mardi 31 janvier 2012

Une page plébiscitaire


Toute honte bue, la girouette Belliot a décidé de se tourner vers la Presquîle guérandaise pour tenter de rapiécer un manteau mité par les échecs électoraux successifs, par des décisions à l'emporte-pièce et par le trou abyssal des finances communales. Avec son referendum avorté, il se veut démocrate, il n'est que démagogue.

Robert Belliot, c'est de plus en plus un ersatz aux petits pieds d'Edgar Faure. Le zozotant Président du Conseil, devenu immortel en expliquant que « ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent », aurait pu,avec cet aphorisme, devenir futurologue de la vie politique pornichétine.

Belliot, le matassin

Avec Robert Belliot la vérité d'un jour n'est jamais celle du lendemain.

Un jour il est divers droite, le lendemain il adhère avec tambours et trompettes à l'UMP, ensuite il redevient divers-droite, avant d'opter pour le Nouveau Centre (de droite).

Un jour, il jure qu'il ne pense qu'à Pornichet, le lendemain, il se présente en pure perte aux régionales, puis aux cantonales puis aux sénatoriales (par l'entremise consentante de sa première adjointe).

Un jour, il veut fédérer la droite de l'agglomération nazairienne, le lendemain, il se voit un avenir aux municipales de Saint-Nazaire, avant de susurrer des ambitions législatives en Presqu'île guérandaise. A ce rythme, dommage que Robert Belliot soit hostile aux éoliennes off-shore car à lui seul il brasse suffisamment d'air pour éclairer tout Pornichet.

Cette incohérence permanente ne peut masquer l'ambition d'un élu plus mué par ses envies contradictoires et éphémères que par une réelle volonté de servir l'intérêt général. Comme l'a justement mis en exergue Pornichet-Infos, Robert Belliot a fait un improbable tête-à-queue en matière d'intercommunalité, en brûlant un matin, ce qu'il défendait la veille.

A défaut de participer, comme ses autres collègues maires, aux travaux des commissions de la CARENE, Robert Belliot a pourtant semblé un temps bien décidé à y trouver sa place. Gage de sa bonne volonté ou de son incapacité à formuler un contre-projet, il a voté depuis 2008 plus de 99% des délibérations soumises au vote par le Président de la CARENE et maire de Saint-Nazaire, Joël Batteux. Il prétendait même, par presse interposée, y trouver progressivement sa place.

Conscient (?) de sa légèreté pour jouer un rôle dans l'après-Batteux, Robert Belliot vire brusquement de bord pour jeter son dévolu sur Cap Atlantique brutalement parée de toutes les vertus. Circonspects devant le caractère imprévisible et mégalo du personnage, les hobereaux des beaux quartiers, Métaireau et Priou l'ont laissé venir à Canossa pour mieux le neutraliser.

La gestion d'une commune comme Pornichet est une tâche âpre et exigeante. Elle suppose dialogue, ouverture, constance. Elle exige une capacité à nouer des partenariats, à tracer des perspectives, à élaborer l'avenir... En ces temps de disette budgétaire, il convient plus que jamais de préparer les échelons pertinents de l'action publique de demain, pas de se vautrer dans les fanges fétides d'un passé confit.

Belliot, le populiste

Depuis son arrivée surprise à l'Hôtel de Ville, Robert Belliot a le mot démocratie à la bouche. Pourtant, il démarre son mandat en sélectionnant les citoyens légitimes à ses yeux pour participer à des conseils de quartier aujourd'hui exsangues. Ensuite, il ne respecte aucun des principes républicains, en bafouant en permanence son opposition municipale, en rejetant le conseiller général Ump coupable de l'avoir battu aux cantonales, en dénigrant ou en jetant en pâture les représentants d'associations indociles...

En décidant de recourir au peuple pour – non pas un referendum faute de pouvoir mobiliser suffisamment – mais une consultation sur la lapidaire question de savoir si les Pornichétins souhaitaient quitter la CARENE pour convoler avec CAP ATLANTIQUE, Robert Belliot n'agit pas en démocrate mais en démagogue. Il ne cherche pas le débat mais le plébiscite pour empêcher l'UMP de présenter une liste alternative aux municipales de 2014.

Un démocrate n'aurait pas oublié que l'usage référendaire qui court-circuite la démocratie représentative, suppose un débat public, contradictoire, éclairé et équitable. Il n'en est rien ! Dès le lancement de cette nouvelle lubie, Robert Belliot a décidé de se donner tous les moyens pour vaincre, quitte à mettre en œuvre les pratiques les plus viles de la propagande politique.

Du reste, sa directrice de la communication ne s'y est pas trompée. Le 27 décembre 2011, sur le forum de cap-com.org, un réseau d'échange d'information entre dircoms des collectivités locales, elle demande des conseils pour trouver des solutions pour « argumenter sans que cela nous soit reproché juridiquement (…) et éviter que ce soit considéré comme de la propagande ». Bel aveu de l'approche retenue par Robert Belliot.

Il faut dire que côté propagande, il n'a pas fait dans la demi-mesure : multiplication des cérémonies de vœux avec des discours mono-centrés sur la méchante CARENE et la jolie baie de CAP-ATLANTIQUE, magazine municipal avec défilés des élus bien-pensants pour porter une parole digne d'une république bananière, supplément spécial (distribué par la Police municipale) faisant l'apologie de la pensée unique, mobilisation des réseaux amis de Kernews et La Baule +, envoi de la « convocation » aux électeurs avec des enveloppes typiques de celles en usage pour les élections officielles, organisation endogamique des bureaux de vote laissant craindre des tripatouillages numériques dignes de l'affaire des chaussettes perpignanaises, utilisation des panneaux  municipaux pour promouvoir un meeting UMP organisé dans une salle des sports aménagée par les services municipaux...

Par contre, le grand démocrate Robert Belliot a refusé toutes les propositions de débat public, l'opposition était sommée d'écrire un texte dans le supplément municipal sans connaître le contenu de ce document, ses services n'avaient, ce week-end, toujours pas officialisé la location de la grande salle Flammarion, demandée 3 semaines plus tôt, par des associations composantes du collectif du NON pour la réunion de ce mardi 31 janvier,...

La démocratie est un bien commun fragile qui mérite d'être sans cesse ravivé On peut penser ce que l'on veut de la campagne des Présidentielles en cours, mais au moins des orientations différentes peuvent s'exprimer, des désaccords être assumés, des idées débattues... Le regretté et exigeant Pierre Mendès-France aimait à souligner que « la démocratie est d'abord un état d'esprit » mais qu'un « plébiscite, ça se combat ». Faisons vaincre la démocratie, brisons le plébiscite, votons NON.

27 commentaires:

Anonyme a dit…

Démocrate a dit :

Merci le poulpe, j'étais inquiet de votre silence ces derniers temps !
Cet article est hyper intéressant et dénonce avec objectivité la politique de pacotille de R.BELLIOT.
Plus le temps passe et plus il prend ses administrés pour des imbéciles. Beaucoup d'entre nous sommes ravis du collectif qui s'est créé entre l'opposition officielle et les associations politique "de tous bords". Vive la démocratie ! et félicitations à eux d'avoir dépassé les clivages pour faire avancer le débat et renseigner les Pornichétins.
Tout comme moi, je pense que beaucoup attendent du débat de ce soir ; quant à celui de M. BELLIOT, il était à sa hauteur !
Il ose dire publiquement que la seule chose qui l'intéresse c'est l'intérêt de la Commune ! Qu'il va même jusqu'à sacrifier une grande partie de ses honoraires de vice président de la CARENE car vraiment CAPA paye beaucoup moins bien !

ump d'ouverture a dit…

Comme toujours vous commentez avec le pire et le meilleur et votre argutie pleine d'idéologie manichéenne vous fait perdre tout crédit.
Le meeting de Belliot par exemple n'était pas organisé par l'UMP mais par son officine "ensemble pour pornichet".
Bien des UMP vont voter Non à cette consultation populiste sans données fiables.

berk berk berk a dit…

Vous êtes sérieux là :
"organisation endogamique des bureaux de vote laissant craindre des tripatouillages numériques" ?

Cela va se passer comme cela ?
C'est grave !
Comment le savez-vous ?
L'opposition ne va pas être représentée dans les bureaux de vote ?
Que fait la police ?

Anonyme a dit…

deUne erreur à été faite lors du passage à la CARENE ? la munipalité de l'époque aurait dû demander l'avis des Ponichétins , d'ailleurs la sanction à été nette aux élections suivantes
Maintenant que nous sommes dans la CARENE est il bon de revenir en arriére je ne le crois pas car tout cela à un coût il serait plus souhaitable de travailler vers un regroupement ,ce serait tout a l'honneur de nos Politiques locaux ,mais le veulent ils vraiment?Chacun pense à ses petits avantages avant tout et surtout à son renouvellement de mandat et aussi il ne faut pas le nier faire de la politique même au niveau local ce n'est pas du bénévolat
Tant que la rémunération des Maires et Présidents de Communauté sera au niveau actuelle ,ceux ci sont prêts a s'accrocher à leur poste par tous les moyens( Dans les réunions personne ne parle argent des élus ce n'est pourtant pas un sujet tabou)Pour en terminer la politique est un métier et ça peut rapporter gros!

Anonyme a dit…

Juste un petit rajout:
La PM ne sait pas contentee de distribuer le bulletin municipal dans les boites aux lettres. Certains se sont mème permis de les remettre en mains propres à des personnes agées de préférence.Sans commentaires.
Les conditions de régularité de ce scrutin soit disant démocratique sont plus que douteuses.

mon tout petit ami a dit…

@anonyme du 31/01 à 19h43 : Vous faites erreur, comme tous les anti-Lambert : Pornichet n'a jamais quitté Cap Atlantique !! Pornichet a integré la carene en mars 2002, et Cap Atlantique n'existe que depuis décembre 2002. Comment faire un réferendum pour rester dans un communauté de commune qui n'existe pas?

"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire"

Anonyme a dit…

Démocrate à dit :

Parfaitement d'accord avec mon "tout petit ami". Il faut arrêter de colporter n'importe quoi à propos de "la faute" de Jacques LAMBERT en 2002.
Il est vrai qu'alors CAP ATLANTIQUE n'existait pas. Anonyme aurait dû venir à la réunion du collectif (Modem, PS, et Gaulliste) hier soir, salle Flamarion, c'était vraiment TRES INSTRUCTIF contrairement à la réunion de M. BELLIOT, pourtant très bien "secondé" par MM. METAIREAU et PRIOU qui, pour leur image, auraient mieux fait de s'abstenir de venir !
Enfin VIVE LA DEMOCRATIE à condition qu'elle en soit une et non pas qu'on veuille nous faire avaler des couleuvres !!!
M. LAMBERT a très bien expliqué pourquoi il avait intégré la CARENNE en 2002. De plus, il représentait alors la majorité municipale et représentait donc ainsi la majorité des Pornichétins. Par conséquent il avait toute légitimité pour décider de l'intérêt des Pornichétins !
De même, il a fait remarquer que l'on avait encore jamais vu une commune faire un "référendum" qui n'en est d'ailleurs qu'un erszat pour prendre une telle décision, d'autant plus que le moment n'est absolument pas opportun à l'ère où il vaut mieux réflèchir à la fusion des intercom, ce qu'il soutient d'ailleurs !!!
PERSONNELLEMENT, je souhaite que les Pornichétins ne se laissent pas abuser par la politique politicienne de R. BELLIOT qui ne sert qu'à flatter son égo (et encore, reste à voir le résultat !)
Un élu doit n'avoir qu'une seule ligne de conduite : L'INTERET GENERAL et à Pornichet on en est bien loin.
Je suis allé aux deux réunions ceux des défenseurs du OUI et les détracteurs pronant le non et je dois dire "il n'y a pas photo !"
La réunion publique de M. BELLIOT semblait sclérosé avec peu d'interventions du public, alors que celle du collectif a été mené tambour battant. Les trois représentant GALLERNEAU/LAMBERT et RHABILLER se sont exprimés à part égale avec des interventions techniques et financières de M. PENY fort appréciées.

J'espère qu'il y aura beaucoup de votant le 5, peu d'abstentions et que le NON au départ de la CARENNE l'emportera largement ; car les chiffres ont parlé : On a tout intérêt à rester à la CARENNE.
L'avenir étant à la fusion des intercom et non à la perpétuelle division des camps !!!

Anonyme a dit…

C'est vrai que Pornichet n'a pas quitté cap qui n'existaitpas.
Néanmoins, Pornichet a quitté une intercommunalité en formation sans consulter la population, pour rejoindre la Carène.
A l'époque même le préfet s'était ému de l'absence de concertation.
C'étit déjà idéologique !

Anonyme a dit…

Présent à la réunion du mardi 31 /01 à Flammarion, j'ai noté:
= La qualité d'écoute des intervenants.
= La clarté des arguments avançés.
= L'intéret des thèmes abordés, le tourisme, et que type de tourisme;les transports et particulièrement la situation des scolaires, des personnes agées et des handicapés...
= Mème les questions d'habitat ont été évoqué sans que celà ne tourne à l'"étripage" et au réglement de compte. Zen je vous dit.... et pourtant, il y avait du monde.
Des soirées comme celles-là, on en redemande.
Merci à tous: initiateurs, intervenants, participants, at à bientot !!!!

NEVER FORGIVE a dit…

à toutes et à toutes:soyez vigilants aux urnes............un "NON" majoritaire sera souhaitable mais la machine peut bugger.

Anonyme a dit…

Je suis Anonyme qui dit que la Politique n'est pas du bénévolat
Qelques chiffres
Un Maire d'une Commune de 10000 a 20000 habitnts 2470€ mensuel
Un Président de Communauté de 50000 a 99999 Habitants 3135€ mensuel
Un adjoint de communauté 1881€ mensuel ( pas mal tout cela)
Et comme chacun cumule au moins 2 postes faites le calcul
Bien sûr le peux aussi donner les chiffres pour des communes plus importantes .Alors avec tous ces cumuls le pauvre contribuable ne pése pas lourd ,on lui demande juste de voter pour essayer de garder ses avantages
Bref pigeons que nous sommes et que nous resterons aprés avoir assisté aux 2 réunions malgré a la CARENE

Anonyme a dit…

Marinette a dit :

Depuis quelques temps comme tout un chacun, par la force des choses, je suis interpellée par ce qui se passe avec notre Commune et ses relations conflictuelles avec la Communauté CARENNE à laquelle nous appartenons !
Déjà, je ne voyais pas très bien l'utilité de changer maintenant d'intercommunalité à deux ans des élections municipales, alors que ce qui nous interesse aujourd'hui ce sont les élections présidentielles.
Ceci d'autant que vu le contexte économique et social de notre pays et de l'Europe, le changement d'intercom de Pornichet ne me semble pas spécialement opportun dans une telle conjoncture.
Comme beaucoup de Pornichétins, j'ai bien compris que le problème qui se pose actuellement à notre commune est une question d'hommes (incompatibilité entre MM. BELLIOT et BATTEUX.)
Nous avons reçu un courrier de M. BATTEUX pour nous expliquer les choses d'un point de vue financier, ce que beaucoup de Pornichétins réclamaient. M. BELLIOT a rétorqué par un magnifique tract distribué par la Police municipale ...
Un collectif du NON s'est constitué et nous a apporté sa vision des choses, rassurant d'ailleurs un certain nombre d'entre nous qui ont pu constater que pour certains "LAMBERT, GALLERNEAU et RHABILLER", la démocratie existe encore et que l'on peut se parler sans clivage, dans le but de l'intérêt général ; ce qui ne semble pas animer notre maire !
Par contre, cerise sur le gâteau, voici que ce midi, je reçois un courrier "circulaire" de M. BELLIOT qui vient maintenant démonter la lettre de M. BATTEUX et les explications fournies le 31 janvier en réunion par le Collectif;
Pour moi, c'est clair, comme à son habitude, M. BELLIOT se précipite tête baissée pour avoir le dernier mot.
NERVEUR FORGIVE a raison, il va falloir être vigilent pour faire attention à ce que la machine du OUI ne s'emballe pas le jour des élections, puisque celles-ci fonctionneront sous le contrôle unique de la majorité municipale. C'est tout de même inquiétant cette manière de faire : Non ?

Procès d'intention a dit…

Avant de couiner sur la supposée irrégularité des opérations de vote, il faudrait d'abord savoir si l'opposition et ou des personnalités représentatives du non viendront faire le job citoyen de surveillances de celles-ci.

Accuser la majorité d'avoir l'intention de commettre un délit grave c'est un peu facile, alors que tous les garde-fous existent.

NEVER FORGIVE a dit…

Robert Belliot : « Nous, on demande l'avis aux Pornichétins »......
à lire sur maville.com Saint Nazaire.
plus menteur que lui,tu meurs!!!!!
jusqu'où osera-t-il aller le sieur "bébert" dans ses affabulations ....
qu'attend sa municipalité pour démissionner en bloc et le laisser gérer tout seul sa ville comme il a si bien l'air de savoir le faire??
la place des élus est peut-être un lieu douillet mais cela commence à ressembler à la fange d'une porcherie mal tenue,non??
VOTEZ BIEN,VOTEZ NON!!!!!!

H20 a dit…

Quels garde-fous PROCES d'INTENTION ? Le vote de dimanche ne répond à aucun cadre légal ce qui explique pourquoi Belliot a pu faire autant de propagande payée par les contribuables pornichétins.

En France, un scrutin référendaire ou traditionnel répond à des règles précises (campagne officielle, égalité de traitement, interdiction de valoriser ses réalisations des derniers mois, interdiction d'utiliser les moyens financiers et humains de l'Etat ou des communes...). Rien de tout cela ne s'applique en l'espèce puisque ce referendum a vocation plébiscitaire à n'a pas de valeur juridique.
Je ne sais pas si des citoyens vont se mobiliser mais lisez donc le communiqué de Prosimar qui incite ses adhérents résidants secondaires à transmettre des pouvoirs, pouvoirs officiels ou non, rien de plus simple pour faire voter des absents.

Procès d'intention a dit…

Il n'y a pire sourd...
H2O ne veut pas comprendre que, bien qu'il ne s'agisse que d'une consultation, celle-ci est régie en tous points par le code électoral pour ce qui concerne la régularité des votes.
Toutes les procurations des électeurs - on ne dit pas pouvoir - se devront d'avoir transité par un tribunal ou un commissariat de police.
Cette consultation n'a certes pas de valeur contraignante. Mais elle a une valeur juridique réelle.
Un peu de culture administrative ne vous ferait pas de mal.
Peut-on savoir pourquoi vous détestez les résidents secondaires ?
N'en avez-vous pas été un avant de venir prendre votre retraite ici???

Anonyme a dit…

Puisqu'il s'agit d'une consultation, et non pas d'une élection, quel est le droit pour un citoyen lambda de pouvoir rester dans le bureau de vote ?
En effet, comme il n'y a pas de candidats, pas de représentants dûment autorisés, donc si les assesseurs , président et secrétaire sont tous de la majorité , quelles garanties de non fraude ?

Procès d'intention a dit…

Bien évidemment, et comme pour tout processus électoral, tout citoyen peut rester assister aux opérations de vote!
C'est indispensable parce que l'opposition a certainement REFUSE de participer!
J'en veux pour preuve le fait que les organes officieux de celle-ci comme Le Poulpe et les intervenants de gauche sur Pornichet-infos sous-entendent qu'il va y avoir tricherie. Quand on veut noyer son chien on l'accuse d'avoir la rage.

P4 a dit…

Quand on a affaire à des gens aussi malhonnête que Belliot, que penser du vote à l'aide des machines électroniques ? Il est tellement facile pour un informaticien de faire un programme qui favorise un vote sans que ce soit perceptible...
Exemple : Un scrutateur impartial rentre 25 OUI et 30 NON. La machine lui restitue bien le résultat. Il « valide » le programme. MAIS il n'a pas tout vu !!! Dans le programme il y a une condition du genre si >350 OUI et >350 NON, alors ajouter 100 OUI et retrancher 100 NON.
Et ça peut s'appliquer dans tous les bureaux de vote

Procès d'intention a dit…

Incroyable P4.
Vos accusations sont des plus graves et portent atteinte à l'honneur de M. Belliot, de toutes les personnes qui seront bénévolement présentes dans les bureaux de vote ainsi qu'aux services de l'état qui programment ces machines.
Aurez-vous le courage d'assister aux opérations de vote ?

H20 a dit…

A Procès d'intention

Ce n'est pas l'Etat qui alimente les données des machines électroniques mais la commune. A mon sens, le danger n'est pas là, ce serait trop énorme et sans doute complexe.

La faille réside dans la possibilité de gonfler le nombre de votants en émargeant avec un gribouillis les cases - au hasard - d'amis résidents secondaires absents de Pornichet et de valider ensuite un vote électronique pour le OUI. C'est discret et rapide.

C'est simple comme bonjour, c'est pourquoi, j'en appelle aux citoyens pour se relayer dans les bureaux toute la journée pour éviter toute polémique sur un tripatouillage des urnes. Même les belliotistes devraient appréciser...

ANONYMOUS a dit…

Nous serons dans les bureaux de votes

Procès d'intention a dit…

C'est bien d'en appeler aux citoyens.
Encore faut-il y être et payer de sa personne. Vous engagez-vous à être dans un bureau de vote ?
Et que penser de l'opposition si elle n'y est pas ?

Anonyme a dit…

OBSERVATEUR AFFLIGE A DIT :
Tout à fait d'accord avec P4 et H20, il est encore plus facile de bidouiller un scrutin avec les machines électroniques et, en effet, que les électeurs qui feront le déplacement citoyen, prennent la peine de rester quelques instants supplémentaires, effectuant ainsi un mini contrôle (si plusieurs d'entre nous prenons cette peine, même s'il ne s'agit pas d'un contrôle parfait, cela pourrait tout de même décourager d'éventuelles mauvaises intentions.
Maintenant que "Procès d'intention" ne crie pas avant d'avoir mal ; Si la municipalité n'a strictement rien à se reprocher, qu'elle est aussi démocratique et transparente qu'elle le dit, alors elle ne peut que se satisfaire de constater que les citoyens veulent que l'avis consultatif soit le reflet exact de leur intime conviction et quoi de plus normal !!!
Il faut arrêter d'être sur la défensive en permanence et de menacer de porter plainte pour diffamation dès qu'on se trouve confronté à une opposition quelle qu'elle soit !

Procès d'intention a dit…

Bravo pour ces excellentes déclarations. J'espère qu'elles seront suivies d'effets et que des observateurs citoyens se dévoueront. C'est éminemment souhaitable.

Ce qui serait très grave c'est l'absence avérée d'assesseurs de l'opposition. Je suis hélas prêt à parier qu'il n'y aura personne.

Quelles que soient vos opinions ce serait triste pour la démocratie.

Anonyme a dit…

Marinette à dit :

Je tiens à rassurer procès d'intention et les citoyens. Il semblerait que le collectif d'oppositif des trois tendances confondues ait pris ses dispositions pour que le scrutin se déroulent dans des conditions sécurisantes. Plusieurs personnes s'étant présentées spontanément.

yolande Rover a dit…

Merci, bravo et félicitations au Poulpe. Je voudrai bien connaître le talentueux écrivain qui arrive à énoncer certaines vérités avec un tel humour. Je plains la personne qui ne sourirait pas à la lecture de toutes ces constatations.
Perso, j'en ris.
Et pourtant, les situations Belliotesque et pornichétine ne sont pas drôles.
Juste une remarque pour certains amateurs du Poulpe, il serait judicieux de ne pas trop employer des mots ou expressions trop élaborés et techniques afin que tout le monde comprenne. Ceci étant valable aussi pour les commentaires.
Il est humiliant de chercher la définition d'un mot dans le dictionnaire !
L'avantage est que notre maire provisoire "entrave que t'chi"