mercredi 26 septembre 2012

Belliot : la TOTAL


Nous sommes en 13 après Erika. Toute la Bretagne est occupée à combattre les TOTALoromains... Toute ? Non ! Un petit village d'irréductibles Pornichons collabore encore et toujours avec l'empire TOTAL. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires mazoutés des camps retranchés de Prosimarum, Nouveaucentrum, Girouettum, Clientélisum et Faillitum.

Un peu bas du front (qui a dit National ?), le Caesar local a dès le début de son consulat accepté les pièces jaunes offertes par la multinationale multipolluante TOTAL comme prix de son silence juridique. Laissant des tribus aux maigres moyens comme Mesquer se battre courageusement contre la toute puissance de l'Empire TOTAL. Un peu novice, le Caesar aux petits pieds pensait même que le prix de sa lâche perfidie pourrait lui permettre d'escompter quelques menues monnaies pour financer le dévasage des galères engluées dans son port.

Rapidement mis au ban de l'Empire, Caesar Robertus, grand finançeur des courses de chars avec son Circus Maximus s'est retrouvé isolé. Seul, au milieu de tribus celtes toutes plus enclines les unes que les autres à voir la règle du pollueur-payeur s'imposer pour éviter – tant que faire se peut – de voir notre littoral souillé par les immondices hydrocarbonées des multinationales de l'or noir, il peinait à faire oublier sa faute originelle.

Si la plupart se battaient avec courage et acharnement pour défendre leur Mare nostrum, d'autres comme le minus Caesar Robertus, s'ingéniaient à vouloir apparaître comme la clairvoyance même, préférant la lucidité à l'honneur.

On ne sait pas s'il craignait par-dessus tout que le ciel lui tombât sur la tête, mais les orages jupiteriens de ces derniers jours n'annonçaient rien de bon pour Caesar Robertus. Après la peuplade Grande Paroisse de l'Empire TOTAL sévèrement condamnée ce lundi pour ses explosions toulousaines, c'est à l'Empire lui-même que la Cour de Cassation de la Gaule impose de « réparer les conséquences du dommage » de l'Erika. By Jovis encore perdu pour Caesar Robertus !

Il y a plus de 3 ans, des citoyens pornichétins, outrés par la position du maire et de sa majorité municipale de déployer un tapis rouge devant TOTAL, avaient décidé de faire entendre une musique dissonante en créant Pornichet le Poulpe. L'arrêt de la Cour de Cassation nous met du baume au cœur et renforce notre conviction qu'il convient d'agir pour renvoyer aux oubliettes mazoutées de l'histoire locale Caesar Robertus.

Retrouvez nos post consacrés à ce sujet en mars 2009, octobre 2009 et en novembre 2011.
 

4 commentaires:

Lemere a dit…

Ave Le Poulpe
Ceux que tu fais sourire te saluent.

On pourrait même rire aux éclats, en ce jour glorieux, ou Total a enfin été mis devant ses responsabilités passées et surtout futures, mais le douloureux souvenirs de la vague noire de 1999 nous impose la retenue.
Quand à l'équipe en place, aucune retenue à avoir, on devrait appliquer la loi en vigueur à l'ouest de Pecos, du goudron et des plumes.
Il faut continuer de dénoncer leur politique d'un autre temps.
Ces nostalgiques de Momo et de son canotier.Quand comprendront-ils, que comme l' a repris un ex-Maire de Pornichet en epigraphe de son livre sur Pornichet:

"Il ne faut pas pleurer, parce que cela n'est plus, il faut sourire parce que cela à été et espérer en ce qui sera" M.Yourcenar.

Nous on peut espérer que Belliot et son équipe se tire au plus vite.

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec LEMERE mais peut-il préciser de quel ouvrage il s'agit, concernant l'ex Maire qui aurait écrit un livre sur Pornichet ?
Quand à l'auteur, est-ce M. LAMBERT ou M. EMPEREUR. Cela m'intéresse vraiment de le savoir ? Merci

Couche Couche a dit…

couche couche Acte II
Jeudi 27 septembre dernier comme le jeudi 13 octobre 2011, le Groupe Synergie société d'interim organisait à l'hippodrome international, euh pardon, mondial d'intérêt inter-planétaire de Pornichet, un salon destiné à rapprocher les demandeurs d'emploi des entrepreneurs.
D'ores et déjà, 24 personnes se sont inscrites afin de retrouver dès 2014, un emploi.
Leur nom n'a pas été divulgué mais on dit que leur candidature n'aurait retenu que l'attention d'un patron d'une société de nettoyage industriel.
Finalement, Mônsieur Belliot, Maire de Pornichet aurait renoncé à visiter ce salon de peur de ne pas satisfaire aux critères actuels de recrutement en cachant qu'à la précédente réunion, on lui avait prescrit de suivre activement un stage de formation initiale.
Mais cette soirée a été quand même couronnée de succès car le champagne si décrié par Belliot, a néanmoins coulé à flot. N'oublions pas les petits fours. Merci Papa Belliot d'avoir invité la population, du moins celle qui a vraiment besoin de travailler !
Ne soyons pas dupes, tout le monde devrait savoir que le secrétaire général du Groupe Synergie, qui, lui n'a jamais connu le Pôle Emploi, est aussi Président de l'UMP départementale, 1er supporter de Fi Fi Fuillon et surtout, fils à papa de l'influent ancien député UMP du Château de Versailles. Tout ce tient dans ce milieu...
Comment ne pas voir là, une opération de séduction destinée à redonner à Belliot le goût de la grande famille.
En passant, n'oublions pas que cette opération devrait rendre le sourire au Maire de Pornichet qui voit ainsi des sous tomber dans l'escarcelle de la société d'économie mixte de l'hippodrome qu'il préside.
Il n'y a pas de petits profits.
Il serait bien ingrat de ne pas revenir partager la même litière que l'UMP.
Au secours, Belliot revient !

Lemere a dit…

Le livre est de Jean-Marie Pierre, préfacé par M.Empereur