mercredi 7 novembre 2012

Ventes privées


A Pornichet, c’est une chose aujourd’hui communément admise, les finances communales ont viré au rouge vif. Entre coupes claires et braderies, le maire et son équipe sont loin de gérer en « bon père de famille » la commune et son patrimoine.

Entre amateurisme et clientélisme, le mandat Belliot restera celui du grand gaspillage de l’argent public. Devenir sponsor du PMU avec l’argent du contribuable, vouloir un parc paysager XXL dans un espace pour le moins incertain, financer à l’aveuglette des Sailtica, des conférences Labarrière ou autres Hissez Ho, recourir chaque année à l’emprunt pour payer les fins de mois, multiplier les réceptions et invitations en tous genres… au final cela pèse lourd sur les finances d’une commune.

A sec

Evidemment, il n’y a pas de miracle. Pour boucler les fins de mois, il faut couper dans les dépenses courantes, repousser des investissements programmés, dégrader le service apporté à l’usager-contribuable…

La voirie n’a jamais été en aussi mauvais état, il faudra s’en accommoder. Little Bobby jette ici ou là quelques pelletées de goudron pour cacher la misère mais les rustines ne masquent pas le délabrement général. Pour cacher la misère, on multiplie les droits à construire et on demande l’obole à un gentil promoteur qui vend ses appartements à plus de 4.000 € le m². En novlangue municipale, cela s’appelle un PUP pour Projet Urbain Partenarial. Et, tant pis si le projet immobilier dégrade la situation en crachant ses voitures en pleine courbe ou au cœur de commerces. La pauvre avenue de Saint-Sébastien, dévolue à l’anarchie immobilière, va ainsi être pastillée de mesures palliatives qui sont tout sauf un traitement urbain cohérent.

La vitrine littorale étant moins importante que quelques dizaines de chevaux, la municipalité sabre à tout va. La promenade côtière de Bonne-Source souffre d’un entretien insuffisant, pas de problème, à la mairie on arrache les planches pourries et on les remplace… par du géotextile couvert d’une improbable écorce. Terminé le passage sur ce tronçon de 200 mètres pour les handicapés et les poussettes et bonjour l’image désastreuse de Pornichet.

Les équipements sportifs et de loisirs nécessitent un entretien régulier. Trop cher pour des finances communales exsangues. Le port d’échouage peut bien rester dans sa gangue de vase, les salles des sports prendre l’eau à chaque averse, les sentiers de randonnée se délabrer jour après jour… Little Bobby n’en a cure du moment qu’il peut s’afficher avec Nolwenn Leroy ou trinquer avec un Téléphone en dérangement.

Braderie

Naturellement ce n’est pas à la petite cuillère que Little Bobby peut combler un gouffre, alors il passe à la vitesse au-dessus. Vous avez détesté la vente en catimini du patrimoine foncier des serres municipales de la Pointe du Bec, de parcelles communales avenue des Cupressus… vous allez abhorrer les nouveaux épisodes en cours de tournage.

Il faut des sous et vite, alors Little Bobby vend le foncier de l’ancienne station-service avec en prime deux cours de tennis à un promoteur hôtelier pour une opération dont l’intérêt laisse songeur jusqu’aux professionnels du tourisme.

Il faut des sous et vite, alors Little Bobby, au détour d’une cérémonie pour l’anniversaire d’une centenaire, annonce de but en blanc que la Ville compte céder à Atlantique Habitations (dont le Crédit Mutuel est actionnaire à 67 %...) la maison de retraite de l’avenue des Palombes et à la Fondation Cemavie. Et tant pis pour l’avenir de ses résidents !

Il faut des sous et vite, alors Little Bobby confirme sa volonté de céder à la fondation (du Crédit Mutuel…) Cémavie le foncier du stade Louis Mahé pour implanter un jour une nouvelle maison de retraite. Et tant pis pour les sportifs petits ou grands !

Il faut des sous et vite, alors Little Bobby vend les locaux de la direction de l’Office du Tourisme, situés au-dessus de la Biscuiterie des Marais et expulse le personnel dans la sous-pente d’un ancien logement de la Poste quitte à ne plus respecter aucunement l’accessibilité handicapés de ces locaux publics. Et tant pis pour l’image touristique de Pornichet.

Il faut des sous et vite, alors Little Bobby va-t-il vendre Quai des Arts maintenant que Souchon chante sous les tribunes de l’hippodrome ? Alors Little Bobby va-t-il vendre l’école Gambetta sous prétexte que les effectifs scolaires s’effondrent ? Alors, Little Bobby va-t-il vendre la médiathèque et fournir des Ipad à toute la population ? Alors, Little Bobby va-t-il vendre le parking Jacques Prévert puisque les bénéficiaires des associations caritatives n’ont pas tous les moyens de venir en voiture ? Alors Little Bobby va-t-il vendre la concession des plages à un grand groupe hôtelier ? Si les voix s’achètent, une chose est certaine, Pornichet ne doit pas être vendu.

19 commentaires:

Anonyme a dit…

Etes-vous sûr que la municipalité a fait beaucoup pour la voirie? J'en doute.
S'agissant de la promenade côtière, savez-vous que c'est du ressort de la Carene qui s'était engagée avant de renoncer parce qu'il n'y a plus d'argent.

Anonyme a dit…

Quelle daube !
Un seul exemple : le sentier littoral de Bonne-Source à Ste Marguerite qui est sous la seule et entière responsabilité de la Carène. Laquelle n'assume pas point-barre.
Tout le reste est à l'avenant : rumeurs et demi vérités manipulatrices.
A part l'humour du propos, circulez braves gens y a rien à voir.

SylviedeBétonVille a dit…

N'oubliez pas aussi la vente du stade Louis Mahé à une filiale du Crédit Mutuel dont Monsieur le Maire a été l'un des administrateurs de la caisse locale, il y a encore peu.
Où nos jeunes vont-ils pouvoir jouer au football et au volley ball si la Mairie leur retire ce parc des sports?
A qui profite la vente?

Pornichet le Poulpe a dit…

Resto du Coeur nous ne pouvons passer votre post.
Nous nous refusons à évoquer la vie privée des élus tant qu'aucun élément avéré n'indique un mélange des genres entre vie privée et vie publique. Merci de votre compréhension.

Pornichet le Poulpe a dit…

Nous attendions évidemment que divers "anonymes" (de l'Hôtel de Ville ?) invoquent la responsabilité de la CARENE dans la gestion du chemin côtier.

L'accord passé en 2007 entre la commune et la CARENE était que l'intercommunalité finançait l'investissement en réalisant la qualification des principales venelles d'accès et la réalisation du platelage en bois du passage du Goulot à l'avenue de Villès-Babin. L'entretien courant lui revenait à la commune.

Malheureusement cette dernière a préféré laisser se dégrader un tronçon réalisé antérieurement faute d'une renouvellement régulier des lattes abimées au point de devoir tout arracher.

"Gouverner, c'est prévoir" n'est-il pas ?

Dura lex sed lex a dit…

La promenade côtière étant dans le domaine publique de la commune. A ce titre et selon les lois en vigueur notamment la loi de février 2005, il revient au Maire de veiller à la sécurisation de cette infrastructure mais également à son accès par toutes les personnes à mobilité réduite, comme toutes les autres voies communales de déplacement et tous les bâtiments municipaux... Ainsi, le Maire peut voir sa responsabilité juridique engagée en cas d'accident sur ce parcours.
N'a t il pas augmenté la ligne budgétaire des contentieux municipaux de 20 000 à 47 000 € en 2011, me direz-vous?

"C'est nous qui décidons, C'est vous qui payez !" le maire de Pornichet à la cérémonie des Voeux 2011 aux habitants à Quai des Arts

Lemere a dit…

Alors les anonymes du BHV, qu'est-ce qu'on trouve à dire maintenant?

Vous vous êtes pris les pieds dans le sable, vu que le platelage à disparu.
Non ne me dites pas que la mairie a dû le revendre pour financer le par paysager. Parce que là, par contre , c'est pas du bois, mais bien de la bonne pierre plate.

Anonyme a dit…

Faux et usage de faux.
La responsabilité du chemin côtier n'a pas été rétrocédée à la commune par la Carène.
Une première raison c'est l'inachèvement du programme (pointe du Bec. La deuxième c'est qu'une telle rétrocession doit être votée en conseil communautaire. Pas de délibération visible à ce sujet sur le site.
http://www.agglo-carene.fr/08288816/0/fiche___pagelibre/&RH=CONN_DELIlB
C'est donc bien la Carène qui bloque.

Anonyme a dit…

SVP Le poulpe,

Pourquoi est-il si difficile de laisser un commentaire sur votre article ? Je comprends que vous deviez utiliser des filtres mais il m'est arrivé à deux reprises de renoncer à l'envoi d'un commentaire car les codes lettres et chiffres n'étaient jamais identiques à ceux que vous indiquiez. Il faut dire que certains d'entres eux sont illisibles et très difficiles à recopier tant les lettres sont collées l'une à l'autre. N'y a t'il pas moyen d'améliorer la chose ?

Pornichet le Poulpe a dit…

Au rédacteur du dernier commentaire.

Vous êtes plusieurs à nous faire part de cette situation mais nous sommes tributaires de la technologie de notre fournisseur Blogger. A notre niveau, impossible de faire évoluer les choses. Merci de votre compréhension.

marcel a dit…

Salut ô mollusque et salut à ses fans comme à ses opposants des abysses.

Les dispositifs de filtrage des commentaires sont destinés à empêcher que les blogs soient spammés par des systèmes automatiques. Seul un œil humain est supposé déchiffrer les lettres et les chiffres. C'est donc volontairement un peu difficile à lire.
Si c'est trop dur ne pas hésiter à cliquer sur le petit cercle avec une flèche juste à droite de l'espace de saisie, cela lance un nouveau rébus visuel, qui peut être plus lisible. On peut le faire plusieurs fois.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède a dit…

Plus que 56 minutes, 13 heures, 18 jours, 4 mois et 1 an.
Au secours, Belliot veut rester !

Dura lex sed lex a dit…

La responsabilité du Maire sur la sécurisation des chemins et voies communales est clairement décrite dans le code civile et le code général des collectivités Territoriales, transfert ou non, des équipements.
Comme par hasard, les délibérations de la CARENE se trouvent aisément sur internet lorsqu'elles deviennent utiles pour détourner la vérité....
Par contre, en ce qui concernent les délibérations de la mairie de Pornichet, Etonnant, ces dernières ne sont pas disponibles par internet !
Y aurait-il donc des décisions municipales que les pornichétins n'ont pas à connaître?
Encore une belle preuve de la Transparence si chère à Monsieur le Maire et ses affidés!

A bout de souffle a dit…

En manque d'idée, Mme Gallerneau en est réduite à utiliser les arguments des autres. Mais rassurons-nous, elle le fait avec l'importance due à une personne qui tient encore à figurer aux côtés des grands.
Tout ou rien, Mme Gallerneau. Mais à la fin de votre démarche, j'ai bien peur que vous n'ayez encore rien. Souvenez-vous du vase de Soissons. Clovis

Anonyme a dit…

A bout de souffle, SVP
Vous n'avez rien trouver mieux que de taper dans les gamelles pour vous faire entendre ? Auriez-vous peur que Madame GALLERNEAU vous coupe l'herbe sous les pieds ?
Elle n'est pas encore en piste et n'a pas présenté de programme (comme les autres d'ailleurs) que vous déclarez déjà qu'elle n'a pas d'idées. Donnez-nous des exemples précis s'il vous plait, cela ira plus vite et nous permettra de lancer véritablement les sujets de réflexion. Un peu facile d'envoyer les autres valser avant même de commencer !

Anonyme a dit…

je viens d'aller sur son site PAP, madame Gallerneau parle des conseils qui ne sont plus en ligne et des policiers qui se sont déguisés en facteurs. alors qu'est ce qui dérange a bout de souffle qui porte bien son nom du coup!? si on parle tous des mêmes problèmes c'est que problème il y a.

H2O a dit…

La CARENE a injecté plus de 4 M€ pour la partie pornichétine du chemin côtier, ce n'est pas rien, c'est plus de la moitié de l'argent dépensé pour le parc de l'hippodrome (il sera intéressant de comparer la fréquentation).

L'accord était bien que la commune assure le petit entretien. Visiblement Belliot fait la sourde oreille mais comment vouloir quitter la CARENE et en même temps lui demander d'en rajouter une pincée. Belliot n'est pas à une incohérence près. Son attitude est terriblr car faute de travailler intelligemment avec l'interco, il hypothèque la possibilité de lancement d'une deuxième tranche de travaux pour le secteur Goulot/Tourelles et Pointe de la Lande / Plage de Ste Marguerite.

Force est de constater que l'absence de vision stratégique de Belliot pénalise les Pornichétins qui voit un des endroits les plus agréables de la communes se dégrader à vitesse grand V.

A ce que nous aurions pu faire sur cette promenade avec l'argent gaspillé au milieu de l'hippodrome !

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec H20, la CARENE a fait en sorte de rendre plus praticable et agréable le chemin côtier et beaucoup de promeneurs ont apprécié l'aspect naturel de cet aménagement. Il est bien évident que c'est ensuite à la Commune de prendre en charge l'entretien. Comment pourrait-il en être autrement ? La CARENE n'a quand même pas à se substituer aux dépenses incompréssibles en matière de sécurité à assurer par le Maire !
De plus, si on faisait un référendum si l'intérêt qu'il y a pour l'usager de maintenir en état le chemin côtier ou d'aménager l'hippodrome, il y a fort à parier en effet que les électeurs n'hésiteraient pas une seconde à voter pour le sentier côtier. Il en serait probablement de même si l'on interrogeait les promeneurs du dimanche qui n'hésitent pas à faire 100 kmse et plus pour venir respirer l'air iodé de bonne source, sainte-marguerite ... Cela n'a strictement rien à voir avec une promenade dans un parc où il n'y a même pas d'arbres ! Des parcs il y en a dans leurs villes ou village, mais ce qu'ils recherchent chez nous, c'est la MER et ça Monsieur BELLIOT ne l'a pas entendu ! Notre boulevard de mer fait pitié à voir et ne valorise pas notre station. H20 a raison, sa politique dans beaucoup de domaines n'est qu'une succession d'incohérences et à un moment donné, il faudra bien payer l'addition. Quel gachis pour Pornichet !

Pierre a dit…

H20 a raison de dénoncer la gestion du littoral par la mairie. Sur le chemin côtier entre Villès-Chevissens et les Hirondelles des lattes disparaissent semaine après semaine, rongées par l'humidité saline et visiblement la mairie laisse faire.

Elle attend quoi ? Un nouvel arrivage de ce machefer végétal hideux qu'elle répand partout ? Elle veut tout laisser pourrir et hurler alors contre les méchants de la CARENE ? C'est pitoyable !

Qu'en pense le Conseil de quartier au fait ? Il a là une bonne occasion de se refaire une virginité plutôt que de festoyer au muscadet à la santé de la pêche à pied !