Rousseau avait son Contrat social, Belliot a son contrat sportif. L'un a la postérité, l'autre déclenche l'hilarité. Surcommuniqué début décembre, le contrat belliotiste devait exprimé « un véritable contrat d'engagements pour les sportifs ». Deux mois plus tard, le contrat est tout chiffonné, piétiné par le même Belliot.
« Soutenir l'action des associations », « développer les pratiques nautiques », « renforcer les infrastructures », « promouvoir le sport pour tous », « accompagner le sport de haut niveau »... de bien jolies têtes de chapitre pour la politique sportive de la mairie UMP. C'est beau comme du Thierry Roland et d'une vacuité digne d'un Ribéry à claquettes.
Bobby, tes équipements foutent le camp !
Baisse des moyens financiers, baisse des moyens humains, absence de programmation cohérente des interventions... évidemment cela finit par se voir et de nombreux usagers des équipements sportifs communaux s'étonnent devant le délitement de la gestion des infrastructures. Beaucoup de disent que tout l'argent communal passe dans l'hippodrome PMU.
Du retard dans l'intervention municipale et voilà les courts « sous bulle » du Ninon TC impraticables pendant plusieurs semaines. Des panneaux de basket détériorés depuis plusieurs mois sans que rien ne bouge côté municipalité, un terrain de foot plus apte à cultiver des patates qu'à être foulé par des sportifs à crampons, un sol sportif devenu dangereux dans la salle Guy Aubry, tant pis pour les centaines d'usagers hebdomadaires, un skate-park et son environnement immédiat qui souffrent déjà du manque de réflexion préalable à son implantation... Un arbitre ne serait pas long à sortir un carton rouge à l'attention du maire de Pornichet.
Malgré l'attachement et l'affabilité du personnel en charge des équipements, l'absence de moyens se fait cruellement sentir et ce ne sont pas les queues de cerises budgétaires annoncées pour le sport ces 3 prochaines années (330.000 € hors hippodrome) dans le cadre du contrat sportif qui va rassurer les sportifs.
Toujours aussi démago (et sans doute aussi en raison des Cantonales), notre maire se lance dans un rétro-pédalage aussi crédible que lorsque Contador explique que c'est la filière bovine espagnole qui l'a dopé à l'insu de son plein gré. Aux dernières nouvelles, Super Bobby aurait fait jouer ses relations avec Ali Baba et d'un grand coup de Sésame ouvre toi ! Il aurait trouvé les moyens de rénover les sols sportifs de la salle Guy Aubry et de refaire la pelouse du stade de foot. On peut toujours y croire...
Disqualifiante
« Quand on est ce que je suis, il est difficile de rester humble ». Reprenant à son compte la formule du légendaire Mohammed Ali, Robert Belliot s'est livré au dernier Conseil municipal à un dézingage en règle du club de basket local. Ce dernier va perdre la moitié de son budget en raison du choix de la ville de Pornichet et de la société des courses de retenir une société privée plutôt qu'une association locale pour assurer la petite restauration de l'hippodrome.
Dans un édito bien peu visionnaire, le président de l'ESP Basket explique benoîtement avoir rencontré en juin dernier le maire et son adjoint aux sports, le déjà oubliable Patrice Geay. Ces deniers auraient garanti le versement d'une subvention exceptionnelle pour compenser le manque à gagner de la fermeture de l'hippodrome durant l'été 2010, Sauf que lors du dernier Conseil municipal, malgré le vote des subventions exceptionnelles, l'ESP Basket n'a pas eu le droit à une petite rallonge.
Comme pour bien se faire comprendre et en réponse à une interpellation de l'opposition, Robert Belliot, subitement tombé dans le pays des Bisounours, a expliqué qu'il « était regrettable de tirer des bénéfices de l'alcool » et qu'en conséquence le basket n'avait qu'à se débrouiller. Avec son verbe approximatif, son karatéka d'adjoint a expliqué qu'il ne fallait pas vivre au-dessus de ses moyens. En clair, circulez, y'a rien à voir !
Et voilà comment un club qui va fêter ses 70 ans, riche de ses 200 membres, fait les frais d'une politique municipale hasardeuse qui va se traduire par des pertes d'emplois (les éducateurs diplômes recrutés) et une dégradation des conditions d'accueil des jeunes. Tant pis, si dans l'édito de son trop fameux contrat sportif, Bob le voileux écrivait que « le sport est un gage de santé, d'équilibre et d'éducation pour nos enfants ». Est-ce surprenant au fond qu'un sarkozyste préfère toujours recruter des policiers municipaux plutôt que des éducateurs sportifs ?
Reste qu'à travers l'exemple du basket, le message municipal est clair : nous vous avons bien instrumentalisés pour faire notre pub sur le dos des sportifs, maintenant débrouillez-vous ! En fait la mairie a pour seul projet son hippodrome. Les sportifs pornichétins feraient bien de méditer la formule de Winston Churchill : « le cheval est dangereux devant, dangereux derrière et inconfortable au milieu ».
20 commentaires:
Arrêtez de dire "maire UMP"!
Il est en marge vous le savez très bien et vous faites de la provocation.
Trop drôle.
S'il perd, Belliot sera divers droite, s'il gagne il sera réintégré UMP.
Au fait, Morandtanplan et ses dents qui rayent le parquet, il n'est pas candidat UMP lui dans ces terres hostiles de Saint-Nazaire.
Belliot est un opportuniste. La casaque UMP est plombée par Sarko, il retourne sa veste et se cherche une virginité d'homme au-dessus des partis.
Avec Belliot plus c'est gros, plus çà passe... en tout cas pour le moment !
Le prospectus pour les cantonales de monsieur"Belliot"est un vrai chef d'oeuvre " produit marketing" mieux qu'à Neuilly et Levallois tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau.Il ne faut pas trop se réjouir de voir des papiers aussi bien écrit,cela peu induire certains votants à la reflection et le doute.Pourquoi la désignation de la mention"Candidats Divers Droite"est écrit en minuscules .Vous avez dit bizarre comme c'est bizarre.pa
Ce matin au marché Belliot et sa « Sophie DD, bauloise de l’autre coté de la voie ferrée » tractaient sur le marché.
Toujours le même refrain, j’ai tout fait, j’ai tout bon…
Même discours il y a quelques jours, sur Kernews avec Yannick Urien, qui promouvait outrancièrement son candidat préféré, celui qui va lui apporter une manne publicitaire avec la pub sur le prochain hippodrome et les courses hippiques.
Kernews qui soutient Laurent Gbagbo et Robert Belliot, les deux illégitimes !
L'avenir de notre commune me semble vraiment en danger et celle de ses finances (de nos finances) inquiète beaucoup ses administrés.
Que peut-on faire pour que cesse toute cette débandate ? Doit-on assister à l'hécatombe sans agir ? Y a t'il quelqu'un (quelques uns) qui puissent empêcher le massacre.
Ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut surtout pas que cette politique du n'importe quoi fasse tâche d'huile sur tout le canton.
Ras le bol des clivages et des gueguerre Droite-Gauche / Gauche-Droite et tous ceux qui naviguent entre les deux. J'espère qu'un leeder ouvert d'esprit aux bonnes idées sans qu'elles soient forcément cantonnées par un parti politique, saura constituer une équipe de gens réellement impliqués dans la vie communale pour l'intérêt général et pas pour des petits intérets personnels et ambitieux qui, s'ils restent dans les annales, seront de mauvaises références.
Il fut un temps où les communes étaient dirigées par des hommes et des hommes, annimés seulement par le fait de construire ensemble pour la prospérité de leur commune et le bien être de ses habitants. On votait alors au panachage et le résultat était le plus souvent bien plus heureux que ces représentants de divers partis, recrutés souvent à la hâte pour faire du chiffre mais qui s'avèrent peu fiable et pas très désireux de collaborer avec leurs colistiers.
Je ne suis pas passéïste mais je crois en effet que cette époque révolue, avec des élus issus de toutes les catégories socio-professionnelles étaient complémentaires et formaient des groupes constructifs qui travailaient et ne passaient pas leur temps à polémiquer !
Oui Marianne, Y Urien a même décidé de rebaptiser son journal Pornichet+ et sa radio Ker Bon Accueil.
Gwénolé Bouessel redac chef
Nous avons laissé passer le message précédent même s'il nous semble tout de même un peu gros.
Nous n'osons pas croire que les méthodes décrites aient cours dans l'entourage du maire de Pornichet.
Naturellement, nous ferons état de tout démenti ou confirmation de ce qui n'est peut-être qu'une malheureuse erreur d'un élu multi-cartes...
Une carte chasse l'autre
Il semble que personne n'ait compris l'allusion à la chaise percée.
C'était celui qui prétendait à être médiateur et à disposer d'un bureau près de celui du Maire de Pornichet dont il est le serviteur zélé, mais o'combien obscur dans sa démarche!
LES COMPTES DE BELLIOT :
500 000 €UROS = 3 JOURS
PORNICHETINS, A VOS CALCULETTES !
Incroyable de laisser passer des insinuations pareilles sans aucune vérification.
Alors, info ou intox les cartes ?
Pour rèpondre à Gabegie,j'espere que le montant annoncè, n'est pas pour l'inauguration au mois de juillet de l'hippodrome de pornichet . le maire fait fort sur ce" cout" la PA
A drole d'ambiance ; si votre information est exacte, merci d'en tenir informé l'UMP local au mail suivant : umpdepornichet@gmail.com
Quelque soit le parti, ce genre de procédé ne doit pas exister.
vite madame la conseillère municipale chargée des anciens combattants, un démenti, sinon nous croirons que le "tout de cartes" est bien réel.
Faute d'obtenir des confirmations incontestables, nous avons pris la décision de retirer le post rédigé par "Drole d'Ambiance" (7/02/11 - 21h09) relatif aux relations entre l'UNC et l'UMP.
L'insinuation diffamatoire au plan du droit de la personne citée à cependant été diffusée plusieurs jours sur votre site.
Vous êtes toujours aussi bête.
suite à "drôle d'ambiance " je comprends la réaction du Poulpe mais il n'y a pas de fumée sans feu et l'absence de réaction de la municipalité ainsi que celle de l'UNC est très curieuse ,il faudra bien trouver un jour qui a distribué les cartes
Certains du basket doivent être gênés aux entournures car ils ont fait une campagne pro-Belliot assez peu "discrète", et maintenant...celui-ci ne les compte plus comme "amis".A Pornichet, pas de demi-mesure: on est ami ou ennemi. Ingratitude. La vie d'un responsable du basket pornichétin n'est pas un long fleuve tranquille.
Je serais tenté d'applaudir à ce revers de gratitude si cela ne touchait que les responsables de ces agissements peu associatifs. Mais je suis navré car les joueuses et joueurs seront pénalisés par ce manque-à-gagner et ils seront certainement, de ce fait, privés d'un encadrement de qualité et professionnel donc rémunéré. Et quand l'argent manque....la bonne volonté ne suffit plus. Courage! à ceux qui méritent nos encouragements.
A l'anonyme du 13/02 à 14h58, vous voulez jouer au jeu de c'est celui qui dit qui est.
Parce que traiter publiquement qqun de "bête", ce n'est pas diffamatoire ?
Et puis le texte dans le dernier magazine municipal de la majorité municipal, il est pas diffamatoire lui ?
Avec Belliot, on pourrait tous les jours porter plainte pour diffamation, mais laissons plutôt les électeurs... juger.
Traiter un anonyme de n'importe quoi ne peut être diffmant.
Allez-y faîtes vous plaisir.
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