mercredi 2 juin 2010

Minority report


Pan sur les doigts boursouflés de suffisance du maire de Pornichet ! Sommé par la Préfecture de respecter les lois et règlements de la République, Robert Belliot s'est vu contraint de reporter la prochaine séance du Conseil municipal. A trop martyriser les pratiques démocratiques, on s'expose à des représailles...

Bien fait pour eux ont du se dire les opposants de Robert Belliot en apprenant le report sine die de la séance du Conseil municipal prévue jeudi 3 juin. Depuis des mois, les élus minoritaires ne cessent de dénoncer les mesquineries et obstacles à l'exercice de leur mandat dont ils sont victimes. Ils viennent de remporter une belle victoire symbolique.

Pas francs du collier

A son arrivée à l'Hôtel de ville, le sécateur-maire a taillé dans le règlement intérieur du Conseil municipal pour tenter de faire taire une opposition bien déterminée à ne pas s'en laisser compter. Entre des compte-rendus qui deviennent des relevés de décisions, des questions orales qui deviennent écrites et doivent être déposées 5 jours avant la séance, des commissions municipales placées à des horaires adaptés pour des retraités mais pas pour des actifs, l'ambiance n'est pas au respect des principes démocratiques.

Dans la série des mesquineries dont il devient un spécialiste, le maire et ses démons prennent un malin plaisir à diffuser à l'extrême limite des délais réglementaires les convocations et dossiers des séances du Conseil municipal. Conscients des faiblesses insondables de l'équipe Belliot, les soldats de l'UMP locale cherchent de la sorte à empêcher autant que faire se peut l'opposition de préparer dans de bonnes conditions les séances du Conseil municipal.

Contrairement à toutes les communes de la région, la Ville de Pornichet est également incapable de fournir un planning prévisionnel des dates de conseil municipal et, subtile raffinement, les horaires des séances varient au bon vouloir de ces apprentis Machiavel. C'est évidemment un bon moyen d'ennuyer des élus d'opposition qui doivent jongler au débotté entre contraintes professionnelles et familiales.

Le cachet de la Poste faisant foi...

A jouer avec le feu, Robert Belliot et ses pompiers-pyromanes se sont gravement brulés et ont du se résigner à manger leurs chapeaux. En effet, la lettre de convocation du Conseil municipal de ce jeudi 3 juin a été postée samedi 29 mai. Trop tard !

Le règlement intérieur du Conseil municipal indique explicitement que « toute convocation [...] est adressée aux membres du conseil par écrit et à domicile [...] cinq jours francs au moins avant celui de la réunion « . Le délai de 5 jours francs entre « le jour de départ et le terme », pour reprendre la formulation juridique, n'étant pas respecté, les élus d'opposition ont saisi le sous-Préfet pour demander le report de cette séance afin de leur permettre de préparer dans des délais corrects les 29 questions de l'ordre du jour.

Naturellement, le sous-Préfet n'a pu qu'appeler le grand démocrate qu'est Robert Belliot pour lui signifier que Pornichet n'est pas une République bananière et qu'ici comme ailleurs quelques principes républicains ont encore cours.

Pris à son propre piège, le potentat local n'a trouvé aucun motif pour déclarer l'urgence sur une des délibérations, ce qui lui aurait permis de raccourcir à un seul jour les délais de convocation. Il s'est donc exécuté de mauvaise grâce en reportant la séance du Conseil municipal. Dépourvu de tout fair-play, il a souhaité que les services de la sous-Préfecture et non lui-même informent les élus d'opposition de ce report. Elégant jusqu'au bout...


Adepte de la communication mais pas de la transparence, Robert Belliot connait une dérive autocratique symbolisée par des pratiques bien souvent peu démocratiques. Espérons que le coup de semonce tiré par l'Etat aidera le maire et son entourage à revoir leurs mauvaises et peu républicaines méthodes. Il n'est pas interdit de rêver...

18 commentaires:

Néron a dit…

Arrêtez d'affirmer que l'UMP est derrière ces "tracasseries".
Beaucoup de militants sont indignés de l'attitude anti démocratique de Béliot (adhérent UMP récent et opportuniste), validée il est regrettable, par des conseillers godillots.

Anonyme a dit…

Je rappelle qu'à l'UMP Pornichet nous avons été nombreux à refuser notre soutien à Belliot en 2008, que beaucoup d'entre nous connaissaient hélas un peu, et à apporter notre soutien à une liste de rassemblement qui comprenait UMP, Ecolos et Modem! Au risque d'exclusion par les instances (nous en avons bavé!!) mais nous avions raison! Nous sommes prêts d'ailleurs à recommencer à lui refuser tout soutien en 2014. Néron est dans le vrai je confirme que même dans nos rangs, on sait qu'on va perdre à nouveau Pornichet, s'il ne prend pas une retraite politique définitive..

Dixi a dit…

Belliot n'est rien sans l'UMP : alors si ses attitudes écornant la démocratie, son mode de gestion, ses traitements différenciés selon qu'on soit ami politique ou non, ses réflexions insignifiantes ou hors propos... gênent réellement ses amis politiques, que l'UMP le "recadre" ou plutôt le cadre.

A fond pour R. Belliot a dit…

Eh! bien Messieurs de l' UMP, montrez ouvertement votre désaccord.
Rien ne vous empêche de faire une lettre ouverte à la presse.
L'indignation ne suffit plus, et des déclarations sur un blog en anonyme c'est trop facile.

Zorbec le Gras a dit…

Les indignations des UMPistes on les connaît! Ca s'offusque sur les bords tout au plus mais au fond, on approuve. Juré si il y a une manif ou un tract UMP pour dénoncer la dérive sans fin de Bob l'Enclume et de sa cohorte d'élus bêlants de bonheur à suivre un tel guide jusqu'au précipice, juré disais je, je prend ma carte à l'UMP
Ben quoi faut prendre des risques dans la vie. Même que vivre à Pornichet ça devient très risqué ne serait ce que financièrement mais aussi pour la dose de ridicule véhiculée.

Anonyme a dit…

vous savez pourquoi les militants UMP de la presqu'ile se promènent toujours avec un oreiller sur eux. Parce qu'ils savent qu'ils vont se coucher mais ils ne savent pas quand....

Anonyme a dit…

mais enfin peut importe l'opinion politique il va quand même falloir que nos élus voient les dérives et prennent leurs responsabilités , ils ont été élus pour être au service de leurs concitoyens et non pas le contraire.
personne ne parle du nouveau skate parc au Point Jeune ? super endroit choisi ( au fait on nous avait parlé de maison de quartier ? ) parlez en aux riverains qui n'ont pas été consultés et qui subissent les nuisances ( bruit des planches à roulettes , des scooters et ceci tard dans la nuit ) coût 150 000 euros excusez du peu et maintenant Mr Belliot nous annonce qu'il y aura un autre skate parc dans le futur parc Paysager , n'allez pas me dire que je suis jeune phobe mais il ne faut quand même pas exagérer et notre bon maire ne verrait pas d'un bon oeil cet équipement à côté de chez lui ,quitte à en faire un sa deuxième idée était la bonne !
maintenant 150 000 euros en plus ça commence à faire beaucoup !

je sens que 2014 va être très loin

Anonyme a dit…

Et on les met ou les pôv jeunes dont vous ne voulez pas ?
Le skate park est près du point jeune, cela n'est pas une aberration.

Il est clair que vos propos vous classent comme jeunophobe même si vous vous en défendez.

Honteux.

Tout sauf Boby a dit…

Rencontre avec un élu UMP : que pensez vous de l'idée de Robert Belliot de faire de la politique à Saint-Nazaire ? Réponse : avant de faire de la politique il ferait mieux de faire de la psychologie.

Anonyme a dit…

j'ai bien dit que la deuxieme idée (dans le parc paysager) était la bonne , maintenant il est facile de se poser en donneur de leçons quand on est pas concerné,voila c'est tout .

Anonyme a dit…

t'as raison, il y a un point jeune et s'il n'y a qu'un skate park on ne le fait surtout pas à proximité.

Tu veux bien des jeunes mais loin de chez toi.

Toujours aussi honteux

Anonyme a dit…

point final
de toutes façons VOUS n'avez rien compris et prenez donc l'avis du quartier ( au fait maison de quartier pas de réponse ? )

TROP FORT a dit…

Commentaire laissé sur le blog de AEP ( ils ne le publieront pas)

Alors là vous battez tous les records de la réthorique. Cela fait des mois qu'on ne vous entendait plus, et hop dès que M. Belliot doit faire face à l'opposition, le seul moyen qu'il trouve c'est votre blog!

Pourquoi l'opposition aurait-elle dûe appeler Môssieur le Maire ? Alors que toutes les cartes sont entre ses mains . Lui aurait pu tout d'abord faire en sorte de ne pas jouer au jeu que vous mêmes reprochiez à l'équipe Lambert en son temps.

On se croirait dans une une cour de récrée.

M. Belliot n'avait-il pas là l'occasion de faire preuve d'un peu d'humilité et de politesse tout simplement en s'excusant? Pourquoi pas par tel. et par voie de presse. Il s'en serait trouvé grandi. Mais non, il va dans le giron des ses supporters, se plaindre, et ceux-ci ( AEP), comme le choeur des vierges d'entamer la complainte , et de prétendre que c'est Pornichet qui va en souffrir. Que l'opposition est fait rien que d'embêter le maire ...et les Pornichétins.( Ca c'est dans vos rêves).

Etre mauvais c'est pardonnable, se mettre à plusieurs pour supporter un mauvais , ça c'est impardonnable.

dos à dos a dit…

Moi je dis un partout.
C'est nul de pleurer auprès du préfet plutôt que de prendre son téléphone.
C'est nul de pleurer auprès de son association de soutien alors que le lait est renversé.

Quelle puérilité dans cette vie politique locale.

Que cela soit dit a dit…

En réponse à Anonyme du 2 juin dernier :
C'est un fait que les pauvres militants UMP qui figuraient sur la liste de Mme Gallerneau ont été 2 fois sanctionnés.
D'abord par leur propre parti, deuxièmement par l'inconséquence de leur tête de liste qui les a privés d'une victoire électorale.
Il est vrai que la doctrine de Mme Gallerneau se résumait à cette maxime : "tout ou rien"!
Mécontente de ne pas être en haut de l'affiche, elle s'est moquée des 28% d'électeurs qui lui avaient fait confiance.
Par contre, d'autres ont choisi de tourner casaque entre les 2 tours de l'élection municipale, prouvant ainsi leur souplesse d'échine et tout ceci, en échange d'une absolution.
Où se situe le véritable courage?

De toute manière, ces pirouettes politiciennes ne sont plus d'actualité. Elles n'auraient pas sauvées Pornichet du naufrage.

Infos a dit…

A que cela soit dit à dit (quel pseudo !)

Pourquoi ecrivez-vous que "Mécontente de ne pas être en haut de l'affiche ..."

Sauf erreur Mme Gallerneau était tête de liste. Je ne vois ce qu'il peut y avour de plus haut ?

Et qui a tourné casaque ? A ma connaissance , aucun membre de l'équipe Gallerneau et encore moins de celle de Lambert n'ont rejoints la liste Belliot.
A moins que vous ne vouliez parler de membres de l' UMP locale ?
Si c'est cela, alors oui, certains memebres de l' UMP ont soutenus ouvertement l'équipe Gallerneau au premier tour.
Il n' a manqué que quelques voix à cette dernière pour rester en lice au second tour.

intox a dit…

La seule chose qui a manqué à Mme gallerneau, c'est des cojones.
Elle n'a eu ni celles de se maintenir, ni celle de donner des consignes.
Ses électeurs ont été les dindons de sa farce et de son ambition.

Rien ne l'empêchait légalement de se maintenir aux municipales. Contrairement aux cantonales. A propos de celles-ci, le modem doit avoir des difficultés financières.

Chienne de garde a dit…

Vous êtes décidément très "limite" en ce moment sur les commentaires concernant les filles.Les hommes de perdraient-ils leurs...nerfs ?
Mais tant qu'à la jouer "torito",je rappelle que "cojones" es...masculino.C'est "couilles" qui est féminin. Encore une fois la précision aide à l'efficacité.
La grossièreté n'est pas moins grossière quand on change de... langue. Quant à cette référence, elle est facile inutile sexiste, et...toxique.Le caractère des filles ne se loge pas dans ces "attributs"-là qui semblent bien être les cerveaux auxilliaires de certains garçons.
C'est juste une taquinerie en passant.Mais pour nos filles et nos garçons le combat de l'égalité c'est tous les jours.Et ça commence par les mots.C'est une chose de jouer avec le vocabulaire usuel des garçons, c'en est une autre de laisser déraper vers ce qui ressemble à l'insulte sexiste.C'est le début insidieux des petites blagues racistes, puis de celles qui sentent le gaz. Sur le fond de votre commentaire, Intox,bien sur on peut toujours refaire l'histoire
ou s'en servir pour l'avenir.Parce que sinon on retombe dans les "et si ma tante...etc.", ben oui, mais non.Alors et même si vos "intentions sont pures " cher Intox,je relèverai toujours ces "glissades" et tant pis si on en rit "tu en fais trop".C'est par les mots aussi que l'on fait changer le monde, un tout petit peu, chaque jour.Et bien sûr je dirai aussi:
"machistas no.Pero machos... que si!"
A bons entendeurs, salut :)