtemps à taux faibles en bombes à retardement et il n'augmente pas les recettes fiscales de la commune pour ne pas déplaire à sa clientèle de retraités aisés.
- Robert Belliot est incapable de mobiliser le privé pour conduire sa politique d'investissement. L'hippodrome, les pompes, le parc paysager, les espaces publics autour d'opérations immobilières, les (possibles) panneaux photovoltaiques, les panneaux vidéo... tout est financé par l'argent public.
- Robert Belliot conduit une politique dépensière par une gestion clientéliste de la commune. Réceptions à tout va, subventions XXL à quelques associations en vue à l'Hôtel de Ville, sponsoring sportif très très ciblé, travaux de voirie sélectifs... Et comme l'absence de vision stratégique et la volonté de napalmiser Pornichet sous les parkings entrainent des acquisitions foncières onéreuses et désordonnées, le navire prend l'eau.
Chez ma tante
Depuis quelques mois, Robert Belliot semble un peu géné aux entournures sur l'état des finances communales et cherche à masquer ses passages réguliers au Mont-de-Piété.
Conscient qu'il ne pourra pas toujours dire que tout est de la faute de l'affreuse municipalité socialiste qui a eu l'outrecuidance de multiplier les services à une population, qui dans la psychée belliotiste, ne demanderait que de la police et de la propreté, Bobby la Dépense vend à l'encan le patrimoine communal. Il oublie juste qu'en agissant ainsi, il appauvrit Pornichet, mais est-ce vraiement un problème pour lui ?
Pour écoper, l'équipe Belliot avait en toute discrétion spolié le CCAS en l'obligeant à céder à la commune pour 1 euro symbolique le site des anciennes serres municipales à la Pointe du Bec pour la revendre sans concurrence un million d'euros.
Quelques semaines, plus tard, il faut se pencher sur la rubrique des petites annonces de la presse locale pour voir de nouveaux biens immobiliers communaux situés avenue Outtier être cédés. Quelques semaines encore après, le CCAS est encore mis à contribution pour céder du côté d'Ermur un foncier pourtant stratégique afin d'organiser à terme une voirie convenable entre la Villès-Davaud et le centre de Pornichet.
Ce coup-ci, ce sont les locaux de la Direction de l'Office du Tourisme et de la Direction de Quai des Arts qui sont mis en vente, dans le cadre, une fois n'est pas coutume, d'une véritable procédure. Les 280 m², situé au-dessus de la Biscuiterie des Marais, avaient été âprement négociés du temps de la munipalité Lambert dans le cadre de la cession de l'assiette foncière des anciennes halles. L'Office du Tourisme n'avait plus de directeur, maintenant, il n'a plus de locaux et sans doute plus beaucoup d'ambition. Navrant !
Symbole de l'indécence à l'oeuvre en ce moment, les salariés eux-mêmes (et leur Présidente ?) ont appris la nouvelle... en lisant la presse. Quelle élégance !
D'un côté des dépenses somptuaires et des acquisitions immobilières incohérentes (locaux pour les adjoints avenue des Petites Orphelines par exemple), de l'autre une négation de la réalité financière. La petite musique que joue les derniers grognards du belliotisme ressemble à s'y méprendre à celle de l'orchestre du Titanic s'enfoncant inexorablement vers les abysses.
13 commentaires:
"Symbole de l'indécence à l'oeuvre en ce moment, les salariés eux-mêmes (et leur Présidente ?) ont appris la nouvelle... en lisant la presse. Quelle élégance !" Pff... la Présidente elle soutien Bob elle n'a aucun carisme et avale toutes le couleuvres!
Au delà de l'opération qui pourrait se justifier, sont les conditions d'obtention.
Elles sembelent taillées sur mesures, reste à savoir pour qui ?
Et dommage, que ces 280 M² , n'aient pas été transformés en logements sociaux. Belliot manque encore une fois l'occasion de faire un peu oublier que Pornichet est lanterne rouge dans ce domaine.
le bruit court que pour la deuxième fois en un peu plus de 3 ans, la municipalité aurait dû recourir ce mois ci à l'emprunt pour payer le personnel de la mairie ??????!!!!!!!!
Monsieur le Poulpe, vous pouvez rajouter 5,7 millions d'Euros pour les travaux du parc paysager prévoyant la création d'un seul emploi alors que le Maire se fait le champion du tout social. Ces 5,7 millions rejoindront et alourdiront encore la ligne des emprunts; ce qui vise à masquer aux pornichétins, l'indigence de la gestion Belliot. La vente annoncée si élégamment dans la presse, des bureaux de l'office de tourisme, n'est-elle pas elle aussi, le prélude à une vaste opération immobilière que permettrait la disparition de la station TOTAL? Une nouvelle opportunité de renflouer à la fois les caisses de la Mairie et celles de l'éventuel promoteur...
a quoi bon garder les locaux de l'office du tourisme puisque cet office n'a plus aucune autonomie et que tout est "dirigé" depuis la Mairie .... enfin dirigé calamiteusement comme le reste et ce n'est pas le retour de monsieur Loret (cons. sub délégué au tourisme) fraichement nommé a la derniere partie de chaise musicale qui va changer grand chose .... pauvre ville qu'est devenue la nôtre !
...et pendant ce temps, le port continue de s'envaser...
Si les finances sont aussi catastrophiques que ça, pourquoi l'opposition n'attire t'elle l'attention de la cour des comptes ou du Préfet ou encore du Trésorier Payeur, gestionnaire des finances publiques ?
Faut-il attendre que le nouvel exercice budgétaire soit voté pour espérer que l'opposition attirera l'attention du Préfet sur une si mauvaise gestion ? On a déjà vu des communes placées sous tutelle et il ne faudrait peut-être pas attendre que les choses s'enlisent davantage ? Qui peut renseigner les contribuables à ce sujet Cher Poulpe ...
à l'anonyme du 18 juillet 19h10 : je suis d'accord d'autant plus qu'au dernier CM toutes les instances précitées avaient déclarées saines les finances de Pornichet , alors qui croire ? les Pornichétins sont perdus
eh tout le monde , la gauche , la droite , au lieu de baraguouiner et d'écrire, faites savoir a toute la population de ce qui se passe, y'a quand méme bien des moyens d'information ; affichettes , débats , le bouche a oreille , on ne peut pas trop compter sur la gauche actuelle a pornichet, inexistante, on va droit au gouffre , et la ville de pornichet est la risée des comunes avoisinantes , alors reveillez -vous!!!!!!!
Le paradoxe du poulpe c'est qu'il pousse des cris d'orfraie.
Pas facile pour un mollusque.
Il n'empêche que la chambre régionale des comptes a donné un blanc-seing pour sa gestion à la municipalité actuelle. Et n'a pas non plus particulièrement épinglé la gestion précédente.
L'intox du poulpe et des opposants n'est bien que ce qu'elle est : une agitation d'opposition. Légitime mais vaine.
Une preuve de l'état catastrophique des finances , c'est le rétablissement de la redevance domaniale (supprimée en 2001 )par le conseil municipal sans en avoir informé qui que se soit alors qu'il existe un conseil portuaire animé'!!!) par la mairie
Il me semblait que l'ancien Maire était avocat, si les comptes sont si illégaux, pourquoi ne pas les porter devant la justice ?
A woomptou a dit...
Mon cher ou est consultable ce rapport de la CRC ?
Par contre sur leur site un excellent rapport tout à l'honneur de l'équipe précédente puisqu'on peut y lire page 3:
"En résumé l'accroissement des recettes, notamment fiscales, conjugués à la réduction du montant des participations versées au CICAPG, a permis d'asseoir une structure financière caractérisée par une forte capacité d'autofinancement et un endettement maitrisé, il a aussi conduit à un niveau très élevé d'excédents..."
Je vous laisse lire la suite qui , sans doute aucun, rend hommage à la gestion de l'équipe Lambert.
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