Il gèrerait la commune en « bon père de famille » disait-il. Malheureusement entre imprévoyance, amateurisme, paranoïa et phobies, la commune part à vau-l'eau. Pour s'en convaincre, il suffisait ce week-end de lire Ouest-France Dimanche pour mesurer qu'il y a loin de la coupe aux lèvres.
Avec la démagogie dont il est capable, Robert Belliot, pendant la campagne électorale, avait martelé un discours alarmiste jurant ses grands dieux qu'un cabinet d'audit jetterait dès son entrée à l'hôtel de ville une lumière crue sur les turpides financières de la municipalité Lambert. On attend toujours...
Manger la grenouille
Pour son plus grand plaisir, en entrant à l'Hôtel de ville, Robert Belliot a découvert un joli matelas d'argent épargné pour préparer le financement du vaste projet Hippocampe. Mieux encore, il a trouvé une ville largement désendettée, avec un budget de fonctionnement maîtrisé, malgré une forte augmentation de services apportés à la population durant la décennie précédente.
Face à ce joli magot, le Super Intendant Belliot a joué la carte de la dépense en satisfaisant d'abord moult demandes en souffrance histoire de faire plaisir à quelques uns à grands frais. Si l'intérêt général ne primait pas souvent, la satisfaction des intérêts des électeurs valait bien de détricoter le bas de laine. Rapidement, la trésorerie de la commune a commencé à crier famine. Entre un maire pied au plancher sur les dépenses et des recettes fiscales (taxe sur les jeux et les opérations immobilières) qui subissent sévèrement la crise, la cote d'alerte a rapidement été atteinte.
Pour masquer autant que possible cette gestion erratique, Super Belliot a, dans un premier temps, décidé de jouer la carte assez discrète de l'emprunt (5 M€ !!!) , des avances de trésorerie (remboursement anticipé de TVA) et de la vente des bijoux de famille (terrain des serres de la pointe du Bé).
Après avoir siphonné les réserves, il ne restait plus pour Robert Belliot, sauf à différer diverses opérations majeures, qu'à manger son chapeau en augmentant les impôts locaux.
Edito mensonger
Dans son édito du magazine municipal du printemps dernier, notre Bobby, droit dans ses bottes, écrit « nous nous trouvons dans l’obligation après 2 ans sans hausse des taux d’imposition, d’augmenter la fiscalité de 0,5 point ». En clair, ne pleurez pas dans les chaumières, pardon les villas, une mairie UMP rime avec des impôts maitrisés.
Évidemment l'opposition municipale s'était insurgée en Conseil municipal devant cette propagande indigne. Elle affirmait « qu'en dehors de l'augmentation des bases de calcul décidées par le couple Sarkozy/Fillon, la droite pornichétine votait une hausse de 3,5% des taux
Naturellement, avec sa morgue coutumière, le sieur Peneau, mélangeant choux et carottes, fustigea les calculs des opposants. Si le Petit Père du Peuple de droite écrivait que la hausse des impôts locaux était seulement 0,5%, c'était vrai, point à la ligne ou alors gare à l'attaque en diffamation.
Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que le nuage de fumée tissée par l'équipe UMP locale se craquelle sous le vent mauvais de la dure réalité des faits. Le pourtant bien mièvre (au moins dans les compte-rendus des séances du conseil municipal) journal Ouest-France a diffusé dans son édition dominicale du 19 septembre dernier, une double page sur l'évolution des impôts locaux dans l'Ouest.
Et que lit-on dans ce tableau très complet des variations entre 2009 et 2010 ? Eh bien que Pornichet fait croître sa fiscalité de + 3,5 % pour la taxe d'habitation et de + 3,5 % pour sa taxe foncière. Vous avez dit bizarre, comme c'est étrange, Ouest-France Dimanche trouve les mêmes chiffres que l'opposition municipale. Notons au passage la belle performance du Bon père de famille qui monte sur le podium de ceux qui cognent le plus fort côté impôts, en étant la 3ème des 22 principales communes de Loire-Atlantique pour l'importance de la hausse de sa fiscalité. Quel talent !
Mensonge en conscience ou par incompétence, chacun pourra juger. Mais comment dès lors croire aux grandiloquentes indignations des Belliot, Garçon, Peneau et autres Trichet quand l'opposition cherche à connaître la vérité des comptes d'aujourd'hui et les perspectives financières de demain ?
L'équipe Belliot vient de convoquer de manière impromptue un Conseil municipal ce jeudi 23 septembre avec comme thème unique des demandes de subventions pour les travaux à venir de l'espace Flammarion. La situation financière semble tellement alarmante qu'il n'était semble-t-il pas possible d'attendre le Conseil municipal programmé (comme cela apparaissait encore le mardi 21 septembre sur le site Internet de la Ville) au 30 septembre (et in fine reporté au 18 octobre). Entre amateurisme et panique, la situation paraît s'aggraver de jour en jour pour le plus grand malheur des Pornichétins.
Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que le nuage de fumée tissée par l'équipe UMP locale se craquelle sous le vent mauvais de la dure réalité des faits. Le pourtant bien mièvre (au moins dans les compte-rendus des séances du conseil municipal) journal Ouest-France a diffusé dans son édition dominicale du 19 septembre dernier, une double page sur l'évolution des impôts locaux dans l'Ouest.
Et que lit-on dans ce tableau très complet des variations entre 2009 et 2010 ? Eh bien que Pornichet fait croître sa fiscalité de + 3,5 % pour la taxe d'habitation et de + 3,5 % pour sa taxe foncière. Vous avez dit bizarre, comme c'est étrange, Ouest-France Dimanche trouve les mêmes chiffres que l'opposition municipale. Notons au passage la belle performance du Bon père de famille qui monte sur le podium de ceux qui cognent le plus fort côté impôts, en étant la 3ème des 22 principales communes de Loire-Atlantique pour l'importance de la hausse de sa fiscalité. Quel talent !
Mensonge en conscience ou par incompétence, chacun pourra juger. Mais comment dès lors croire aux grandiloquentes indignations des Belliot, Garçon, Peneau et autres Trichet quand l'opposition cherche à connaître la vérité des comptes d'aujourd'hui et les perspectives financières de demain ?
L'équipe Belliot vient de convoquer de manière impromptue un Conseil municipal ce jeudi 23 septembre avec comme thème unique des demandes de subventions pour les travaux à venir de l'espace Flammarion. La situation financière semble tellement alarmante qu'il n'était semble-t-il pas possible d'attendre le Conseil municipal programmé (comme cela apparaissait encore le mardi 21 septembre sur le site Internet de la Ville) au 30 septembre (et in fine reporté au 18 octobre). Entre amateurisme et panique, la situation paraît s'aggraver de jour en jour pour le plus grand malheur des Pornichétins.
11 commentaires:
Des jours sombres en perspective quand on sait que le Maire disait en Conseil que ce sera difficile en 2011. Comment ce sera alors?
Vite! que les services de l'Etat fasse cesser cette fuite en avant.
Pourquoi qu'elle est partie la copie du journal qui servait d'illustration ?
Il est de retour après avoir été plongé dans le triangle des Bermudes de l'informatique...
moi ce qui me navre le plus c'est d'assister à ce genre de conseil municipal:5 personnes dans le public ,un ordre du jour approuvé en 1/2 heure et tout le monde au lit.pauvre commune.
ceci dit on n'en sait toujours pas plus sur l'avenir de CF
bonjour il semblerait que RB souhaite appeler son chef d'oeuvre:
"l'hippodome de La Baule"
Des infos la dessus?
le mensonge n'est il pas une façon de faire à droite? Il y a eu le mensonge de Woerth, le mensonge de Lagarde et Sarkozy sur les indemnités versées à Tapie, et plus près de chez nous le mensonge de Beliot sur les chiffres.
Le petit monde de don Belliot
La commission de discipline de l'UMP a sonné l'heure de la réconciliation. La bataille du fratricide du 1er février 2010 est désormais terminée.
les boxeurs sont sommés de présenter leurs excuses mutuelles. Monsieur Jean-Louis G. embrassera Madame Maud C. et vice versa. Tout comme Monsieur Christian B fera de même.
Mais il manque à cette série d'embrassade le Zorro de service le grand RB local qui, dans l'affaire, a perdu sa monture préférée!
(Voir Ouest-France 28/09/2010 p10)
Je constate qu'une fois de plus Le Poulpe est mal informé. Il n'y a eu aucune réconciliation entre Jean-Louis Garnier et Maud Cascino, n'en déplaise à certains. Affaire à suivre donc... Quant à vos allusions au sujet de RB je les trouve quelque peu déplacées mais il est vrai à la hauteur de vos habituelles diatribes...
Conte pornichétin
Les dérives financières du Maire de Pornichet, n'ont apparemment pas ému les membres de l'équipe municipale qui continuent à lever traditionnellement la main, pour approvuer des délibérations qu'ils savent pertinnement, pour certains, nuisibles pour notre cité.
Mais où se cache la solidarité?
A la suite des nouveaux indices bruts majorés du 1er juillet 2010 relévé dans journal officiel du , un petit futé a fait le calcul suivant :
Si on compte en moyenne 22 délibérations pour le conseil municipal de chaque mois, la levée de bras traditionnelle d'un adjoint coute au contribuable pornichétin :
1057,85€\22= 48,08 €
Pour un délégué 258,58€/22= 11,75 €
Quant au Maire, la simple ouverture de la bouche pour ouvrir et fermer le bal chaque mois, coute la bagatelle de 2526,48€
Les autres indemnités de ces messieurs et dames méritraient aussi d'être prises en compte.
Enfin, est-ce que la déléguée chroniquement absente du conseil municipal, bénéficie des mêmes largesses?
Les contribuables pornichétins apprécieront.
Les bons comptes ne font pas toujours les bons amis...
MDR !
Peut-on faire le même calcul pour les conseillers nazairiens, adjoints, délégués ou de base ?
Et pour les conseillers communautaires qui siègent 6 ou 8 fois par an ?
Anonyme a dit "mal informé le poulpe", celà m'étonnerait...
Si j'en juge par la dernkère séance du CM de saint Nazaire, le spectacle n'était pas triste (OF 2/10/10).
L4algarade entre maud et jean-louis était aux dires d'une élue nazairienne " surréaliste". Et d'une autgre élue " on a mème eu droit aux détails" sans commentaires.
Décidément, l'UMP qu'elle soit pornichetine ou nazairienne donne- qu'on le veuiulle ou non-une piètre image de la démocratie.
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